LE JOUR SE LÈVE A PEINE
Auteur : Sha
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas. Je n'ai pas été payé pour écrire cette histoire, je ne l'ai inventée que pour divertir les fans de la série.
Épisode(s) : aucun
Genre : Nouvelle
Résumé : La chronique d'un combat pour la liberté
Note : Écrivez-moi pour dire ce que vous en pensez. Merci à tous pour les encouragements.
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J'ai embrassé l'aube d'été
Rien ne bougeait encore au front des palais
L'eau était morte.
Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois
J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et
les pierreries regardèrent
et les ailes se levèrent sans bruit.
Arthur RIMBAUD
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Ceci est extrait de la chronique des âges sombres, l'histoire d'une légende et d'un combat.
Les lueurs de l'aube pointent à peine sur l'horizon que déjà
les gardes chiourmes aboient leurs ordres et que pleuvent les coups.
C'est pourtant la meilleure période de la journée. Doux euphémisme.
Dans une heure, lorsqu'un soleil se sera levé, le camp deviendra une
fournaise et au lever du deuxième soleil, l'enfer passe pour un aimable
centre de remise en forme.
Oui j'arrive encore à avoir de l'humour.
C'est la seule chose qui nous reste.
Nous ne possédons plus rien. Tout a été détruit,
réduit en cendre, dévasté lors de l'attaque.
J'en ai seulement entendu parlé dans les récits.
Les anciens nous racontent l'histoire de la terre dans ces récits.
Ils les ont recopiés génération après génération.
Nous apprenons à lire en secret dans ces cahiers.
On dit que quand l'attaque eu lieu, personne ne s'y attendait. Ils avaient
une telle avance technologique que la guerre ne dura que cinq jours.
Selon les récits, 80 pour cent de la population mondiale fut tuée
lors de l'attaque.
Les autres, nos ancêtres, furent déportés sur d'autres planètes
pour y servir d'esclaves.
La légende raconte aussi que des personnes vivent encore sur Terre. Elle
dit encore qu'un groupe de guerriers a pu s'échapper et viendra mettre
fin à notre esclavage.
Les récits parlent de la terre d'avant, des animaux, des plantes et de
nombreuses choses qui nous paraissent extraordinaire et qui leur étaient
si banales.
J'en rêve très souvent, j'ai la tête rempli d'histoires.
Avec Tim, nous avons décidé de nous échapper.
Bien entendu, nous n'en avons parlé à personne. Les murs ont souvent
des oreilles. Certains, pour un petit privilège ou pour une ration plus
consistantes, seraient près à
vendre père et mère.
Nous savons que, dans deux jours, nos geôliers vont célébrer
une sorte de rite à leur dieu vivant.
Les gardes seront moins nombreux et surtout moins vigilants.
J'ai appris par cur depuis mon enfance les seules coordonnées
qui nous soient parvenues, celle de la terre.
Nous passerons l'anneau de lumière. Nous savons que si nous sommes repris,
c'est la mort qui nous attend.
Ce n'est pas grave. Au moins nous serons morts en essayant de reprendre notre
liberté.
...
Ça y est, nous avons réussi à leur fausser compagnie. Nous
attendons une journée avant d'aller à l'anneau.
...
J'entre les coordonnées. Personne à l'horizon. L'anneau s'éclaire.
Tim et moi nous nous regardons et sautons dans la flaque bleue.
Nous atterrissons de l'autre coté.
Au moment ou nous le franchissons, il y a comme un petit grésillement
et les lumières s'allument toutes seules.
Sommes-nous sur Terre?
Visiblement la porte est dans un bâtiment assez important.
Il n'y a plus grand chose a part une machine avec une plaque de verre lumineux
dans lequel s'inscrivent les signes de la porte.
Nous fouillons un peu les alentours, partout sur les portes est peint le chiffre
28. L'endroit ne nous semble pas dangereux et nous partons explorer chacun de
notre
côté...
Soudain, j'entends Tim crier.
