Ainsi soit le passé
Auteur : marge
Genre : petit suspense
passé,
et romance
Résumé : Joy va retrouver les
êtres qu'elle a sûrement le plus détesté dans sa vie,
sera-t-elle prête à les tuer de sang froid ?
Disclaimer : pas à moi
Note : alors y m'en a fallut du temps (3
semaines) mais j'ai réussit à la pondre celle là ! j'espère
que ça valait le coup et que ça vous plaira OUBLIEZ PAS LES FEEDBACK
snif
****
Elle s'attendait à le voir surgir de nulle part, hésitant presque
à sortir son arme, mais n'en fit rien. Elle savait qu'elle ne le blesserait
pas, et l'intimidation ne marcherait pas mieux. Voilà dix minutes qu'elle
était à sa recherche dans ce centre commercial grouillant de monde.
J : il le fait exprès
j'en mettrai ma main au feu !
S : Calme-toi, on va le retrouver
J : tu es de mèche avec lui ?
S : moi ?
J : ne fait pas l'innocent Simon !
S : je te jure que non !
J : quand je l'aurais coincé il parlera !
S : j'en doute !
J : pourquoi ?
S : il n'a rien à dire, je ne suis pas coupable !
Elle continuait son avancée dans le centre
J : je savais que c'était une mauvaise idée de venir ici, surtout aux heures de pointes
Elle se dirige vers l'accueil du centre commercial
J : Excusez-moi madame, je peux passer un appel dans le magasin s'il vous plaît
?
Dame : je suis désolée mais
Joy lui tend un billet de 10 dollars
J : c'est sur le compte de mon patron
Dame : je dois m'absenter dix minutes
Elle prend le billet et partie de l'accueil, Joy s'empara du micro
J : ceci est un message perso-professionnel, la personne à qui il s'adresse se reconnaîtra, j'en suis sure, je te donne deux minutes pour pointer ton joli cul à la réception sinon ça va mal aller pour toi ! Et crois-moi, ce ne sont pas des paroles en l'air !
Elle reposa le micro et se retourna vers Simon
S : là c'est sur qu'il va rappliquer en courant !
J : il a plutôt intérêt
Au bout de quelques longues secondes, Largo apparut enfin
L : on se faisait du souci ?
J : Largo tu sais que je n'aime pas ça !!! et tu sais aussi que de nombreuses
personnes
L :
veulent ma peau, oui, je sais, mais je n'allais pas acheter vos cadeaux
de Noël devant vous quand même !
S : des cadeaux ?
L : et ben oui !
J : ça n'excuse pas ton attitude Largo, j'étais très inquiète
!
L : ne t'énerve pas ! tu vois
il ne m'est rien arriver alors ça
ne sert plus à rien
J : si tu recommences, tu vas sérieusement avoir à faire à
moi !
Puis elle s'en va
S : avoue que tu n'attends que ça !
J : tu trouves aussi que j'ai un joli cul ????
S : oh oui ! Parfait !
Mais dit moi, et pour cette histoire de cadeaux
??
ils rejoignirent le hall du centre commercial qui menait au parking, Joy ouvrait l'il comme à son habitude quand elle croisa un homme cet homme, elle le connaissait elle le reconnaîtrait entre tous
S : Joy ? Ça ne va pas ???
Joy ????
J (sortant de sa bulle) :
si si
tout va bien Simon
L : quelque chose te tracasse ?
J :
non
allez à la voiture, j'arrive
S : tu vas faire quoi ?
J : moi aussi j'ai deux trois bricoles à acheter, alors autant en profiter
!
L : tu sais que tu mens très bien !
S : si bien qu'on a même pas vu que tu mentais !
J : allez à la voiture je vous dis ! Je n'en ai pas pour longtemps.
Joy leur lança un regard relativement autoritaire que les deux hommes connaissaient, et ça voulait dire qu'il valait mieux obéir.
S : ok
on y va, mais si tu n'es pas de retour dans 5 min on vient te chercher.
J : 2 minutes me seront suffisantes
partez !
Largo et Simon n'eurent pas d'autres choix que celui de partir, alors ils rejoignirent
la voiture pendant que Joy suivait cet homme dans le centre commercial.
Il ne s'était pas aperçu qu'il était suivit, il s'arrêta
devant une caisse pour faire la queue. Tout de suite, Joy se plaça derrière
lui. Elle attendis qu'il soit divertit par les écrans de télévision
accrochés aux murs du magasin pour fouiller dans la poche de la veste
d'une main habile. Elle en retira un portefeuille dans un sourire de triomphe
avant de partir en sens inverse.
******
parking
S : te revoilà, tu as été vite !
J : c'est bon, on peu partir !
S : tu as acheté nos cadeaux ?
J : c'est une poupée gonflable que tu voulais ??
L : allez, il faut que je rentre au groupe avant 17H, j'ai une réunion
et Sullivan va me tuer si je n'y assiste pas !
*****
Joy était assise depuis plus d'une demi-heure à regarder ce porte-feuille
droit dans les yeux, elle n'osait pas l'ouvrir. Mais il fallait qu'elle sache,
c'était plus fort qu'elle.
Elle s'approcha et le découvrit enfin
J : ...Francisco Paodrez
Ce non lui provoqua un frisson, en fait, elle connaissait déjà son prénom mais maintenant, elle avait une identité complète
J : age : 36 ans nationalité : Américaine menteur ! signe particulier : tatouage sur
NON ! il ne faut pas qu'elle y repense, elle range tout de suite la carte vraisemblablement fausse et va se servir un bon verre.
Toc toc toc
Joy à tout juste le temps de s'arranger un peu et cacher le portefeuille sous un coussin, puis va ouvrir la porte.
J : Simon ???
S : surprise ?
J : oui
mais
qu'est ce que tu
S : je peu entrer ?
Joy s'efface pour le laisser passer.
S : je voulais savoir si tu venais ce soir ?
J : tu ne pouvais pas téléphoner ?
S : non, je trouve ça trop impersonnel !
J : que veux tu ?
S :
savoir si tu va bien.
J : je vais bien ! pourquoi cette question ?
S : parce que ça fait deux heures que nous t'attendons au resto et que
tu es chez toi à ne rien faire, téléphone coupé
et j'en passe !
J :
S : Largo est passé voir au groupe si tu y étais et Kerensky passe
en revue les lieux louche ou traîne la CIA
J : je suis désolée
j'avais complètement oublier !!!!!
Simon sort son portable
S : Largo ! Je l'ai retrouvé tout va bien ne t'en fait pas tu veux venir ????
Joy fit de grands gestes
S : ha non ça va pas être possible, Joy va se coucher là quoi ??? Mais non !!!! Pour qui tu me prends à la fin ??? bon ok aller à demain !
Simon raccroche et regarde Joy
J : je suis juste un peu malade, je ne veux pas qu'il court le risque de venir
ici pour rien, il pourrait ce faire tuer sur le trajet
S : ho
et ta conscience de garde du corps en prendrait un coup
J : évidemment !
S : tu ne veux pas me dire ce qui ne va pas ?
J : tout va bien, rentre donc te coucher !
S :
tu ne parleras pas ?
J : pas même sous la torture !
S : alors je te laisse
Il l'embrasse sur la joue, passe la porte, mais revient sur ses pas
S : mais tu sais que tu peu venir me parler quand tu veux ! Et de ce que tu veux !
Elle referme alors sur lui après l'avoir gratifier d'un sourire. Elle s'appuya sur la porte et respira profondément, cette nuit allait être longue, elle le sentait
*******
lendemain matin, bunker
K : et tu ne sais pas ce qui ne tourne pas rond ?
S : non, pas un mot !
L : Joy est grande, laissez la faire sa vie !
S : tu ne t'inquiète pas plus que ça ?
L : bien sur que si, mais tu la connais, si on fouille trop elle se distance,
alors cette fois il faut y aller en douceur.
S : ouais
je dois admettre que tu as raison
L : bien sur que j'ai raison
K : au fait ! ActionWoman n'est pas encore arrivée ?
S : elle ne devrait pas tarder normalement
Dring, ..dring .. dring ..
L: allô?
Sullivan?
Calmez-vous, j'arrive tout de suite!
S : une réunion ?
L : non
la police veut me voir
ça à l'air urgent
S : je viens avec toi
L : Kerensky appelle moi discrètement dès que Joy arrive ok ?
K : la discrétion est ma meilleure amie !
