" Si importante…3 "


Auteur : Sam_xf_sg1
Rating : PG-13, J/S R
Spoilers : Des références à l'épisode Enfants des Dieux et d'autres… Quelque part après Divide an Conquer (saison 4) et suite de " Si importante… " et " Si importante…2 "
Résumé : Sam attend une réponse qui ne vient pas…
Disclaimer : Cette histoire n'a été écrite que dans le but de divertir. Les persos ( à part ceux que j'ai du inventer pour les besoins de la fanfic : Grl Benington, Pr Kathleen Bakesley…) sont la propriété de Showtime… Je me demande pourquoi on finit par la connaître par cœur cette réplique ! ! :)
Note de l'auteur : Cette troisième et dernière partie est un peu différente. Plus réfléchie on va dire… :) J'espère qu'elle vous plaira tout de même. Ne pas archiver sans mon autorisation, merci :)

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Le major Samantha Carter contemplait le plafond de sa chambre depuis un bon moment. Cela faisait plus d'une semaine qu'elle n'avait plus besoin de réveil. C'était simple, elle ne dormait quasiment plus. La jeune femme avait tellement de mal à se concentrer sur son travail qu'il lui fallait beaucoup plus de temps qu'à l'accoutumer pour réaliser ses simulations. Elle rentrait à des heures impossibles et ne parvenait même pas à trouver le sommeil. Elle souffrait !

Carter passait des heures à essayer de comprendre comment les choses avaient pu en arriver là. Tout avait l'air si parfait… La distance mise à part. .. La scientifique avait beau retourné la situation dans tous les sens, elle ne parvenait pas à comprendre ce qu'elle avait bien pu faire de travers. Elle avait parcouru ses mails un par un, un nombre incalculable de fois. On ne pouvait y lire qu'amour et tendresse.
Cédant à son impatience, la jeune femme avait essayé de le joindre à plusieurs reprises et n'avait eu pour tout interlocuteur, que son répondeur. C'était à s'en rendre folle.
Elle avait pensé demander innocemment des nouvelles de SG1 à Janet mais celle-ci restait injoignable, que ce soit au travail ou à son domicile. Sachant le nombre de militaires sous les bons soins de son amie, Sam pouvait aisément comprendre son silence.

Soudain, elle se leva, déterminée. Il fallait qu'elle sache, qu'elle comprenne ! ! Même si cela devait la faire souffrir, elle devait savoir s'il l'aimait toujours.

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Trois jours plus tard :

Une faible fumée montait des braises encore incandescentes d'un feu de camps. Dans le lointain, la silhouette d'un homme se découpait dans les lumières colorées de la lente ascension du soleil. Il n'avait pas bougé depuis dix bonnes minutes, admirant le spectacle qui s'offrait à lui. Deux semaines. Deux semaines que lui et son équipe se trouvaient sur cette planète, aidant le peuple de cette dernière à reconstruire ce qu'un être sans conscience avait mis une heure à dévaster. Il leur faudrait des années pour effacer les cicatrices des villages et de leurs environs. Mais les blessures de l'âme, elles, ne guériraient jamais totalement. Elles se liraient toujours au fond des yeux des témoins de cette tragédie, comme un spectre qui viendrait voiler leur vision du futur.

Une présence se fit sentir…

D : Jack, déjà debout... ?

Le militaire resta silencieux.
L'archéologue vint s'asseoir près de son ami, se joignant à lui dans l'admiration d'une beauté qui s'était montré bien rare depuis ces derniers jours.