Je me précipite, je passe une porte... Là, je suis saisi de stupeur
: au bout d'une immense, table comme attendant on ne sait quel rendez-vous,
deux orbites vides me regardent.
Mais qui était-ce ? Depuis combien de temps ce squelette est-il là,
trônant dans cette salle ?
Je me tourne : " Tim, ça va !"
" Ouais, c'est bon mais ça fiche la trouille."
Nous nous approchons prudemment du quidam.
Un objet a traversé son crâne de part en part, laissant un petit
trou net d'un coté et une béance déchiquetée de
l'autre. Sur ses lambeaux de vêtements, on distingue encore un
sigle et trois lettres : SGC.
Qu'est-ce que ça signifie ? Deux étoiles ternies sont encore visibles
sur ses épaules,
son bras décharné pend le long de ce qui devait être un
siège. Au sol, se trouve un objet
métallique corrodé de la longueur d'une grande main. Il semble
comporter une sorte de
poignée.
Comme tout cela est fragile, je viens de frôler ces morceaux de vêtements
et, tout est parti en poussière. Cependant, ma maladresse nous a permis
de découvrir de nouvelles coordonnées pour l'anneau. En effet,
sur le sol, au milieu de la poussière, se trouvait
un carré de papier blanc enrobé d'une drôle de matière
transparente, lisse et brillante. Dessus, à l'encre noire... quatre séries
de symboles.
Je propose à Tim d'aller visiter plus avant ce bâtiment.
Il y a peu à voir. Tout y est en bien piètre état. Au gré
de notre exploration, nous arrivons cependant devant deux volets métalliques,
ne comportant aucune poignée mais un simple bouton sur lequel nous appuyons
à tout hasard. Cela a pour effet de faire s'ouvrir ce qui s'avère
être une double porte, donnant sur un minuscule réduit.
A l'intérieur, d'autres boutons sont alignés et numérotés
de 0 à 28. J'appuie sur le 27. Les portes se referment sur nous. Nous
ressentons une légère secousse et quelques
secondes plus tard, elles s'ouvrent de nouveau.
Nous visitons ainsi quelques niveaux, nous y trouvons toujours le même
spectacle : du vide et de la poussière.
J'appuie sur le 0 et nous montons durant un assez long temps.
Enfin, les portes s'ouvrent.
Nous sommes maintenant dans un tunnel au bout duquel nous apercevons le jour.
Des carcasses rouillés jonchent le chemin. Une végétation
luxuriante envahit tout. Dehors,
quelques vestiges de clôtures indiquent une ancienne présence.
Un soleil unique vient réchauffer l'atmosphère, le tout tempéré
par une brise légère.
Cet endroit ressemble aux descriptions de nos vieilles légendes.
Ne trouvant pas trace d'êtres vivants, nous n'osons pas aller plus avant
et nous retournons sur nos pas jusqu'à l'anneau.
Il nous faut maintenant entrer les coordonnées. Nous prenons les dernières
notées sur le papier. En l'absence d'une console de commande, nous envisageons
d'utiliser le seul
engin des lieux qui comporte lui aussi des symboles.
Je remarque des flèches : haut, bas, droite, gauche. J'appuie sur celle
pointant vers le haut. Sur l'écran, un carré se déplace
dans la direction souhaitée, ainsi une nouvelle
coordonnée est sélectionnée... Comment l'activer ?
A tout hasard, Tim appuie sur les plus larges touches. L'une d'elle nous donne
le résultat attendu : l'anneau fonctionne. Aux suivants...
Le passage est ouvert, nous sautons encore une fois dans l'inconnu.
De l'autre coté, personne pour nous accueillir, nous sommes sur un plateau
rocheux et les premières constructions se situent cinq ou six cents mètres
plus loin. Nous nous y rendons et là encore, tout paraît abandonné.
Cependant, en contrebas de ce plateau s'étale une vallée dans
laquelle nous attend une spectacle extraordinaire.
Deux énormes demi-sphères sont installées là, posées
l'une à coté de l'autre sur le fond de la vallée, elles
rendent la proche forêt minuscule.