Largo monte dans son bureau
L : bonjour, je suis Largo Winch, que puis-je faire pour vous messieurs ?
? : je sais qui vous êtes Monsieur Winch
je suis le sergent Frizz,
je suis chargé d'une affaire vous impliquant.
L : laquelle ?
Frizz : pourquoi une telle question ? Il devrait y en avoir plusieurs ?
L : parlez !
Frizz : Joy Arden travail bien pour vous n'est ce pas ?
L : que lui voulez-vous ?
Frizz : on commencera par lui lire ses droits, puis par l'amener au poste, là
elle sera jugée très rapidement, vous n'avez aucun soucis à
vous faire pour elle
S : jugée ???
L : qu'est ce que c'est que cette histoire ???
Frizz se dirigea vers la télé-magnétoscope
Frizz : je peux ???
L :
Il introduisit une cassette
Frizz : ce film à été tourné hier au centre commercial
" Grand Nord "
S : on y était !
Frizz : je sais, c'est comme ça qu'on vous à reconnus
mais
là où vous n'étiez pas, c'est après
regardez
On vit Joy se placer derrière un homme
Frizz : ces images ont étés prises par les vidéos-surveillance
Joy mis sa main dans la poche de l'individu, on la vit mettre le portefeuille dans sa poche et partir.
S :
ça alors
L : ce n'est pas possible Joy ne peut pas avoir fait ça !
Frizz : vous la reconnaissez pourtant ! C'est elle ! On la voit discuter avec
vous juste avant
.L'incident !
S : ce n'est pas son style !
L : ce n'est pas pour l'argent en tout cas
S : pardon ?
L : Joy ne manque de rien Simon
qu'est ce qui a pu arriver ?
Frizz : savez vous ou vit Melle Arden ?
L :
Frizz : nous allons la trouver quoi qu'il arrive
L : nous n'allons pas la cacher
elle doit avoir une bonne raison sinon
elle n'aurait pas fait ça !
Frizz : j'espère pour vous
La porte s'ouvrit
J : bonjour les gars, excusez-moi du retard mais j'ai eu un mal fou à
me
Frizz : Joy Arden, vous êtes en état d'arrestation pour vol. vous
avez la droit de
J : quoi ??? Mais qu'est
???
L : on va te sortir de là !
Frizz : si vous n'avez pas d'avocat nous vous en
S : t'en fait pas !
J : que
???
Frizz : on va aller au poste maintenant !
*****
La cellule est miteuse à souhait, et le grand type du coin lui fait de l'il sans parler du flic qui agite sa matraque devant son nez comme un porc.
J : j'ai le droit à un coup de fil !
Flic : ha ouais ??? Qu'est ce que ça peut me faire ???
J : c'est dans la loi ! Alors ne faites rien qui m'empêcherait d'accéder
à mes droits !
Flic : mais là tu es mal placée pour exiger quoi que ce soit !
J :
dix dollars !
Flic :
J : dix dollars et je téléphone !
Le flic la sortie de sa cellule et l'accompagna téléphoner
J : allo ??? Simon ???
S : Joy! Ne t'en fait pas, on va arriver...
J : il faut me faire sortir de là Simon !
S : on sait
attend, je te passe Largo !
L : Joy ?
J : je suis là !
L : tien bon, on arrive !
J : j'ai vécu pire, t'en fait pas
L : je vais payer la caution
J : je ne te demande rien, je peu la payer !
L : arrête un peu OK, on sera là dans une demi-heure
J : je vais retourner tenir compagnie à mon nouveau colocataire alors
à
tout de suite
Ils raccrochent
S : alors ?
L : ça à l'air d'aller, ce qui m'inquiète le plus c'est
" pourquoi a-t-elle fait ça ? "
S :
*******
Sortie de prison
J : merci les gars
c'est gentil à vous
L : c'est étrange que le type ne soit pas venu chercher son portefeuille
J : il avait une fausse carte d'identité, les flics le savaient, alors
c'était risqué pour lui de venir au commissariat
S : comment le sais-tu ?
J : sans importance
L : on a le droit de savoir non ?
J : non
L : Joy, si tu as des problèmes on veut pouvoir t'aider !
J : y a aucun problème ! On y va, je meurs de faim !
********
le soir même
Elle attendait devant cette maison depuis plus de deux heures, elle ne savait pas s'il viendrait, ou même s'il vivait ici réellement, mais c'était la seule piste qu'elle avait pour le moment.
? : Maria ! Maria vient par ici !
Une jeune femme apparue dans l'angle de la maison, puis rentra sous le regard d'un homme typé cubain. Il n'y avait plus de doute, c'était bien ici, mais ce n'était pas cet homme peut importe, celui là, elle le connaissait aussi elle fouilla dans sa mémoire pour se souvenir de son nom Paolo non Pedro ! Elle se souvient alors parfaitement de lui et d'elle il fallait qu'elle agisse ! Elle sort son arme.
Elle se faufile vers la maison, et regarde à travers un carreau, il
est en train de descendre à la cave, et elle le suit docilement.
Elle entre dans la maison sans faire de bruit, et arrive devant l'entrée
de la cave, elle entend des voix et écoute
Pedro : tu dois partir Francisco
ça deviens risquer pour toi ici.
Francisco : je sais, mais je n'en ai aucune envie
Pedro : maria partira avec toi
Maria : non !
Pedro : ne discute pas, tu partiras !
Maria : mais
Il lui donna une gifle qui résonna
Pedro : ne nous cause pas de problèmes !
Francisco : si les flics reviennent, ne leurs dit rien
Pedro : tu n'existes pas
Joy descendis, elle sentait qu'il fallais agir, avant qu'il ne parte. Elle pointa son arme dans leur direction et se fit voir.
J : on reste calme et on jette son arme
Pedro : mais
J : j'ai dit
on reste calme et on jette son arme !
.Tout de suite
!
Les deux hommes lancèrent leur 8 mm sur le sol
Francisco : qui êtes vous ?
J (descendant vers eux) : ne dit pas que tu ne me reconnais pas
ça
me déçoit
Maria :
Joy
Pedro : Joy ???
Maria : oh mon dieu...Joy...
Francisco : connais pas
Joy : on va faire un petit voyage de santé les mecs
montez !
Ils prirent tout l'escalier qui montait dans la maison, et sortirent rejoignant la voiture
J : montez devants, je vous ai à l'il !
Elle se plaça à l'arrière, braquant son arme sur les deux hommes à l'avant, maria allait monter dans la voitura quand Joy l'arrêta.
J : non ! pas toi Maria, reste
Maria : mais
Joy lui tend un papier avec un billet et une clé
J : prend ça et vas là bas, attend jusqu'à ce que je revienne,
tu peu avoir confiance en moi.
Maria :
merci
Puis la jeune femme s'en alla en courant à la recherche d'un taxi.
J : nous on y va !
Pedro : ou ?
J : roule ! Tu le sauras bien assez tôt.
Francisco : écoutez, on n'a rien fait nous
J : tu l'ouvres encore une fois et je te tue de sang froid
Le voyage se poursuivit calmement, le canon de l'arme tourné vers les deux hommes, ils roulèrent pendant plus de 6 heures en direction de l'ouest, ils étaient dans les campagnes profondes de l'amérique.
J : tourne à droite ! voilà on y est !
Une vielle maison se tenait droite devant eux, c'était un manoir ancien.
J : descendez, et restez tranquilles !
Elle les conduit à l'intérieur et les emmène à la cave, arrivé en bas, elle lève son arme derrière Pedro et l'assomme
Francisco : mais
Elle assomme l'autre aussi
J : là je serais plus tranquille pour vous attacher !
*******
S : alors cette réunion ?
L : Cardignac a essayé de convaincre le conseil de vendre Worldman société,
mais je leurs ai demandé de leurs laisser trois mois, on avisera par
la suite.
S : c'est un bon début
L : c'est même une victoire pour moi, une des plus belles !
S : en parlant de belle, tu n'as pas vu Joy ?
L ; pas depuis ce matin en la ramenant du poste, je regrette qu'elle ne veuille
rien nous confier
K : j'ai essayé de lui téléphoner, mais sans résultat
L : vous pensez qu'elle a encore fait une bêtise ?
S : espérons que non
K : je vais réessayer chez elle
Bip bip bip .
? : allô ?
allo ??? Joy ??? Joy c'est toi ???
K : qui êtes vous ?
La personne raccrocha
K : pas de temps à perdre, il faut aller chez elle !
