" Pardon " Auteur : Sam_xf_sg1 Ne pas archiver cette fanfic sans mon autorisation, merci ! ***************************************************
Malgré tous ses efforts, la scientifique avait beaucoup de mal
à distinguer la personne qui se tenait dans l'encadrement de la
porte. La luminosité provenant du couloir l'incommodait et ses
yeux d'un bleu profond en souffraient. _Ah
Bonsoir Matthew ! Je crois que je me suis assoupie. Quelle
heure est-il ? Matthew était un vieil homme qui se chargeait de la sécurité
de l'institut depuis des années. Dès l'arrivée de
la jeune femme, il avait été très paternaliste avec
elle. Séduit par sa gentillesse et son sourire. Comme celui qu'elle
avait à présent
Elle commençait à ramasser différents papiers afin
de les mettre dans son sac. Après avoir ôté sa blouse,
elle enfila sa veste et prit ses clés de bureau et de voiture.
Elle quitta la pièce, suivie du vigile et ferma la porte sur laquelle
on pouvait lire l'inscription suivante : Sam gara sa voiture et resta sans bouger, son état de fatigue
l'empêchant d'effectuer tout mouvement. Son corps manquait terriblement
d'énergie et ne lui obéissait plus. Elle pencha doucement
la tête sur le volant et plusieurs larmes vinrent rouler sur ses
joues. Les souvenirs étaient encore si présents. Comme imprégnés
en elle à tout jamais. Se noyer dans le travail l'avait aidé
pendant un moment mais l'intérêt qu'elle portait à
ses projets s'amenuisait de jour en jour. Après tout ce qu'elle
avait vu, le reste lui semblait si simple
Si monotone
Sam l'avait littéralement giflé et ce, aux yeux du Général
et de deux autres équipes SG. Son supérieur l'avait poussée
dans ses derniers retranchements et son respect de la hiérarchie
n'avait pas réussit à retenir le geste du Major. O'Neill
était allé trop loin !
Sam : Tu m'as tellement manqué papa ! Jacob : Je sais Sammy
Tu me manques aussi ! Sam : Ok (tout en séchant ses larmes ) Ils se dirigèrent vers la maison.
Sam (lui tendant l'une d'elles) : Tiens, fais attention, c'est chaud
Elle s'assit près de lui et une question lui traversa l'esprit. Son père rit à cette remarque. Sam esquissa un sourire. La jeune femme se leva et se dirigea vers la fenêtre pour regarder
le ciel. Un silence s'en suivit. Carter, surprise, se retourna vers son père. Le visage de Sam resta fermé, son regard perdu au-delà de la pièce. Jacob : Sam, nous avons de gros ennuis ! Je sais que ça doit te
demander beaucoup mais je sais aussi que tu comprends quelles peuvent
être les priorités. Jacob : Bien plus que tu ne pourrais le penser ! Après un moment de réflexion : La jeune femme rejoignit son père sur le canapé et déposa sa tasse sur la table basse. Sam : Comment va Daniel ? Sam : J'essaie de voir Janet ainsi que Cassandra le plus souvent possible.
Mais avec mon travail
Carter était excédée. Par le manque de sommeil,
par le sujet de la conversation
Le ton montait. Elle s'interrompit Jacob : Lui as-tu posé la question ? Elle était au bord des larmes. Jacob : Laissons cela de côté ! Vas te reposer quelques
heures avant que nous partions. La journée sera longue. Sam embrassa son père.
Daniel : Sam, j'espérais tellement que vous accepteriez ! Elle répondit à son étreinte. Ils se détachèrent l'un de l'autre. Des bribes de souvenirs parvenaient à Sam. Cet enthousiasme qui
s'emparait d'elle à chaque découverte renaissait après
des mois d'absence. Carter regarda son père avec regret. Puis se tournant une nouvelle
fois vers l'archéologue. Hammond ne put cacher sa surprise et sa satisfaction. Il avait toujours considéré Sam comme sa fille. Hammond : J'avais peu d'espoir de vous voir revenir. Il avait baissé la voix pour marquer son embarrassement. Hammond : Il m'a été très difficile d'accepter votre démission. Mais vous sembliez tellement décidée Vous étiez Vous êtes un excellent élément. Sam : J'en suis consciente ! Sam acquiesça de la tête. Hammond : Nous avons un gros problème avec les Goa'uld et votre aide ne sera pas du luxe. Nous vous expliquerons tout ceci en salle de briefing. A ce moment, quelqu'un cogna à la porte. Daniel venait de faire son entrée. Les deux amis sortirent du bureau de Hammond. Le Général se tourna vers Jacob. Tous deux éclatèrent de rire et le Tok'Râ reprit
la parole. Pendant ce temps, Sam et Daniel arpentaient les couloirs de la base. Elle laissa paraître un sourire forcé qui disparut aussi vite qu'il était venu. Sam : De toute façon, je ne pense pas que ma présence plairait
à tout le monde. Carter lui lança un regard étonné. Daniel continua. Un long silence s'en suivit. Sam : Comment va-t-il ? Sam s'arrêta. Daniel stoppa lui aussi. La jeune femme partit dans ses pensées. Ils reprirent leur route. Daniel avait prit un air malicieux. A ces mots, tous deux pouffèrent
de rire avant de passer le seuil de la porte de la salle de briefing.