Nous voulons y aller, il nous faut trouver un passage. Tim m'indique un petit
sentier sur notre droite.
C'est un raidillon peu engageant mais c'est le seul chemin qui s'offre à
nous. Mille fois nous risquons de nous tordre les chevilles, mille fois nous
glissons, nous rattrapant aux racines et aux branches. Arrivés en bas,
il nous reste encore beaucoup de marche à
travers une végétation dense et hostile.
Après un bivouac près d'une source, nous approchons du but.
Les hémisphères ne sont autre que de gigantesques bâtiments,
parfaitement lisses. Cependant, alors que nous nous trouvons à un pas
ou deux d'une des structures, une
ouverture se crée automatiquement dans la paroi.
A l'intérieur, nous trouvons, disposés en cercle, des tubes transparents
où reposent des Hommes !
Ils semblent dormir. Soudain, des voyants se mettent à clignoter, les
sarcophages s'ouvrent et leurs occupants s'éveillent lentement."Quel
spectacle !"
Tim pointe du doigts leurs vêtements : "As-tu vu ? Ce sont les mêmes
signes que sur terre."
En effet, tous portent le même insigne à leur manche, un triangle
surmonté d'un petit cercle.
Un homme se tourne vers nous : "Bonjour, qui êtes-vous ?"
"Voici Tim Klaus et je suis Duncan Williamson. Nous nous échappés
d'un camp de travail de la planète Kiria.
"Camp de travail ?"
"Oui, nous étions esclaves d'individus sans pitié."
"A quoi ressemblaient-ils ?"
"A des hommes, mais leur yeux semblaient s'allumer lorsqu'ils parlaient
de leur voix métallique."
"Des goaul'ds !"
"C'est ça. Vous les connaissez ? Ils ont déportés
nos ancêtres de leur planète d'origine."
"Votre planète d'origine ?"
"Elle s'appelait Terre !"
"La Terre ! Mais nous en sommes aussi."
L'homme s'approche et me tend la main... "Au fait j'oubliais, je suis
le colonel Jack O'Neill." Il se tourne... "Voici le major Samantha
Carter, Jonas Quinn et Teal'c."
Nous sursautons. La personne qu'il vient de nommer Teal'c est un jaffa, comme
nos geôliers.
"Ne vous inquiétez pas, il est bien dans notre camp !"
Puis le colonel nous présente les autres personnes.
Serait-il possible qu'ils soient les guerriers de la légende ?
Ils sont bien peu nombreux.
Le colonel reprend :"Vous n'êtes que deux ?"
Je confirme.
Il se tourne vers celle qu'il appelle Carter.
"Major, ne nous avaient ils pas dit que l'on se réveillerait si
d'autres humains
venaient ?"
"Mon colonel, ce ne sont pas des mites en pull-over tout de même"
dit-elle en nous désignant.
"Ah non Carter, l'humour décalé, c'est moi d'habitude !"
Elle lui sourit.
Devant notre air interrogateur, il demande au major de nous compter leur histoire :
Ils sont les seuls survivants de ce qu'ils nomment le SGC ; C'est le bâtiment
dans
lequel est enfermé l'anneau sur Terre.
Elle nous explique aussi que, lors de attaque, quatre équipes étaient
en dehors du SGC
et qu'aucune n'a jamais pu rentrer : la porte s'était bloquée.
En effet, elle avait mis au point un système désactivant tout
les systèmes du SGC lors
de l'approche de goaul'ds.
Elle nous raconte ensuite que les quatre équipes se sont regroupées.
Ils ont bien essayé d'aller sur le site bêta mais sans succès
: la porte avait déjà du être
enterrée.
C'est alors qu'ils ont rencontré un peuple technologiquement très
évolué qui leur a proposé de les plonger dans un état
suspendu en attendant l'hypothétique venue d'autres humains.
Suite à cette histoire le colonel reprend : "Savez-vous en quelle
année nous sommes ?"