Largo et Simon partirent plus vite que jamais, ils démarrèrent la voiture et filèrent en direction de l'appartement de Joy.
L : on frappe ?
S : non, on entre !
L : à trois
un
deux
on entre !
L'appartement était totalement vide, rien ne laissait paraître à une quelconque présence humaine, mis à part
L : je vais voir dans la cuisine, fait le tour par le salon
S : on est déjà dans le salon !
L : ha oui
faudra que je pense à l'augmenter un peut
S : bonne idée
L (dans la cuisine) : viens voir !
Simon arriva
L : des pattes sur le feu quelqu'un est ici !
Ils s'arrêtèrent un instant, écoutant attentivement les murmures de la maison et entendirent un bruit venant d'un placard, ils l'ouvrirent et pointèrent leurs armes vers une femme.
L : qui êtes vous ? Et ou est Joy ?
Elle ne répondis pas, Simon la sortie du placard et la regarda dans les yeux
S : nous sommes des amis très inquiets pour Joy, savez vous ou elle
est ?
L : Dites-nous au moins votre nom.
Femme : maria
je m'appelle maria
L : moi c'est Largo et lui c'est Simon, nous allons vous conduire au groupe
W avec nous, n'ayez pas peur.
Maria : vous êtes les amis de Joy qui sont sur la photo ?
Elle désignait un cadre avec cette photo qui avait été prise pour son anniversaire
L : oui.
Maria : alors je veux bien vous suivre
Simon la regarda de haut en bas, elle portait des fringues sales et un peu déchirés.
S : vous allez vous changer avant, vous allez prendre des vêtements de Joy, ils vous iront sûrement
********
quelque part
dans un manoir
Les deux hommes commençaient à se réveiller, leurs têtes étaient lourdes mais les évènements se remirent en place d'eux même, Joy les regardaient avec mépris depuis l'escalier en bois sur lequel elle était assise.
J (s'approchant) : on se réveille !
Pedro : qui es tu ?
J : ça va te revenir
Francisco : Maria à dit vous reconnaître, ..Joy !
mais je
ne vous connais pas
J : si tu me connais
ne t'en fait pas pour ça, la mémoire
va te tomber dessus !
Pedro : Dites-nous ! Sinon à quoi ça sert qu'on soit là
?
J : vous êtes là pour souffrir, pour confesser et pour peut être
mourir
ça dépendra de vous
Francisco : que doit-on faire ?
J : avouer !
Pedro : avouer quoi ?
J : vos crimes, vos meurtres, vos trafics
Pedro : on est blancs comme neige !
Elle lui décrocha un directe du droit avec l'arme dans la main
J : te fous pas de ma gueule ! Ok ?? Plus jamais !!!!
Pedro : Joy
Joy
ça commence à me dire
oh merde
!
J : tu te souviens ?
Pedro : petite garce tu vas
Elle lui décrocha un autre coup
Francisco : dit moi
je ne me rappelle plus
Pedro : tu ne te souviens pas de cette môme ?
tu as changé
ma belle
Francisco : je ne me souviens plus
Pedro : Rappelle-toi, je l'avais trouvée
sur le bord d'une route
c'est ça ?
J : dans une station essence plus précisément
Pedro : tu portais un joli petit haut vert avec une très belle jupe,
tu étais divine
J : je n'avais que 15 ans !
Pedro : je t'en donnais moins, c'est étrange
Un autre coup partit dans sa direction
Pedro : tu sais que ce n'est pas ma faute, je n'ai fait que m'occuper de toi
J : en me confiant à Francisco ?
Francisco : je me souviens
c'était toi ??
ça oui, tu
as bien changé
Pedro : on s'est occupé de toi
J : je ne dirais pas ça comme ça !
Pedro : pourtant c'est ce qu'il s'est passé
J : arrête de te foutre de moi ou c'est une balle dans la cervelle que
tu va recevoir !
******
Bunker
Largo : Racontez-nous tout
Maria : Joy m'a juste donné son adresse et m'a demandé de l'y
attendre, c'est tout
L : mais ou est-elle ?
Maria : je ne sais pas
S : en ce moment elle semblait préoccupée, vous ne sauriez pas
pourquoi par hasard ?
Maria : non.
L : je ne vous crois pas !
Kerensky décida de les interrompre
K : parfait, selon votre emprunte vocale, votre visage et vos empruntes manuelles,
vous êtes Maria X, vous n'avez jamais donné de nom de famille ?
Maria : comment
???
K : les bureaux du FBI sont plus faciles d'accès que l'on ne le croit
Maria :
K : vous auriez été arrêtée pour possession de drogue,
d'arme, tentative de suicide selon votre dossier médical
à
5 reprises
S : vous vous êtes loupée ?
Excusez-moi
Maria : vous ne savez rien de moi
L : vous êtes une amie de Joy, sinon elle ne vous aurait pas confié
son appartement.
Maria : oui, Joy est mon amie
L : alors dites nous ou elle est
Maria :
L : c'est pour son bien
Maria : vous ne comprenez pas
L : on ne demande que ça
Maria :
je suis désolée
S : on ne veut pas qu'elle ait de problèmes avec la justice
K : oh mince
L : quoi?
K: venez voir par-là...une photo datant de 1990...dans les dossiers du
FBI, on dit qu'ils n'ont pas réussit à identifier l'autre femme
L : c'est elle
Joy !
S : aucun doute
L (revenant sur maria) : vous la connaissez depuis longtemps !
Maria : ça fait 12 ans que je ne l'ai pas vue
L :pourquoi cette photo est-elle dans les dossiers du FBI Kerensky ?
K : je cherche, mais apparemment la CIA s'en ai mêlé
Maria : la CIA ??? wow
S : probablement le père de Joy, il ne devait pas vouloir voir sa fille
apparaître sur des dossiers
L : ou Joy elle-même
K : elle n'a pas le niveau pour ça, elle est douée, mais pas à
ce point
Largo retourna son attention sur Maria
L : dites nous ce que vous savez !
*****
Manoir
Pedro : ma chérie, ne t'énerve pas
dis nous ce qu'on doit
faire et on le fera
J : la fermer pour le moment !
Pedro : pourquoi ?
J : je réfléchis à ce que je vais faire de vous
Pedro : et ?
J : je pense que je vais vous tuer !
Francisco : pourquoi ?
J : pourquoi ??? Pourquoi ??? Tu en as de bonnes de questions toi !!!! Tu préfères
que je te remette à la police ?
Pedro : pourquoi pas.. ;au moins ils ne nous tueront pas
J : pas sur, la peine de mort est valable dans cet état ! et puis je
n'ai pas envi de remettre tout ça sur le tapis
Pedro : alors laisse nous partir et on oubli tout
J : Fous-toi de ma gueule, je veux vous entendre me demander pardon !
Pedro : jamais, on n'a rien à ce reprocher !
J : oh que si !
Pedro : tu es venue, et tu as accepté les règles, alors tu ne
peux t'en prendre qu'a toi
Elle les assomma tous les deux, les attacha plus solidement pour se passer les nerfs, et monta se reposer dans le manoir, il fallait qu'elle réfléchisse.
******
Maria : elle a emmené Pedro et Francisco avec elle
S : ou ?
Maria : je ne sais pas
L : qui sont ces types ?
Maria :de vielles connaissances de Joy.
S : elle ne nous en a jamais parlé
Maria : pas étonnant, elle ne le fera jamais
L : que va-t-il se passer ?
Maria : elle va les tuer.
S : quoi ??? Mais non !!! Joy ne va tuer personne !
Maria : si, elle va les tuer, j'en suis persuadée
L : pourquoi ? que lui on-t-ils fait ?
Maria : ça ne vous concerne pas
S : on doit savoir, pour l'aider !
Maria : je ne trahirais jamais ma sur
S : vous êtes très proches on dirait ?
Maria : en effet, on l'a été, et on le restera pour la vie
L : c'est pour son bien qu'on fait ça, vous devez nous aider
Maria : moi aussi je fais ça pour son bien !
S : comment ?
Maria : en les tuants, Joy va enfin être libérée, elle me
l'a souvent dit ! Et maintenant c'est chose faite !
L : dites nous ou la trouver !
Maria : alors ça je n'en sais rien !
Simon s'écarta un peu avec Largo
L : elle ne dira rien de plus
S : elle ne sait pas ou ils sont, mais elle sait pourquoi ils y sont !