D : Dures semaines !
J(d'un air absent) : mmh
D : Et le Général nous attend à quelle heure ?
J : Dans trois heures. Nous devons attendre la relève.
D : Oui, j'ai deux ou trois choses à dire à nos remplaçants. ( Faisant un tour d'horizon du regard) Il reste tant de choses à faire ici…

Silence…

J (prenant une inspiration) : Je crois que je commence à ne plus supporter tout ça !
D (regardant O'Neill avec surprise) : De quoi parlez-vous ? !
J : Tout ceci ! Toujours arriver pour réparer les pots cassés sans pouvoir faire plus. Je veux dire, nous ne faisons que subir ! Nous n'avons aucun moyen d'anticiper ! Cela fait quoi ? Trois mois que nous connaissons les habitants de cette planète ! Nous avons tisser des liens avec eux, leur avons apporter notre savoir. Et pour en arriver où ? ! ! Dites-le-moi ! ! Nous n'avons même pas pu les défendre contre ce résidu de serpent ! !

Le docteur Jackson ne savait quoi répondre. Il se montrait très perturbé par le comportement de son collègue, lui, qui trouvait toujours un moyen de voir les choses du bon côté en plaisantant. Mais il fallait bien le reconnaître, ce Goau'ld avait eu une bonne longueur d'avance sur eux cette fois-ci. Lorsque SG1, accompagnée de deux autres équipes SG, avait franchi la porte des étoiles, le plus gros du désastre s'était déjà produit.
Une question trottait dans la tête de Daniel. Il voulait comprendre comment un homme de l'envergure de Jack pouvait en venir à dire de telles choses.
Ce dernier, comme s'il avait pu lire dans ses pensées, anticipa la question.

J(fixant toujours l'horizon) : Vous savez, j'ai vu pas mal d'horreur lors de mission. Et je ne parle pas que du programme " Porte des étoiles ". Au départ, on croit pouvoir rester indifférent. On retourne chez soit, on retrouve sa famille. On joue avec ses enfants. Leurs éclats de rire nous rappellent que la vie a aussi ses avantages, oubliant les regards de douleur qui ont croisé le nôtre. Puis un jour, on se regarde dans le miroir, et on s'aperçoit que nos yeux ont pris la même teinte que ceux que notre esprit avait tentés d'oublier. Et on comprend…

D : Je sais Jack…

En effet, Daniel avait aussi beaucoup perdu dans cette bataille qui était devenue la sienne depuis bientôt cinq ans. Il comprenait cette impression de perte de repère lorsqu'il sortait de la base et rentrait chez lui. Il n'y avait personne. Personne pour lui rappeler ce que pouvait être la "normalité ". Enfin, si elle existait…

Après, un moment :

D : Elle vous manque... ?
J (soupirant) : Atrocement…

Daniel laissa paraître un petit sourire. O'Neill s'en rendit compte.

J : Quoi ?
D : Rien ! ( Devant le regard insistant de son ami) Je repensais à toutes ces fois où je me demandais si l'un de vous allait finir par sauter le pas. C'était tellement flagrant !

J(se tournant vers Daniel, surpris) : Comment…
D (le coupant) : Je ne suis pas fou ! J'ai des yeux comme tout le monde. J'ai parlé avec Janet de ce qu'elle avait vu à l'aéroport. Mais je dois dire que ce qui m'a réellement mis la puce à l'oreille, c'est lorsque je vous ai surpris en train de bidouiller avec votre ordinateur portable. Les seules fois où je vous ai vu vous en servir, c'était pour prendre des photos de constellations à l'aide de votre télescope. Or, ce n'est pas à des centaines de mètres sous terre que vous allez pouvoir en photographier.

J : On se prend pour Sherlock Holmes ? ? ! !
D : Non, je fais juste attention à mes amis. Et puis, lors de ma dernière conversation téléphonique avec Sam, j'ai trouvé qu'elle savait plein de petites choses que Janet et moi n'avions pas encore évoquées.

J(un léger sourire) : Ok ! Je suis démasqué !
D : Ne vous inquiétez pas ! Je me tairais aussi longtemps que vous le souhaiterez et il en est de même pour Janet.
J : Je sais et je vous en remercie. (Reprenant un visage sérieux) A vrai dire, je n'ai même pas eu le temps de lui dire que nous partions en mission. J'espère simplement qu'elle va comprendre. Vu son affectation, les informations ne lui parviennent pas toujours. De plus, le doc est ici avec nous. Je la vois mal appeler le Général Hammond pour savoir pourquoi je ne lui réponds plus depuis deux semaines.

