Esprit de Noël

Disclaimer : Les personnages de Largo Winch ne m'appartiennent pas et c'est bien dommage ! Seul Sarah est à moi, c'est toujours un début ^__^

Auteur : Scilia

Archives : www.bricbrac.fr.st

Résumé : Kerensky va se retrouver dans une boucle temporelle car...

Note de l'auteur : Et voila, je me mets aussi aux histoires de Noël mais il faut dire qu'on est en plein dedans. Je voulais faire quelque chose d'original et un épisode de Stargate convenant à merveille, voila notre pauvre Russe coincé dans le temps à cause de... bah vous verrez bien ^__^ Bonnes fêtes à tous !

***

 

Kerensky et Joy travaillaient silencieusement dans le bunker. On était à la veille de Noël mais ni l'un ni l'autre n'avait voulu prendre le jour de congé que Largo leur avait proposé. Les fêtes semblaient un calvaire pour le Russe même si, cette année, il ne devait pas les passer seul. Il songeait à la jeune femme qui l'attendait quand la porte du bunker s'ouvrit sur Largo et Simon les bras remplit de décorations.

- Oh oh oh, lança Simon joyeusement.
- Vous êtes bien silencieux, continua Largo en posant plusieurs boîtes sur le bureau.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Tu as perdu ton intuition d'ex du KGB, ricana Simon, ce sont des décorations de Noël. Larg' et moi, on s'est dit qu'on pourrait décorer le bunker puisqu'on a déjà fait tout le building.
- Non, rétorqua Kerensky.
- Mais si tu vas voir, on va bien s'amuser. J'ai même pensé aux chants de Noël ! S'exclama Simon en sortant un poste d'une armoire.
- Ne me dis pas que c'est toi qui leur as donné cette idée là, fit Georgi menaçant à Joy.
- Je n'y suis pour rien, promis ! Répondit-elle avec un petit sourire.
- Aller, on peut commencer à décorer, annonça joyeusement Simon en ouvrant les boîtes tandis que des chants de Noël envahissaient la pièce.
- Je croyais que tu détestais cette fête, dit Kerensky en fusillant les décorations du regard dans l'espoir qu'elles disparaissent de sa vue.
- Plus depuis l'année dernière ! Les deux jumelles top-model m'ont réconcilié avec cette fête… elles étaient si… tu peux pas comprendre !
- Aller Georgi, un peu d'esprit de Noël ne peut pas te faire de mal. Donnes-nous un coup de main, fit Largo avec un sourire.
- Non, répliqua Kerensky en se replongeant dans ses recherches.

Il prit le parti de les ignorer car il savait qu'il était vain de les faire changer d'avis.

- Oh oh oh ! Lança joyeusement Simon.

Kerensky tourna vivement la tête vers la porte et vit Largo et son meilleur ami descendre les quelques marches qui menaient jusqu'à lui.

- Vous êtes bien silencieux, fit Largo en posant ses boîtes sur le bureau.
- Si c'est une plaisanterie, elle n'est pas drôle Simon.
- Hein ? De quoi tu parles ? Larg' et moi on s'est dit qu'on pourrait décorer le bunker puisqu'on a déjà fait tout le building.
- Je suis certain qu'on a déjà eu cette conversation, murmura le Russe en essayant de comprendre.
- J'ai même pensé aux chants de Noël, continua Simon en sortant le poste d'une armoire.
- Tu es dans le coup ? Demanda Georgi à Joy.
- Je n'y suis pour rien, répondit-elle avec un sourire.
- Aller, on peut commencer, tu nous donnes un coup de main camarade ?
- Non.

La musique cessa brusquement, Kerensky releva la tête. Le bunker était vide à l'exception de Joy qui était concentré sur ses recherches.

- Oh oh oh, lança Simon joyeusement.
- Je vis un cauchemar, déclara le Russe.
- Un cauchemar ? Reprit Largo en posant ses boîtes sur le bureau.
- Larg' et moi on s'est dit qu'on pourrait…
- Décorer le bunker après avoir fait tout le building, coupa Kerensky.
- Oui mais… comment tu sais ça ? S'étonna Simon.
- J'ai l'impression de revivre la même chose.
- Ça m'étonnerait, je t'ai pas encore fait écouter les chants de Noël que j'ai acheté !
- Si !
- Non, c'est impossible, je viens d'acheter le C.D., rétorqua le Suisse sûr de lui.
- Joy, tu…
- Je n'y suis pour rien, fit-elle avec un petit sourire.
- Par quoi on va commencer…., fit Largo songeur, tu nous donnes un coup de main Georgi ?
- Non. Je voudrais comprendre pourquoi…

La musique avait de nouveau cessé et Kerensky regarda Joy, penchée sur son écran, qui semblait inconsciente que la même scène se déroulait indéfiniment. Le temps semblait avoir arrêté son cours et rejouer sans arrêt le même passage.

- Oh oh oh, lança joyeusement Simon.