L : tu as raison, reste ici et parle lui, je vais voir Kerensky pour voir ou
en sont les recherches.
S : quoi ? Tu me laisse ici ? Seul ? Avec une superbe jeune femme ? Et tu n'as
pas peur ???
L : je sais que tu peu te comporter en homme quand la situation l'exige
S :
tu es sur ???
Largo lui sourit
L : on doit retrouver Joy Simon ! c'est très important
S : je sais
Puis Largo partit
S : bon on va tout récapituler ok ? mouais
**************
Joy regardait par la fenêtre, attentive toutefois au moindre bruit présent dans la cave, mais il n'y en avait pas. Elle pensait simplement à sa vie, elle faisait le point, il faut dire que depuis qu'elle travaillait pour Largo, elle n'avait pas à se plaindre, juste une balle dans le bras ou le ventre de temps en temps mais elle était presque heureuse presque ce passé la tourmentait toujours, ne pouvant en parler à personne, elle était la seule avec les principaux intéressés à savoir la vérité. Elle retourna au sous-sol, ils étaient toujours évanouis, avec faiblesse, elle s'assit sur les marches et ne s'aperçu pas de la larme qui coulait le long de sa joue.
***********
S : je vous en pris, vous ne nous aidez pas là !
Maria : je suis désolé, mais la seule personne que je veux aider
est Joy
S :
vous vous connaissez depuis quand exactement ?
Maria :
Joy venait de fêter ses 15 ans
S : comment l'avez vous connue ?
Maria : on nous a présenté
S : mais encore ?
Maria : vous ne saurez rien de plus de ma part !
S :qui sont ces types ?
Maria : Francisco et Pédro
S : ça on le savait déjà
mais que représentent-ils
pour Joy ?
Maria ne tenait plus, elle se leva et fit les cents pas, elle était vraiment tourmentée, à la limite de pleurer. Simon essaya de la calmer en posant un bras tranquille sur les épaules de la jeune femme, mais elle s'en dégagea.
S : nous sommes du bon côté de la barrière, croyez-nous
Maria : je vous crois
S : alors venez vous assoire, buvez un coup si vous voulez, manger un peu pour
reprendre des forces, mais calmez-vous, je vous en pris.
Maria bue et mangea un peu sous le regard de Simon, puis se sentie plus en confiance, elle s'affaissa dans le canapé moelleux, et se détendis
S : que pouvez vous me dire ?
Maria : ce n'est pas à moi de le faire, d'ailleurs ça n'aidera
pas à les retrouver, je peu juste vous dire que ces hommes ont fait souffrir
Joy
plus que son propre père n'a pu la faire souffrir.
S : vous connaissiez son père ?
Maria : non, elle m'en a juste parler un soir, voila, c'est ce que vous avez
à savoir
S : ça ne nous aidera pas.
Maria : je suis désolée.
S : pas autant que moi
********
L : Kerensky ?
K : ha Largo tu tombes bien ! Je poursuis les recherches pour savoir ou ils
ont pu aller, malheureusement Joy est assez imprévisible, bien que sur
le coup de l'émotion, je pense qu'elle est aller dans un endroit qu'elle
connaît bien.
L : tu as fait un recensement ?
K : j'ai réuni les lieux familiaux, ils sont peu car Joy n'a pas énormément
de famille, puis les planques désaffectées de la CIA que Joy à
fréquenter autrefois
J : ça donne quoi ?
K : une liste de 20 sites possibles, mais en réduisant les recherches
à l'Amérique, on arrive à 12, ce qui est déjà
pas mal.
L : pour la suite ?
K : c'est là que ça devient intéressant, regarde, je viens
d'obtenir le numéro de la plaque d'immatriculation de ce Francisco, de
nom complet Francisco Paodez, je l'ai retrouvé en combinant l'adresse
qui était dans les fichiers de police grâce au portefeuille
et devine quoi ?
L : tu vas me le dire !
K : exact, il se trouve que cette voiture à franchit un radar sur la
route qui les a photographiées, regarde !
L'image apparue sur l'écran géant, deux hommes à l'avant et une ombre à l'arrière du fait de l'inclinaison de l'angle de la photo.
L ; c'est eux, j'en suis sur !
K : moi aussi.
L : ou cette photo a-t-elle été prise ?
K : sur la route 52 allant vers le Minnesota, à trois heures du matin.
L : au Minnesota ?
K : ce qui limite notre plan de recherche, regarde sur cette carte !
La carte apparue
K : Les points rouges sont les lieux localisés ou pourraient ce trouver
Joy, tu enlève tous ceux qui sont derrière elle du Minnesota à
ici, même derrière nous.
L : il n'en reste que trois.
K : exact, une maison qui appartenait à sa grand-mère et qui est
rester vide depuis la mort de celle ci, un manoir sur la route 842 allant vers
le sud qui lui a servi de planque pour échapper à un meurtrier,
et une bicoque sur une plage au bord d'un lac qui semble lui appartenir, mais
elle n'y est jamais aller, enfin, pas que je sache.
L : les trois sont loin, je vais faire préparer le Jet.
Largo sortit son portable
L : préparer le jet on s'envole pour le Minnesota, oui à tout de suite.
Pendant ce temps Kerensky composa le numéro de Simon sur la console
K : Simon, on pense l'avoir localisée, Largo s'apprête à
partir
S : ok, j'arrive,.. Qu'est ce qu'on fait de Maria?
L : elle reste ici et on la fait surveiller pour ne pas qu'elle se sauve. Elle
a parlé ?
S : je te raconterais en chemin.
L : dans dix minutes au parking
Kerensky tu restes là !
K : comme toujours, je vais poursuivre mes recherches.
**********
Un des deux hommes commençait à ce réveiller, attiré
par les mouvements qu'il faisait, l'autre le suivit de près. Ils ne mirent
pas plus de cinq secondes pour ce souvenir de l'endroit ou ils se trouvaient,
mais surtout pourquoi.
Joy s'approcha d'eux, toujours son arme à la main.
Francisco : alors ? Que comptes tu faire ?
Pedro : j'espère que tu as changé d'avis.
Joy : jamais
Francisco : écoute
le temps à passer et
J : et je n'ai pas oublié, je ne pourrais jamais oublier, en plus comme
j'ai pu le voir, vous avez toujours Maria.
Pedro : elle nous est rester fidèle elle au moins
J : normal, elle n'a personne vers qui se tourner, vous avez tué toute
sa famille ! Y en a-t-il d'autre comme elle ?
Pedro : non
J : pourquoi je te croirais ?
Pedro : je ne sais pas, mais après le problème qu'on a eu avec
toi on a du partir
J : je sais, je ne vous ai jamais retrouvé. Il m'a fallut plus de 12
ans pour vous remettre la main dessus !
Francisco : dis nous ce que tu veux de nous.
Joy commençait à perdre la tête, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait, juste qu'ils payent, mais ça serait trop facile pour eux, et ce n'était pas une meurtrière quoi que quand elle se trouvait face à eux elle pourrait facilement monter son arme à leurs visages et les tuer
J : avouez !
Francisco : on ne nie pas, nous sommes tous les trois au courant de ce qu'il
s'est passé, mais tu dramatises tout
J : je dramatise ??????? Vous trouvez que je dramatise tous les deux ???? C'est
pas vous qui avez étés à ma place pendant ces six mois
! C'est pas vous qui avez enduré toutes vos saloperies ! C'est pas vous
qui dormiez à même le sol dans la cave
pour le peu qu'on dormait
vous
n'êtes que de salles ordures, pire que tout ce que j'ai connu dans ma
vie ! Je n'étais qu'une enfant !
Francisco : ça c'est pas de notre faute ! Tu avais l'age que tu avais
et on n'y pouvait rien !
J : même ! Les autres ne le méritaient pas non plus ! Personne
ne le mérite !
Francisco : tu nous as demandés de t'aider, tu as voulu rester, on a
accepté
J : c'était avant de tout découvrir
Francisco : tu sais que ton père t'aurait tué s'il avait su !
J : oh que non ! Il a peut être favorisé l'effacement de ce passé,
mais il ne m'en a pas voulu, on en a même pas parlé
mais
j'ai appris au fil du temps que je n'avais rien à me reprocher !
Pedro : tu avais cas nous dire que tu voulais partir !
J : vous aviez tué Samia pour ça ! et comme si vous m'aviez laissé
Pedro : Samia c'était un accident
J : je sais que personne ne s'en allais vivant de cet enfer !