D : C'est assez ennuyeux, en effet.

Daniel ne savait pas trop quoi dire pour rassurer Jack sur le probable comportement de Sam. Elle connaissait le risque constant des missions et devait être morte d'inquiétude. Ni Sg1, ni Janet ne pouvait la prévenir. Cassy était chez des amis pendant les vacances scolaires et ne savait même pas que sa mère se trouvait sur une autre planète. Décidément, rien n'était facile.

D (se reprenant) : Ecoutez nous serons bientôt de retour et vous pourrez l'appeler pour tout lui expliquer. Et puis, (prenant un air coquin) je vous assure qu'il n'y a rien de mieux que les retrouvailles après un moment de séparation…

Le militaire éclata de rire à cette remarque. Il se sentait plus détendu.

J : Allez Danny Boy ! Allons rejoindre le campement avant que Kat ne se réveille et se mette à nous questionner. La dernière chose dont j'ai envie ce matin est d'une séance de psy à la " Bakesley ".

L'archéologue ne répondit pas. Il ne comprenait pas du tout où Jack voulait en venir. En effet, il ne connaissait pas la part active que la jeune femme avait prise dans la décision de Jack quant à la déclaration de son amour.


Tard dans la soirée :

O'Neill était épuisé et avait du mal à fixer son attention sur la route. Le debriefing avait prit des proportions sans bornes, s'étalant sur six heures de discussion. Ils n'avaient eu droit qu'à une heure de pause et Jack n'avait pas réussi à joindre Sam au téléphone. Soit personne ne savait où la trouver, soit elle était en déplacement. Il se demandait comment un endroit comme le Pentagone pouvait en savoir si peu sur les activités de leur personnel.

Jack gara sa voiture dans son allée et se dirigea vers la porte d'entrée. Chose étrange, le courrier ainsi que les journaux ne s'étaient pas entassés devant la porte comme à chacune de ses absences. Il rentra, perplexe.
Quelle ne fut pas sa surprise un décelant une faible lumière provenant du salon ! Il saisit son arme de service et se dirigea vers la pièce en question. Arrivé à destination, son cœur s'emballa. Il resta sans réaction, n'en croyant pas ses yeux.
Jack rangea son arme et fit quelques pas avant de s'agenouiller devant le sofa. D'une main hésitante, il passa le bout des doigts sur le visage angélique de la jeune femme qui se trouvait là, paisiblement endormie. Il se pencha tout doucement et posa tendrement ses lèvres sur celles Sam. Il se laissa bercer par ce doux contact avant de reprendre brutalement contact avec la réalité. Le militaire n'avait pas vu le coup venir et porta sa main à sa joue en feu.

S (avec une certaine colère contenue) : Je ne te permets pas ! !

Jack ouvrit et referma la bouche plusieurs fois mais aucun son n'en sortit. Il était stupéfait par ce qui venait de se dérouler sous ses yeux. Il était passé du bonheur à l'incompréhension la plus totale.
Sam se leva pour s'éloigner de lui et Jack en profita pour se redresser, les bras ballants.

J (sous le coup de la surprise) : Je… Je peux savoir ce qui me vaut un tel accueil ? !
S : Tu te moques de moi ou je me fais des idées ? ? ! ! ! Et c'est toi qui oses me poser la question ?
J (essayant s'approcher d'elle) : Sam, écoute…
S(d'un ton ferme) : Non, toi, écoute ! ! Je ne supporterai pas que tu joues avec moi ! Je ne suis pas une commodité, tiens-le-toi pour dit ! Maintenant, j'attends des explications !
J : Parce que, toi, tu ne m'en dois pas peut-être ? ! Je viens de me prendre une gifle et je ne sais même pas pourquoi !