Au son des rires, toutes les têtes présentes se tournèrent
vers eux. Teal'c réagit le premier. Il se leva et vint la prendre dans ses bras. Plus le temps passait, plus il prenait des habitudes terriennes. Sam : Merci Teal'c ! Mais vous savez, je ne suis plus Major maintenant L'inconnue se joignit à eux pour se présenter. Sam : Bien, si vous avez besoin de mon aide, je me ferai une joie de vous la donner. Carter se sentait de plus en plus confiante. Son travail était
encore reconnu et sa réputation n'avait pas souffert contrairement
à ce qu'elle avait pensé. Jack : Carter, heureux de vous voir parmi nous. Le ton de sa voix n'accompagnait pas la teneur de ses propos. Hammond et Jacob entrèrent à ce moment-là. Chacun alla s'asseoir. Jacob : Voilà, nous avons appris qu'Apophis vient d'acquérir une nouvelle arme. Celle-ci lui permettrait de détruire un vaisseau par l'utilisation d'ultrasons. Ces derniers donneraient naissance à une onde de choc qui mettrait hors service le système de navigation et de communication. Une deuxième onde serait alors produite mais en bien plus puissante, disloquant ainsi le vaisseau en morceaux Jack : Vous l'avez déjà vu à l'uvre ? Une chose ne changeait pas. Il était toujours aussi professionnel lorsque la situation l'exigeait. Jacob : Oui ! A mon grand regret ! Ils nous ont déjà causés pas mal de perte lors d'une tentative de sauvetage. Pour l'instant, elle se trouve sur une petite planète servant de camp de prisonniers. C'est en voulant les libérer que nous avons eu le malheur de nous retrouver nez à nez avec elle. Jack : Si vous n'y êtes pas parvenus, je ne vois pas comment nous pourrions vous aider. Jacob : Nous pensons que cette arme est un prototype et qu'elle pourrait être fabriquée à plus grande échelle. Daniel : Ca ne présage rien de bon Jacob : Plusieurs planètes sont actuellement sous notre surveillance et nous manquons d'homme. Le conseil a décidé qu'il y avait d'autres priorités. Jack : Attendez ! D'autres priorités ? ! Pourtant, d'après vous, cette arme est dangereuse ! Jacob : Oui, mais malheureusement, d'autres missions sont déjà en cours et nous ne pouvons pas nous permettre de les mettre en attente et risquer d'attirer l'attention. Le Général se tourna vers Carter. Jack : Pourquoi ne pas faire sauter l'installation ? Jacob : Parce que quelqu'un d'autre reprendra le projet pour Apophis. En fait, nous voulons qu'il croie à un disfonctionnement, une instabilité du système et que le projet soit abandonné. Vu sa patience, cela devrait vite le faire passer à autre chose. Sam : En gros, vous voulez que je sabote cette arme ? ! Jacob : Tu as tout compris ! Jack : C'est bien joli tout ça, mais on s'y rend comment sur cette planète ? Jacob : Par la porte des étoiles ! Jack : Pardon ! J'ai bien attendu ? ! Vous penser peut-être qu'ils vont nous accueillir avec le thé et les petits gâteaux ? ? Vous délirez ! ! C'est se jeter dans la gueule du loup ! Jacob : On peut dire ça comme ça ! Tous les regards se braquèrent sur lui. Jacob : En fait, le but est que vous fassiez prendre. Jack : Là, j'ai du loupé un épisode. Daniel observa son collègue. Il y avait quelque chose de spécial chez lui Son humour caustique était de retour. La présence de Sam devait y être pour quelque chose. Jacob : Certains prisonniers travaillent à l'intérieur du laboratoire qui est chargé de développer cette arme. Le seul moyen d'y avoir accès est d'être soi-même un prisonnier ! Sam : Donc, il faut que je me fasse capturer pour avoir accès à cette arme. Ensuite, je la modifie de façon à ce qu'elle explose lors de sa mise en route. Et après ? ! Jacob : Après, on profite de la panique et de la confusion provoquée par l'explosion pour te sortir de là ainsi que les autres prisonniers. Hammond (à Sam) : Je comprendrais que vous refusiez. Il y a de