Francisco : ok..ok... tu as raison, tu as tout à fait raison! Tu peu
nous détacher maintenant ?
J : mais tu rêves ?? Je veux des remords !
Pédro : écoute, maintenant on est clins !
J : ça, ça m'étonnerait ! Je suis sure que Maria à
beaucoup de choses à raconter
. Et peu importe de toute façon
Francisco : le délai est dépassé
J : y a pas de délais pour ça
c'est
.C'est comme un
crime contre l'humanité !
Pédro : tu t'accorde beaucoup trop d'importance
J : non ! j'ai une vie maintenant ! Et je ne vous laisserais pas la gâcher.
Pedro : quel genre de vie ??? une ou personne ne te connaît vraiment ??
Nous on sait ce que tu as vécu !
J : ils m'aiment bien.
Francisco : c'est ce que tu disais de nous aussi
J : c'est différent, ils ne me font pas de mal !
Pédro : tu n'es pas le genre de fille à avoir des amis
tu
es insociable !
J : je bosse pour un des plus grands hommes de ce pays !
Pédro : oui
tu bosse pour lui
donc ça revient au même
qu'avec nous
J : ferme là !!!
Pédro : tu sais que j'ai raison, tu n'es bonne qu'a ça !
dis
moi, ce type
il voudrait pas de deux braves gars comme nous ???
J : je te dis de la fermer !!!!
Francisco : si tu voulais nous tuer, tu l'aurais déjà fait
qu'est
ce qui t'en empêche ?
J : rien !
Francisco : alors tue-nous !
Joy arma son arme et plaça le canon contre sa tempe, elle ne voulait pas montrer sa faiblesse, mais elle était incapable de tirer sans avoir lut des remord dans leurs yeux, si elle le leur disait, ils ne feraient rien paraître pour ne pas qu'elle tire elle était prise au piège. Elle se contenta de lui déboîter la mâchoire avec un coup de cross de revolver.
Francisco (grimaçant) : tu en es incapable
Elle attrapa un rouleau de scotch qui traînait dans les décombres de la cave et lui couvrit la bouche, puis déroula encore le rouleau pour scotcher la bouche de l'autre, ils avaient leurs têtes liées quand elle fit plusieurs tours de leurs cranes.
J : maintenant vous me laissez tranquille !
Elle monta à nouveau se réfugier dans la cuisine, elle trouva un sachet de thé qui traînait sûrement depuis la dernière fois qu'elle était venue il ne devait plus être bon, mais il lui fallais quelque chose ! Elle repensa à tout ce qui c'était dit dans la cave plus particulièrement à ses amis elle savait qu'elle n'avait aucun doute à ce faire sur leur sincérité mais ils avaient réussit à le lui mettre en tête. Elle voulait qu'ils soient présents maintenant, mais pas pour la juger, ni pour la dissuader, ni même pour s'expliquer, juste pour être présents. Puis elle pensa à son attitude, elle allait les décevoir, c'était sur elle partirait.
Au bout de plusieurs heures, elle finit par s'endormir
*******
Aéroport du Minnesota, dans le Jet
S : on commence par quoi ?
K : (par le portable allumé) allez d'abord à la cabane de pêche,
c'est un coin paisible, il y a des chances qu'elle y soit.
L : ok, continu les recherches, on reste en contacte.
Simon et Largo montèrent dans une voiture de location
S : j'espère qu'elle n'a pas fait de conneries
L : moi aussi, je ne sais pas ce qu'on fera sinon
S : que veux tu qu'on fasse si c'est le cas ?? On va pas la dénoncer
!!! C'est notre amie !!
L : je sais
je ne veux pas la livrer, mais elle si elle a commis un crime
je
ne sais pas Simon, je suis perdu !
S : tu arriverais à la dénoncer ??JOY ???
L :
bien sur que non
Ils en avaient pour une bonne heure de route jusqu'à la petite cabane, elle était enfoncée dans une grande forêt qui suivait un chemin boueux quand Kerensky les appelas
L : Largo winch.
K : c'est moi... elle est dans le manoir !
L : comment le sais-tu ?
K : j'ai localisé l'endroit grâce à un des satellites autour
de la terre, je lui ai juste fait faire un petit changement de trajectoire
la
voiture est là bas Largo !
L : ok, merci ! (il raccroche) Simon fait demi-tour, on va au manoir!
S : Kerensky est sur de son coup ?
L : ohhh que oui ! Il ne faut pas arriver trop tard Simon accélère
!
Après avoir fait un demi-tour un peu risqué sur le chemin, il appuya comme un fou sur l'accélérateur espérant arriver avant que Joy ne fasse une bêtise.
************
Manoir
Joy se réveilla mais ne bougea pas, recroquevillée dans son canapé, elle repensait aux moments joyeux qu'elle avait vécus avec ses amis, elle ne voulait pas les quitter, amis elle ne pouvait pas les entraîner dans ses histoires, c'était un principe ils avaient assez de problèmes avec la commission adriatique. Puis elle pensa plus particulièrement à Largo, son patron pour qui elle faisait tous les sacrifices de sa vie depuis plus d'un an, elle donnerait sa vie pour lui pour les autres aussi mais lui, il lui manquerait atrocement, et il ne saura jamais ce qu'elle a pu ressentir tout ce temps quand elle le voyait entouré de toutes ces femmes quand elle, elle restait dans l'ombre des portes. C'était peut être pas plus mal en fin de compte. Bien sur qu'elle pourrait passer sa vie à le protéger, mais ne deviendrait-elle pas folle à force ???
Elle ne bougeait pas, et n'entendait rien de ce qui se passait autour d'elle, il lui semblait entendre un murmure, mais n'y fit pas attention
********
La voiture arrivait dans l'allée, Simon se gara à plusieurs dizaines de mètres, mais il ne voulait pas effrayer Joy.
L : je passe par-devant et toi par derrière, fait le tour et rejoint
moi ensuite
S : ça semble calme
un peu trop
L : la voiture est encore là
S : ok
L : on y va.
Ils avancèrent d'un pas peu fier, tenant leur arme en se disant que si Joy les voyait comme ça elle penserait qu'ils la prennent pour une criminelle, mais le danger des deux hommes était présent, si la situation avait été inversée pendant ce temps il valait mieux être prudent
Largo s'approcha de la porte d'entrée, et tourna la poignée, il se mit contre le mur et poussa la porte. Une fois s'être assuré qu'il n'y avait pas de bruit, il entra et commença sa progression. Il passa près du salon, mais ne remarqua pas la forme qui gisait sur le canapé, étant tourné de l'autre côté il continua son chemin et trouva l'entrée de la cave ouverte. Il descendis les marches doucement.
Les deux hommes étaient endormis eux aussi, l'un avait une plaie ouverte
au front, l'autre sur la mâchoire, il s'approcha et pris leur pouls
dieu
merci ils étaient vivants !
Ne voyant pas Joy il remonta et continua d'explorer la maison.
Il avança dans le salon, et la vit
sur le canapé, les yeux
mi-clos, brouillés pas les larmes, les poings rentrés dans ses
manches tout contre son visage, elle regardait dans le vague.
L (s'approchant) : Joy
Elle ne réagissait pas. Il pris l'arme qu'elle tenait d'une main et la posa sur le côté, puis il la prit dans ses bras.
L : Mes dieux Joy tu nous as fait peur ! est ce que ça va ???
Elle ne lui répondis pas, elle semblait ne même pas s'être rendue compte de sa présence, pourtant elle pensait encore à lui.
Simon arriva dans l'encadrement de la porte.
L : elle ne réagit pas Simon.
Il s'approcha
S : elle est en vie !
L : oui ça je sais
mais elle m'inquiète
S : Joy on est là, parle-nous !
Joy sembla lever les yeux vers eux
L : Joy on va t'aider on est là pour toi tout va s'arranger !
Il la berça doucement dans ses bras, Simon alla chercher un verre d'eau quand elle fit alors surface.
J (se dégageant un peu) : L
Largo ???
L : je suis là, ne t'en fait pas.
J : qu'est
????
L : tout va bien maintenant
shuutttt
J : non !
Elle se leva et pris son arme sans que Largo n'ait eu le temps de réagir, elle se mit au fond de la pièce quand Simon revient avec un verre à la main qu'il laissa glisser sur le sol en se rendant compte de la situation
S : Joy ne fait pas ça !
J : faire quoi ?
L : tu vas t'en sortir Joy !