Le ton n'avait de cesse de monter.

S : Si je comprends bien, tu ne donnerais pas simplement l'impression d'être stupide mais tu le serais vraiment !
J : Je ne te permets pas de venir m'insulter dans ma propre maison ! !
S : Ca tombe bien parce qu'elle restera la TIENNE !

Sur ce, elle alla prendre son manteau.
Jack la suivait du regard sans comprendre ce qui était en train de lui tombé dessus. Ces dernières semaines… Plus ça ! C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Son cerveau refusait de fonctionner et il n'arrivait pas à suivre le raisonnement de Sam.

J (d'un ton plus calme) : Et je peux savoir ce que tu veux dire par-là ? !

La jeune femme resta silencieuse un instant et se retourna pour lui faire face.

S : Que je préfère qu'on en reste là…

L'information eut l'effet d'une décharge électrique pour Jack.

S (se dirigeant vers la porte ) : Je refuse de risquer ma carrière pour un homme qui ne tient pas réellement à moi !

Le sang du militaire ne fit qu'un tour et en une fraction de seconde, il se trouva près d'elle. Il lui saisit les bras et la retourna.

J (la regardant avec sincérité) : Sam, ne fait pas ça ! Je t'assure que je ne comprends rien. Je viens de terminer la plus éprouvante mission que nous ayons eu cette année et la dernière chose que je voudrais soit que l'on se dispute. Je t'en pris, expliques moi ce que tu me reproches.

Sam était à bout de nerf et sentait les larmes lui venir aux yeux. Elle ne pourrait pas se retenir bien longtemps.

S : Ce qui ce passe, est que je n'ai pas eu de tes nouvelles depuis plus de deux semaines. Tu ne réponds plus à mes mails ni au téléphone. Que veux -tu que j'en pense ? !

Elle craquait.

S (en pleurs) : Lors de notre dernière conversation, nous parlions d'habiter ensemble. Tu disais que tu voulais que je vienne passer quelques temps chez toi à mon retour. J'ai fini par penser que nous avions été trop vite et que tu avais pris peur… Que tu voulais me quitter mais que tu n'osais pas me le dire !

O'Neill relâcha doucement la jeune femme et prit son visage entre ses mains.

J (tendrement) : Sam, si je t'ai demandé de venir vivre avec moi, c'est par ce que je le voulais. ( Il prit un instant avant de continuer). Si je ne t'ai pas répondu, c'est parce que j'étais sur une autre planète avec SG1 et Frasier depuis deux semaines.

La colère accumulée par la scientifique depuis plusieurs jour s'envola d'un seul coup pour laisser place à de l'appréhension.

S : Tout le monde va bien ? !
J (se voulant rassurant) : En ce qui nous concerne oui… Mais pas pour la planète que nous devions protéger…

Le regard de Jack se ternit à l'évocation de cette mission et Sam s'en aperçut. Visiblement, son compagnon était très perturbé par cette expérience. Ce dernier semblait tellement fragilisé qu'elle ne put réprimer l'envie de le serrer dans ses bras. Elle mit ses mains sur celles de Jack au niveau de son visage pour les faire descendre et passa ses bras autour de son cou.
Ils passèrent un long moment ainsi, chacun apaisé par la présence de l'autre.
C'était un moment de plénitude où l'un comme l'autre avait l'impression d'avoir atteint ce pourquoi il s étaient sur cette terre. Un sentiment d'accomplissement total…
Aucun d'eux ne ressentait le besoin de dire quoi que ce soit. C'était inutile…

Jack ouvrit les yeux et son regard accrocha un amas de valise qu'il n'avait pas remarquer dans un coin de l'entrée. Il s'écarta un peu de Sam pour l'interroger du regard. La voyant désappointée par son action, il formula sa question.

J : C'est tes valises ? !
S (retrouvant le sourire) : Oui !
J(perdus) : Je ne comprends pas ! Et ton affectation ? !
S (avec un sourire moqueur) : Tu sais quel jour on est Jack ?