gros risques C'est à vous de décider ! Steevens : Je serais bien partie à votre place mais ça dépasse mes compétences. Jack : Une seconde ! Vous avez l'intention de l'envoyer là-bas toute seule ? ! Jacob : Non, ils ne comprendraient pas qu'une femme soit envoyée seule en mission et se poseraient des questions. Il faut que quelqu'un l'accompagne pour valider l'idée de la mission de reconnaissance. Teal'c : Je suis d'accord pour accompagner Samantha Carter. Jacob : En fait Il ne vaut mieux pas. Même si Apophis n'est pas sur place, beaucoup de Jaffas surveilleront le camp. Vous seriez trop facilement reconnaissable. Pour Sam, c'est différent. Le père de la jeune femme montra du doigt son propre front, faisant référence au signe du Jaffa. Jack : C'est donc moi qui l'accompagnerai ! Sam se tourna vers lui avec un regard interrogatif. Jacob : Bien ! ! Je vous laisse vous préparez. Sam et Jack n'avaient pas décroché les yeux l'un de l'autre, chacun essayant de sonder les pensées de l'autre. Daniel : Si vous n'avez pas besoin de moi, je vais retourner à
ma traduction
Daniel : J'ai justement une question à vous poser. Tout le monde se leva. Jacob : Sam, tu es sûre que ça ira ? ! Elle le prit dans ses bras. Le père et la fille se séparèrent et Jacob quitta la pièce avec le Général Hammond laissant Sam et Jack Seuls. Jack : Bon, si nous allions vous préparer ? Il l'accompagna sans un mot jusqu'à son ancien laboratoire. Quelques éléments avaient changé de place mais dans l'ensemble, les lieux étaient pareils à ses souvenirs. Carter se mit au travail, ressortant certains de ses rapports afin de se rafraîchir la mémoire. O'Neill, lui, prenait ce qu'elle lui disait et les disposait dans un petit sac. Sam : Je ne pense pas qu'ils me laisseront grand chose. Il me faut juste deux ou trois outils facilement dissimulables ainsi qu'un émetteur. Je trouverai le reste sur place. Jack : Il y a des chances. Carter laissa tomber un plan du réacteur à Naquadah. Jack : Attendez, je vais Mais Sam était déjà penchée et voulant saisir
la feuille, jack prit la main de la jeune femme par inadvertance. Carter
sentit un frisson lui parcourir le bras. Un sentiment qu'elle pensait
disparut refaisait surface. Un sentiment de bien-être
Jack : Il faut qu'on parle ! Il se dirigea vers la porte du labo et la ferma. Sam : Ah bon ? ! Et de quoi ? ! O'Neill prit une chaise et s'assit près d'elle. Jack : Carter
Je m'excuse ! Silence Sam reprit la parole tout en rangeant quelques dossiers qu'elle venait
de consulter. Carter se tourna vers lui. Sam : Alors pourquoi ? ! ! Pourquoi avoir commencé à me
traiter comme une incompétente ? Votre attitude a changé
juste après notre dernière mission sur P5S 381
O'Neill comprit tout de suite à quoi elle faisait allusion. Il se souvenait du moment où il lui avait ordonné de fabriquer cette bombe. Il savait qu'il l'avait profondément blessée. Les yeux de la jeune femme ne mentaient pas. Jack l'avait regardé s'éloigner, se maudissant pour ce qu'il venait de faire. Ce n'était pas l'ordre posait problème mais la façon dont il avait été donné. Sam de son côté continua. Le colonel avait le regard perdu dans le vide. Jack : Je ne m'étais pas rendu compte que j'allais aussi loin. En fait, c'est lorsque vous m'avez giflé que j'ai réalisé. Il retourna son attention sur Sam et celle-ci le regarda intensément dans les yeux. Sam : Vous m'avez humiliée devant tout le monde ! Elle venait de crier cette phrase et des larmes lui montaient aux yeux. Sam : Je pouvais m'attendre à ça dans l'armée, mais
de vous
Pas après quatre années de travail et de missions
! Pas après avoir dit que
O'Neill savait où elle voulait en venir. Jack : Mais c'est impossible. Il la fixait. Carter était de plus en plus perdue et le colonel cherchait ses mots. Jack : Je tiens énormément à vous