J : de quoi vous parlez ?
S : ça ne sert à rien de se sucider
J : c'est pas pour moi, c'est pour eux ! Laissez moi passer !
Elle braqua son arme sur eux, mais Largo s'avança, il savait que Joy ne tirerais jamais sur lui, d'ailleurs son arme tremblait. Quand il fut à sa hauteur elle lâcha l'arme sur le sol et s'effondra dans le bras de Largo qui la recueillit.
L : c'est finit maintenant
J : non
non ce sera jamais finit
L : je suis désolé que tu ais vécu tout ça
mais
ça s'arrangera
J : tu ne comprends pas
Largo lança un regard à Simon lui disant de les laisser seuls, il le prit bien et alla dehors pour prévenir Kerensky qu'ils l'avaient retrouvé et que tout allait plus ou moins bien.
Pendant ce temps, Joy s'était remise de ses émotions et avait séché ses larmes, elle était assise essayant de paraître fière devant Largo comme toujours, elle représentait la femme forte et sentait qu'elle ne devait pas se laisser aller
J :
je
je suis désolée Largo
L : ne le soit pas, c'est à moi de m'excuser, on a pas fait assez attention
à toi
J : c'est mon job de veiller sur toi, pas l'inverse
L : pas en tant qu'amis, chacun veille les uns sur les autres, et j'ai l'impression
d'avoir commis une erreur
J : tu n'en as commis aucune, c'est moi
j'aurais du les tuer bien plus
tôt
L : ils devront être jugés Joy
J : je ne veux pas avoir à les affronter
je veux juste oublier
L : tu pourras oublier quand tu auras fait ce que tu as à faire, en respectant
la loi.
J : tu ne comprends pas que face à eux je n'en ai rien à foutre
de la loi !
L :
qu'est ce qu'ils t'on fait Joy ?
tu peux m'en parler
J :
L : je ne te force pas, mais garder tout ça pour soi c'est pas très
bon
J : j'ai gardé ça pour moi pendant près de 12 ans Largo
L : alors il est peut être temps de parler non ?
J :
Joy se lève et regarde par la fenêtre
J : ces types sont des ordures
ils ne méritent pas de vivre
je
ne suis pas la seule concernée
L : Maria aussi ?
Elle le regarda
L : on l'a trouvée chez toi
J : elle vous a raconté ?
L : non, elle n'a rien voulu dire
J : il y en a eu d'autre que Maria également, on devait être une
dizaine
L : que s'est-il passé ?
J : ça remonte à loin
je
j'étais une jeune fille,
je devais rentrer chez moi à pied car le bus scolaire nous ramenant du
lycée avait eu un problème. Mon père n'avait pas voulu
venir me chercher et j'habitais loin. Je
je n'allais pas très bien
à l'époque, ma mère me manquait beaucoup et mon père
n'est pas le genre affectueux
mais je n'avais pas vraiment besoin de ça
!
L : tous les enfants on besoin de l'amour de leurs parents
J : peu importe
mon père m'a laissé me débrouiller
une fois de plus
j'étais pas bien et je ne voulais pas rentrer
alors j'ai fait un détour et je suis arrivée dans une station
essence
Elle fit une pause, Largo essaya de s'approcher d'elle mais elle s'écarta de la fenêtre pour aller vers la cheminée.
L : Excuse-moi
continu
J :
j'ai voulu faire grande
je me suis mise au bar et j'ai demandé
un coca
(elle rit un peu en se rendant compte du ridicule de la situation
qu'elle n'imaginait pas étant jeune)
puis un homme est venu me
parler, je l'ai trouvé très attirant
typé latino,
mal habillé, ma première impression était qu'il devait
être routier, mais il me plaisait bien
L : c'est un de ceux qui sont en bas ?
J : oui
Joy se rassit sur le canapé imité par Largo
J : il me posait des questions, et je lui répondais que j'en avais marre de chez moi, les trucs classiques de l'adolescence, que je voulais partir.. enfin, ça s'était pour l'impressionner et lui faire croire que je n'étais pas une gamine puis il m'a demandé si ça m'intéressait de venir faire un bout de chemin avec lui, il avait une fourgonnette avec des tags dessus je me souviens avoir trouver ça " cool ", quelle gamine j'ai été
Joy ne continua pas son histoire.
L : Joy tu n'as pas à te reprocher ce que tu as fait, tu ne pouvais
pas savoir
J : mais si j'étais simplement rentrée chez moi rien ne se serait
passé
L : mais ce n'est pas le cas, tu ne dois pas te le reprocher éternellement
J : je sais, mais
L : je sais que c'est dur
J : non tu ne sais pas à quel point
L : alors dis-le-moi
J :
L : Joy
tu sais combien je tien à toi, et rien de ce que tu diras
ne me fera changer d'avis.
J : rien ?
L : rien !
J :
ok
je te laisse le bénéfice du doute
alors
on est monter dans la fourgonnette, on a mis de la musique et je me sentais
bien. C'est alors qu'il a demandé si je voulais partir avec lui. J'ai
fait le tour de ma vie.. Le choix était rapide, mais je ne savais pas
ce qui m'attendait. Alors j'ai accepté et on est parti. Il m'a conduite
dans une maison dans l'est de l'Illinois, mais je n'ai vu l'extérieur
de la maison que deux fois
en y entrant et en ressortant
six mois
plus tard.
Largo se passa la main sur le front, il imaginait le pire et ses craintes allaient être confirmées, il se demanda s'il avait vraiment envi d'entendre les mots de Joy sortir de sa bouche, mais il devait être là pour elle.
J : j'ai d'abord été dans la maison, normale, je trouvais ça
chouette de vivre avec des plus vieux que moi sans mon père, mais au
bout de deux jour, j'ai voulu sortir en ville et on me l'a interdis, puis de
plus en plus on m'interdisait de bouger
et j'ai finit par faire la connaissance
du sous-sol.
J'y ai rencontré une dizaine de filles comme moi,
mais toutes majeures ou presque, elles étaient là depuis un moment.
J'ai compris que c'était finit pour moi et que cette cave serait mon
tombeau.
L (regrettant déjà ses mots) : et que s'est-il passé ?
J : a ton avis ? Tu t'en doute déjà n'est ce pas ?
Il lui pris la main pour la rassurer
J : alors tu penses bien dans cette cave j'ai subi ce qu'on peut faire subir à une jeune fille de mon age, même un peu plus, on était réparti à deux par cachots, deux mètres carré tout compris, je n'ai pas vu la lumière du jour pendant tout ce temps mais j'ai croisé un sacré paquet de gent
Elle s'arrêta, incapable d'aller plus loin dans ce qu'elle avait vécu là bas, le message était passé.
L : et comment en es-tu sortie ?
J : un jour la maison a pris feu, mais notre partie était isolée
par le béton. Maria était à l'étage et a été
embarquée avec eux dans leur fuite, ils nous ont laissés comme
ça, dans les gaz et la fumée. On s'est réveillé
à l'hôpital
les pompiers nous avaient trouvés toutes
inconscientes.
L : tu es rentrée chez toi ?
J :
oui
mon père s'est arranger pour que l'affaire ne s'ébruite
pas, il a effacé quelques dossiers, et a versé quelques sommes
d'argent, mais je n'ai jamais cessé de les chercher, comprend ce que
j'ai ressentit en l'apercevant dans le centre commercial
L : tout s'explique
J : mais ce n'est pas le pire du fin fond de l'histoire, je l'ai appris en entrant
à la CIA
ou plutôt en tentant d'en sortir
L : ce n'était pas à cause de ce type ?
J : oui, mais le côté décisif venait de cette affaire.
L : comment ça ?
J :
Largo
.tu te plain que ton père n'a jamais été
là pour toi
mais le tien ne t'a pas conduit tout droit dans les
pattes d'un pédophile confirmé au moins
L : quoi ?????
J : j'ai appris qu'il avait tout prévu avec son équipe, Francisco
était recherché et il était dans la région
mon père trouvait tous les moyens pour que je rentre à pied et
me surveillait non loin de là, il fallais remonter jusqu'à la
source d'après le rapport
. Alors il nous a pris en filature
mais
ils nous ont perdus
et il ne m'a jamais retrouvé
L : ho mon dieu
.
J : ...c'est moche hein ???