La même boucle temporelle se reproduisit un nombre incalculable de fois. Kerensky essaya de s'y soustraire de plusieurs façons : les ignorer, sortir du bunker quand Largo et Simon y étaient entrés, … mais chaque fois, il se retrouvait à sa place juste avant l'arrivée de ses deux amis.

- Oh oh oh, lança Simon joyeusement.
- Cela recommence, marmonna Kerensky.
- Qu'est-ce qui recommence ? Demanda Joy.
- Cette fichue boucle temporelle. Ils vont te dire qu'ils veulent décorer le bunker, Simon a un C.D. de chants de Noël et…
- Tu nous donnes un coup de main Georgi ? Proposa Largo.
- N.. D'accord, sinon vous risquez de faire n'importe quoi.
- Non mais c'est que tu remettrais notre sens artistique en question ! Se vexa Simon avec un demi sourire.
- Surtout le tien à vrai dire, Largo a quand même un peu plus de goût que toi, continua Kerensky en réalisant soudain que la boucle était rompue.
- Si on faisait une trêve, proposa Largo en voyant que la conversation risquait de s'envenimer. Au fait, je vous invite tous les trois ce soir.
- Ce soir ? Larg', je t'ai dit que je sortais avec Océane ce soir, protesta Simon.
- Océane ? Quel parent peut appeler sa fille Océane, se moqua Joy.
- Ca, je sais pas mais elle est…wow ! Et toi Larg', tu amènes quelqu'un ?
- Eh bien… puisque tu en parles, j'ai quelque chose à vous dire, fit Largo en se rapprochant de Joy.
- Vous avez enfin…
- Oh non, ce n'est pas ce que tu crois Simon, répondit Largo, je lui ai juste demandé… d'être ma femme, termina-t-il avec un grand sourire.
- Elle a dit oui, j'espère, commenta Kerensky.
- Evidement, répondit Largo en embrassant Joy.
- Sous certaines conditions, précisa cette dernière.
- On verra cela quand on sera tous les deux, murmura Largo à son oreille. Au fait, rien ne t'empêche de venir accompagner, Georgi, rajouta-t-il en délaissant le cou de Joy.
- Kerensky avec une petite amie ? Ça serait trompé ses ordinateurs chéris, se moqua Simon.
- Je vais lui passer un coup de fil, je te donnerai ma réponse tout à l'heure, répondit Kerensky en l'ignorant.
- Quoi ? Toi, tu as une petite amie !
- Puisque tu tiens tant à le savoir et parce que nous avons fait une trêve, oui, j'ai quelqu'un en ce moment.
- Qui ? On la connaît ?
- Simon… tu devrais le laisser tranquille, fit Largo hilare en voyant la tête du Russe qui hésitait à rompre la trêve en assommant Simon avec un ange de 30 cm de haut.
- Mais non, je veux savoir qui est cette perle qui supporte Kerensky.
- A mon avis, si tu veux qu'il te fiche la paix, tu devrais répondre, conseilla Joy curieuse d'en savoir plus.
- Elle s'appelle Scilia et elle est mannequin (ben quoi, c'est moi l'auteuse lol). Cela devrait suffire à satisfaire votre curiosité pour le moment.
- Faudra un jour que tu m'expliques comment tu peux trouver quelqu'un en passant ta vie au bunker !
- Un gentleman…
- Ne dit jamais rien, répondirent les trois amis en chœur avant de rire.

A quelques milliers de kilomètres de là, au pole Nord, dans un joli chalet recouvert de neige, un vieux couple regardait une étrange télévision.

- Tu as réussi cette fois encore.
- Oui, il a comprit ce qu'était l'esprit de Noël.
- Je crois qu'on a fini notre travail avec eux. Largo et Joy sont ensembles, Simon a vaincu la malédiction de Noël, …
- Je suis plutôt fier de moi pour l'année dernière, les petites jumelles étaient délicieuses, répondit le vieil homme avec un sourire.
- Dis-moi, tu ne songerais pas à m'échanger contre elles ?
- Jamais, petite femme, tes conseils sont précieux. Sans ton idée de boucle temporelle, Kerensky n'aurait jamais participé à la magie de Noël.

Quelqu'un toqua à la porte du chalet, un petit homme vêtu de vert entra après y avoir été invité.

- C'est l'heure, annonça-t-il avec un sourire ravi.
- D'accord, j'arrive. Tout est prêt ?
- Tout est chargé sur le traîneau, les rennes n'attendent plus que vous.
- Parfait, parfait, répondit l'homme en enfilant une veste rouge.
- Ne prends pas froid surtout, dit sa femme en l'embrassant.

Le vieil homme fit quelques pas dans la neige et arriva devant son traîneau, un superbe attelage rouge auquel sept rennes étaient attachés, le premier avait le bout du nez tout rouge.

- Oh oh oh, Joyeux Noël à tous, fit le père Noël en allant faire sa distribution de cadeaux.

Fin