C'était
trop difficile pour moi
Faire comme si rien n'avait été
dit
Sam était prise entre le bonheur et la colère, ne sachant pas quelle attitude adopter. Sam : Ca, vous pouvez le dire ! ! Personne n'avait jamais été
aussi odieux avec moi ! Vous avez détruit ma carrière et
ce que nous avions ! Le ton montait encore. Jack : Que je n'arrivais pas à rester cinq minutes près de vous sans avoir envie de vous prendre dans mes bras ? ? ! ! ! Sam resta sans voix, choquée par ce qu'elle venait d'entendre. Jack, persuadé qu'il venait une fois encore de mettre les pieds dans le plat, décida qu'il était temps de partir. Il se leva et se dirigea vers la porte. Sam : Jack ! ! Il se retourna. Sam se trouvait juste derrière lui. Elle l'attrapa par le col et lui déposa un doux baiser sur les lèvres. Elle s'éloigna un peu mais O'Neill la saisit par la taille et la ramena à lui. Jack : J'ai un droit de réponse ! La jeune femme était sous le coup de la surprise et il en profita pour l'embrasser avec fougue. Après un long moment, ils se séparèrent par la seule nécessité de reprendre leur souffle. Jack : Désolé, je
Et elle l'embrassa de nouveau. Elle accompagna cette phrase de son fameux sourire. Jack sentit son cur
chavirer. Tout d'un coup, Sam éclata de rire. Jack, la regarda, intrigué. Jack : Sam ? ! Et son rire reprit de plus belle, rendant le militaire totalement désorienté. Et elle lui déposa un baiser. Il baissa les yeux et sourit en comprenant où elle voulait en
venir. Il s'accroupit et disparut une minute avant de se redresser. Et elle fit glisser le treillis de Jack jusqu'en bas en le regardant
avec provocation. Il se débarrassa de son pantalon et allongea Sam sur le bureau. Ils reprirent leur exploration sans aucune retenue, ôtant tout ce qui pouvait encore les séparer l'un de l'autre. Les caresses de Jack devenaient comme un feu brûlant sur la peau de Sam. Sam : Jack
J'ai envie de toi. Sam : Je te veux ! Maintenant ! Jack sourit en voyant dans quel état il était parvenu à
la mettre. A cet instant, elle le désirait plus que tout et cela
le remplissait de bonheur. Il ne pouvait qu'accéder à sa
requête.
Hammond : Sergent, essayez de joindre le PR Carter dans son ancien laboratoire s'il vous plait ! Ce dernier se pencha sur le micro : Quelque chose sonna dans le lointain mais Sam ne parvenait pas à
savoir quoi. Elle reprit peu à peu le sens des réalités.
Quelle douce réalité ! ! Elle était dans les bras
de Jack et il venait de partager la plus belle chose qui lui ait été
donné. La jeune femme resserra son étreinte autour de son
compagnon. Sam : Carter ! Sur ce, elle raccrocha. Sam : Jack ! ! Sam : Jack, réveilles toi ! ! Elle le secoua tout doucement, puis un peu plus fort jusqu'à obtenir
le résultat attendu. Il l'attira vers lui. Sam : Jack, je ne demande que ça mais nous sommes attendus dans
la salle d'embarquement ! O'Neill se leva d'un bon et commença à se rhabiller. Elle le retira et le lui lança avant de remettre son chemisier et sa jupe en vitesse. Jack : Je crois que je vais aimer le porter aujourd'hui ! ! ! Elle lui fit un sourire qui disparut presque aussitôt. Sam se dirigea vers lui et l'embrassa avant de sortir en trombe du laboratoire.
Arrivée à destination, elle trouva de quoi se changer pour
la mission Lorsqu'ils arrivèrent à la porte des étoiles, tous
deux avaient plus de trente minutes de retard. Sam décida de s'expliquer
et de prendre le retard à son compte. O'Neill avait bien assez
d'ennuies avec la ponctualité en temps normal. Hammond sembla accepter l'explication et la porte des étoiles fut activée. Le vortex se forma et après quelques dernières directives, les voyageurs furent fin prêts à partir. Jacob : Soyez prudent ! Sur ce, elle gravit la rampe. O'Neill allait la suivre mais il fut retenu
par le Tok'Râ. Jacob acquiesça.
A suivre |