Largo se passa les mains sur les yeux, il n'y croyait pas
J : le plan avait une faille
un stupide accident sur la 42ème route
menant à L'Illinois
L : Je
je ne sais pas quoi dire
J : il n'y a rien dire Largo, ce n'est pas de ta faute
je n'aurais pas
du partire avec lui, mon père n'aurait jamais du m'utiliser comme il
l'a fait
et ces types n'auraient jamais du exister !
L : que vas-tu faire maintenant ?
J : je comptais les tuer
L : tu ne le feras plus ?
J : je ne sais pas encore
L : ne le fait pas, ça ne t'apportera rien.
J : je ne vais pas les laisser repartir gentiment chez eux non plus !
L : on peu aller au commissariat
J : non !
L : pourquoi ?
J : les preuves ont disparues
L : mais tu peu témoigner
J :
je ne veux pas remettre ça devant un tas de gent
L : Maria pourrait le faire alors !
J : ...maria ?
L : oui, elle était là !
J :
Est-ce qu'elle accepterait ?
L : même si je pense que c'est à toi de le faire, je pense que
Maria acceptera
J : de toute façon je ne peux pas, mon père c'est tellement bien
arranger pour que ça ne soit jamais arriver que personne ne validera
mon témoignage.
L : dans ce cas ça va être dur en effet
J :
Largo ?
L : oui ?
J : tu
.Tu ne m'en veux pas ?
Il se rapprocha d'elle et la pris dans ses bras
L : comment pourrais-je-t'en vouloir ?
bien sur que non
tu n'as
rien à te reprocher
J : je parle du fait que je ne vous ai rien dit avant
L : je comprends maintenant, et ce sera pareil pour les autres
J : je vais aller remercier Simon aussi
L : je m'occupe des deux gars en bas
J : merci
pour tout.
Il la serra encore une fois dans ses bras très délicatement et la laissa s'en aller.
Largo descendis à la cave et avant de réveiller les deux types, il leur décrocha de bons coups bien placer histoire de se défouler.
****
J : Simon ?
S : on dirait que tu vas mieux.
J : oui
c'est presque finit
Simon, je voulais te remercier, et te
demander pardon.
S : excuses acceptées ma belle
viens par-là ! (Il la prit
dans ses bras)
comme je suis content de te revoir !!!!
? : on m'oublis ?
J : Kerensky est là aussi ?
Elle pencha la tête dans la voiture et trouva l'ordinateur allumé avec la tête de Kerensky dans l'écran.
J : merci à toi aussi Georgi
K : ne nous refait jamais ça ! A cause de toi j'ai passé mon week-end
à travailler !
J : ravie de te revoir moi aussi
K : comment vas-tu ?
J : plutôt mieux
K : Maria voudrait te parler
je te la passe
Maria : ..Joy ???
J : je suis là.
Maria : que s'est-il passé ?
J : ils vont êtres jugés
est ce que tu te sens capable de
le faire ?
Maria :
je pense que oui
J : compte sur moi, je t'aiderais
Maria : tu m'avais manqué.
J : j'aurais aimé avoir été présente plus tôt.
Maria : mieux vaut tard que jamais.
J : merci
K : désolé de vous interrompre, mais je commence à avoir
faim
Maria, tu veux aller dîner ???
S : mais
????
Maria : pourquoi pas
S : KERENSKY !!!!!
K : à bientôt tout le monde
Il coupa la communication
********
de retour au groupe W, très tard dans la nuit
Le procès avait finit dans la journée, Francisco et Pédro avaient évidemment étés reconnus coupables, et ont étés incarcérés à perpétuité dans la prison d'état la plus rude de tous les états unis d'Amérique, se disant que la peine de mort était trop facile pour eux de toute façon, ils allaient vivre en prison ce qu'ils avaient fait endurer pendant tant de temps et ça convenait à tout le monde.
Tout le monde se retrouva dans l'appartement de Largo pour souffler un peu
Maria :
.c'est terminer
J : ça y est, tu vas pouvoir vivre ta vie !
Maria : tu as raison
L : si tu veux, tu peux rester ici un moment, on peut mettre un appartement
à disposition et tu peu travailler pour le groupe si tu en as envi bien
sur ?
Maria : c'est très gentil à vous
mais
L : tu ne veux pas ???
J : Maria, je sais que tu n'as nul part ou aller... reste, tu es la bienvenue
Maria : je ne voudrais pas déranger
L : si on te le propose c'est que ça ne dérange pas !
Maria : ..alors volontiers, je vous remercie tous pour ce que vous avez fait
J : moi aussi, je tenais à le dire lorsque vous étiez tous présents
alors
merci les gars
S : Joy nous dit merci ??? wow ce jour est à marquer d'une pierre blanche
K : retenez moi ou je sors les mouchoirs !
L :
Kerensky si tu allais montrer ses appartements à Maria ?
S : pourquoi Kerensky ? Je peux le faire moi !!!
K : mais c'est à moi que le boss à demander ! vous me suivez ?
Maria : oui, merci.
Kerensky sortit accompagné de Maria
S : ça ne va pas ce passer comme ça !!
Puis il sortit à son tour, laissant Joy et Largo seuls. Elle ne savait pas trop quoi faire à rester planter là, debout et se sentit mal à l'aise, Largo le remarqua tout de suite et essaya de la détendre.
L : au fait, il faut que je t'augmente !
J : en quel honneur ?
L (souriant) :
disons que
on est passé par chez toi
J : tu n'aimes pas la déco ?
L : je pensais que tu aimerais un plus grand appart
J : on a qu'à échanger !
le tien est suffisamment grand
pour moi toute seule sachant que je ne suis jamais chez moi et que je n'ai pas
énormément d'affaires
L : si tu ne veux pas, je ne te force pas !
J : qui a dit que je refusais ? Mais je n'ai besoin que d'un lit et d'une armoire,
une salle de bain et une cuisine, pas un château ! Cela dit si tu insistes
c'est
toi le boss !
Joy s'assit sur une des marches de l'appartement, Largo en profita pour enlever ses chaussures qu'il laissa traîner et baillât un bon coup
L : tu dormiras ici ce soir, il est très tard et tu es fatiguée
J : c'est un ordre ? (PS : excusez-moi
l'habitude
lol)
L : j'ai pensé que tu ne voulais pas te retrouver seule chez toi
J : c'est gentil
j'accepte
Largo parut surpris, c'était bien la première fois que Joy acceptait pour une autre raison que professionnellement.
L : je prendrais le canapé
J : pas question, c'est pas parce que je suis une femme que je dois laisser
le canapé ! je suis le garde du corps et c'est chez toi ici
L : c'est chez moi alors JE décide !
Elle se lève et lui aussi
J : tu veux te battre ?
L : ne me provoque pas !
Il essaya de l'attraper par le bras et de lui faire un croche pied, mais elle réussit à le surprendre avec son bras libre et le mis au sol en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire
J : comme toujours, c'est moi qui gagne !
L : Aide-moi au moins à me relever !
J : tu l'as bien cherché !
Mais elle tendis le bras car il faisait une drôle de tête suppliante, c'est alors qu'il la mit à terre en se relevant
L : je prends le canapé !
J : mais
L : tu veux chercher un autre travail ?
J : c'est du harcèlement moral !
L : c'est toi qui as voulu te battre ! .. Et ne compte pas sur moi pour t'aider
à te relever !
Joy se leva, mais fit tomber un vase qui était sur le bureau le contenu se vida sur le canapé
J : ben
bonne nuit Largo !
L : mais
J : tu l'as cherché !
ne t'en fait pas, je payerais le teinturier
L : je rachèterais un deuxième canapé comme ça on
aura plus besoin de se disputer comme des idiots !
J :
pas bête
L : si tu continu tu dors sur le paillasson !
J : hors de question, je suis une invitée !
L : tu change de bord quand ça t'arrange toi !
J : tu ne le savais pas encore ?
L : j'aurais espéré que ça épargnerais mon canapé
au moins
Ils se mirent à rire
L :
tu devrais aller te coucher, je vais juste ranger quelques papiers
et j'arrive
J :
ok
bonne nuit
L :
bonne nuit
En moins de temps qu'il n'en faut, ils avaient comme un accord décidé de partager le lit
Joy avança vers le grand lit dans lequel elle allait passer la nuit, elle se mit à l'aise en hésitant un peut tout de même, mais la voix de Largo raisonna dans les murs
L : sert toi dans l'armoire !