O'Neill parut perplexe un instant, avant de comprendre et de laisser paraître un sourire à son tour. Il n'osait y croire.

J : Tu veux dire ? ? ? Que… Ca y est ? ? !
S (lui déposant un baiser sur les lèvres) : Oui, c'est fini !

Jack la saisit par la taille et la fit tournoyer. La jeune femme laissa échapper un cri de surprise qui fut suivit d'un éclat de rire. Il la reposa sur le sol et posa son front contre le sien.

J (tout doucement) : Le Général est au courant ?
S : Oui, je lui ai demandé d'attendre avant de le dire à tout le monde. J'ai prétexté vouloir vous l'annoncer moi-même. En fait, je voulais savoir d'abord où nous en étions tous les deux.

J : Et nous en sommes où ? !

Sam releva la tête et plongea son regard dans celui de Jack. Elle approcha son visage du sien sans hésitation et lui donna le baiser le plus tendre qu'il ait jamais reçu. Tout doucement, elle embrassa du bout des lèvres chacune de celles de l'homme qu'elle aimait. Puis elle lui déposa quelques légers baisers avant d'approfondir son approche. Jack se laissa faire, comme subjugué par tant de douceur. Après tout ce qu'il avait vu, c'était ce dont il avait le plus besoin.
Sam s'écarta de lui et lui porta un regard plein d'amour.
O'Neill était bouleversé par une telle démonstration d'affection. Il savait ce qu'elle ressentait pour lui. Mais le lire et le voir de ses propres yeux était totalement différent. Il ne voyait pas comment lui rendre la pareil. Si ce n'est en le lui disant…

J (la fixant avec intensité) : Je t'aime.

Le visage de Sam reflétait le choc qu'elle venait de ressentir à ses mots. Elle avait bien entendu ? Jack ne le lui avait jamais dit. Même par écrit…
Les larmes lui vinrent aux yeux.

S : Jack… (se ressaisissant) Fais-moi l'amour !

Sans rompre le contact de leurs yeux, Jack la prit délicatement dans ses bras. Sam posa sa tête sur son épaule et se laissa porter jusqu'à la destination tant attendue. Oubliant le pourquoi et les doutes de la vie, ils se donnèrent l'un à l'autre sans restriction.
Chaque son, chaque parfum, chaque sensation se gravait dans leur mémoire et dans leur cœur au gré de leurs caresses et de leurs baisers. Un seul désire les unissait : se fondre l'un en l'autre à jamais.


Quelques heures plus tard :

Les premiers rayons du soleil vinrent éclairer le lit où deux corps se trouvaient encore enlacés. Une paix indescriptible pouvait se lire sur le visage du couple. Moment magique…

Jack se réveilla le premier et contempla la femme qui était à ses côtés. Tout en replaçant une mèche rebelle de Sam derrière son oreille, il se disait que le chemin emprunté pour arriver à ce moment présent avait été bien long et bien étrange. Il avait entendu dire qu'il existe souvent, dans une vie, plusieurs routes qui nous mènent pourtant au même endroit. Mais la façon dont nous vivrons l'atteinte de ce même but dépendra de ce que nous avons apprit sur le chemin. En y réfléchissant, tous deux n'avaient pas choisi la plus courte ni la plus facile. Toutefois, une chose était sûre. Ils avaient appris ce que pouvait représenter ne serait ce que les plus petits cadeaux de la vie. Jack était bien décidé à profiter de ces avantages avant qu'il ne soit trop tard. Prendre les moments celui-là et les chérir tant qu'il pouvait.
Sa vie avait prit un nouveau tournant et il se devait de la prendre en main. Il était temps pour lui de tirer sa révérence à l'armée. Ses yeux avaient vu trop de souffrance. A partir de cet instant précis, il ne voulait plus que les ouvrir au bonheur qui se dessinait à l'horizon.

Fin