Elle alla vers celle ci et l'ouvrit, elle avait le choix entre une chemise de nuit féminine qui avait du appartenir à une des anciennes conquêtes de Largo, et les vêtements de Largo le choix fut rapide, elle se saisit d'une longue chemise de Largo en coton et la passa, puis se glissât doucement dans les draps, passa un bras sous l'oreiller et se recouvrit de la couette épaisse qu'elle remonta jusqu'au creux de son cou. Elle se sentait bien dans ce lit, peu à peu, elle se détendis et se laissa tomber dans le sommeil., envoûtée par l'odeur des draps
Largo était un téléphone avec Sullivan depuis déjà 10 minutes pour se tenir au courant des dernières affaires en cours, il marchait dans la pièce téléphone en main.
L : non John, je ne pense pas que ce soit une bonne idée pourquoi pas .si Cardignac ne nous met pas des bâtons dans les roues c'est parfait mais c'est moi le patron
Largo arrivait sans s'en rendre compte près de la chambre, son regard s'arrêta sur Joy, elle portait une de ses chemises, il sourit à cette idée.
Sullivan : Largo ???? Largo ??? A quoi vous pensez bon sang ???
L (chuchotant) : excusez-moi John
je peux vous rappeler demain ?
Sullivan : vous n'êtes pas seul ?
L :
Rmm
si.
Sullivan : même si je ne vous crois pas
bonne nuit Largo
L : bonne nuit John, à demain
Sullivan :
je la connais ?
L : bonne nuit John !!!
Il raccrocha puis resta un moment sans bouger à la regarder dormir de
loin, peur de s'approcher sans doute, elle ressemblait à un ange
Il se décida à avancer vers le lit, il repensait à sa vie,
il se plaignait de sa situation, mais au fond, en avait-il le droit désormais
??
non, elle avait vécu tant de chose que l'on ne doit jamais connaître,
elle avait enduré tant d'épreuves
il aurait aimé
avoir été à ses coter toute sa vie pour la protéger,
mais le passé était ce qu'il était
Il enleva sa chemise sans bruit et son pantalon, il allait se coucher en tee-shirt et caleçon. Il se glissa très lentement dans les draps, mais Joy ouvrit les yeux.
J (faiblement) : Largo ?
L : je ne voulais pas te réveiller
rendort toi
J : j'ai toujours eu le sommeil léger
Les yeux mi-clos, elle le regardait dans les yeux, il remonta la couverture sur ses épaules pour ne pas qu'elle ait froid
J : Largo est ce que je enfin est ce que ??
Largo se rapprocha d'elle
L : quoi ?
J : Est-ce que tu peux être là
??
Il s'approcha encore et la pris dans ses bras tout doucement
L : je serai là pour toi dès que tu auras besoin de moi
J (se blottissant) : merci
Largo, de sa main libre, il ne put s'empêcher de caresser les cheveux de Joy qui lui frôlaient le nez. Elle passa ses bras autour de lui sous la couette et reposa sa tête sur son torse. Elle se sentait bien et pouvait entendre les battements du cur de Largo, sa tête se soulevait en même temps qu'il respirait. Leurs jambes finirent par se mêler, et on ne put plus dissocier quoi était à qui il s'endormirent ainsi, dans les bras l'un de l'autre.
******
Au matin
S : ami du jour BONJOUR !
Simon passait chercher Largo comme la plupart des matins, il arriva devant le lit et trouva les deux amis enlacés dans tous les sens ils commençaient à se réveiller en entendant la voix de Simon
S : ça c'est ce qu'on appelle de la protection rapprochée !
L (endormi) : Simon ??
S : je passais juste, laissez tomber, et restez couchés ! Bonne journée
!
Il repartit aussi vite qu'il était venu, laissant Joy et Largo s'étirer doucement l'un contre l'autre.
L : bien dormie ?
J : depuis que tu as des responsabilités il ne t'arrive jamais de faire
la grasse matinée ?
L (saisissant le message) : bien sur que si
Cette fois c'est lui qui se blottit contre Joy, cherchant la chaleur qui s'était évacuée avec le mouvement des couvertures, il plaça une main sur son ventre en la tenant tout contre lui.
L : on ne pourra pas dire que tu ne fais pas ton travail
J : je suis en première ligne s'il arrive quoi que ce soit
L :
c'est un bon moyen pour passer le reste de la journée
J : Largo je suis si fatiguée que je pourrais dormir des mois
L :
je ne demande que ça
Il dit cela en la regardant somnoler, elle avait toujours les yeux fermés et se blottissait dans la couette et contre lui, elle finit par ouvrit les yeux et fut surprise de se trouver juste devant les siens. Elle se sentit tout de suite un peu gênée.
J : Est-ce que j'ai parlé à voix haute ???
L : oui
Largo eu comme un petit rire à sa remarque.
L : ça va ?
J : je pense oui
et toi ?
L : comment pourrais-je me plaindre ?
détend toi
tu es là
avec
moi
J : tu crois que
???
L : je ne te demande rien Joy, laissons le temps au temps, ça te ferait
peut être du bien
J : la plaie à cicatriser
ne t'en fait pas pour moi
L : comment je dois prendre ça ?
J : je ne sais pas encore
L : rien ne nous empêche de nous trouver dans le même lit n'est
ce pas ?
J : en effet, rien ne nous l'empêche
si ce n'est ma conscience professionnelle
L : alors tu es virée
J :
ça veut dire que je ne serais pas augmentée ?
L : tu peu toujours rêver !
J :
mais j'aime mon travail !
L : rien ne t'empêche d'être présente ou que je sois
d'avoir
une arme
même de t'en servir si tu veux.
J : c'est une alternative intéressante
ça veux dire aussi
que je ne suis plus sous les ordres de Simon ?
L : comme si tu avais déjà écouté ses ordres !J
: tu n'as pas tord
L :
alors ?
J : alors quoi ?
L : ben
J : ben quoi ?
L (riant): c'est une impression ou on ressemble à des gosses ?
J : impression partagée
Il lui remis une mèche de cheveux derrière l'oreille, elle était allongée sur le dos, et lui se tenait sur un coude, tourné vers elle désormais. Sa main continua le long de sa joue et effleura ses lèvres.
L : ..tu es si belle, si parfaite
J : ne dis pas ce que tu pourrais regretter un jour Largo
L : comment ne pas tomber sous ton charme une fois qu'on te connaît
même
une fois que l'on t'aperçoit
un regard et on sait
une phrase,
une journée, un an et on est convaincu qu'il n'y en a pas d'autre sur
terre
J : je te dois tant Largo
aussi bien en bonheur qu'en malheur, mais je
suis restée, j'aurais préféré te voir heureux avec
une autre que de ne plus te voir du tout
L : je suis désolé
je ne me rendais pas compte
J : ce n'est pas entièrement de ta faute, j'ai été distante,
je voulais te montrer que je suis compétente et pas seulement une aventure
passagère
L : tu es bien plus que ça
J : je ne crois pas
L : je te le jure
J : le nombre de fois ou j'ai vu revenir dans ta vie des femmes à qui
tu avais fait les même promesses
un jour se sera peut être
moi que tu croiseras à un carrefour, on se regardera dans le blanc des
yeux et on se rappellera les bons souvenirs
puis on repartira chacun de
notre côté
L : si j'avais su qu'en plus de ça tu étais une piètre
diseuse de bonne aventure !
J : ne te moque pas, on y croit peut être maintenant, mais je ne veux
pas entrer dans ce cercle qui réapparaît au moment ou on s'y attend
le moins, me rendre compte que nous avons changé et que nous ne nous
connaissons plus.
L :
c'est bien la première fois que tu parles de tes sentiments
envers moi
J : Profite-en !
L : je préfère parler que de t'écouter, ta conclusion me
semble
mauvaise
J : il n'y en aura pas d'autres
L : bien sur que si, on pourrait être heureux ensemble toute notre vie,
ça ne tien qu'à nous
J : et les autres ?
L : je me fous des autres
Joy sourit
L : quoi ?
J :
tu es un beau rêveur Largo winch
L : Joy
je
je t'aime, et ça tu ne pourras pas faire autrement
J :
L : je ne te demande rien, ne t'en fait pas
J : je veux être près de toi Largo
Il resserra son étreinte avec toute la douceur du monde, le sourire aux lèvres. Il la regarda longuement avant de se pencher vers elle et de l'embrasser tendrement. Toutes leurs craintes s'envolèrent pour laisser enfin place à ce qu'ils avaient tant refoulé tout ce temps.
J : je t'aime
FIN