Tous se tournent vers moi attendant la réponse comme une sentence.
"Les anciens tenaient le compte des jours sombres de l'esclavage. Le dernier
compte
dont j'ai connaissance est 66475 jours."
Carter blanchit... "Cela fait donc environ 182 ans que nous sommes en
stase mon
colonel."
"Waouh !" lança le dit colonel non moins ému.
"Mais comment nous avez-vous trouvé ?" demande le dénommé
Feretti.
C'est à mon tour de narrer notre histoire. Celle du reste de l'humanité,
prisonnière des goaul'ds, celle de nos souffrances et de notre espoir.
"Savez-vous s'il existe d'autres camps?" demande O'Neill.
Je fais signe que oui.
Le major Carter scrute le visage du colonel.
"Si vous pensez à la même chose que moi, nous ne sommes que
seize, mon colonel."
"Tss, tss Carter, je me disais que ces fichus serpents ont bien quelques
vaisseaux de
transports. Nous avons Teal'c qui sait les piloter et vous avec Jolinar. Si
le site bêta
n'est pas trop éloigné..."
Tim l'interrompt : "Je sais où sont leur vaisseaux de l'espace."
Il se tourne alors vers moi: "Oui Duncan, à l'écart du camp.
Ils y viennent pour chercher
le minerai."
"Nous venons d'un camp satellite, cela ne devrait pas être trop difficile
mais je ne connais pas les coordonnées de la planète."
"Pas de problème" répond le major Carter, "l'ordinateur
du SGC a enregistré les
coordonnées."
"Bien allons-y" lance O'Neill.
Nous repassons la porte vers la Terre.
Après une émouvante mais courte cérémonie en mémoire
du général Hammond, tous
se mettent au travail.
Le major trouve les coordonnées de Kiria et tente, sans succès,
d'établir le contact avec
le site bêta.
O'Neill nous demande si nous connaissons le maniement des armes.
Je lui réponds que non.
Il nous montre comment se servir d'une de leur armes. Nous en avons déjà
vu dans les
mains de certains gardes. Ils appellent ça un zat'.
Nous expliquons que c'est avec ça que nos geôliers font disparaître
nos morts.
Teal'c ajoute que, comme cela, les gardes pensent nous rabaisser. En effet,
un jaffa
doit être incinéré selon le rituel pour accéderà
l'après-vie sinon son âme erre pour
l'éternité.
"Bien, dessinez-moi un p'tit plan du camp" dit le colonel "et
pendant que vous y êtes,
ajoutez quelques précisions sur les environs !" Nous partageons
un repas rapide.
"Au fait major, le site bêta, c'est loin de.. euh.. la planète...euh..."
"Kiria, mon colonel ; environ trois jours d'hyperespace."
"C'est long" ajoute t-il.
"Oui et il faudra réussir à entrer en contact avec les habitants."
Le lendemain...
Ca y est, nous passons la porte vers Kiria.
Personne au abord de la porte.
Ils se déploient selon les ordres de O'Neill. Tim et moi restons près
de lui.
Il y a peu de gardes près des transporteurs.
Ils sont neutralisés facilement.
Nous grimpons dans le vaisseau.
Teal'c décolle.
Les trois jours passent et nous semblent long dans cet engin peu spacieux.
Enfin nous arrivons.
A peine sortis de l'hyperespace, deux chasseurs nous interceptent.
"Ici chasseurs des forces aériennes de la nouvelle Terre, veuillez
vous identifiez:"
"Je suis le colonel O'Neill de SG1. Je suis accompagnéde mon équipe
ainsi que d'SG 3
, 7 et 11 et de deux civils."
Le silence... La tension est palpable.
La radio grésille : ""veuillez nous suivre. Toute manuvre
déplacée de votre part
sera interprétée comme un acte belliqueux et nous ouvrirons aussitôt
le feu."
"Entendu" répond O'Neill.
Teal'c manuvre le vaisseau et nous nous posons sur la planète.
Elle ressemble énormément à la Terre.
A notre sortie du vaisseau, des gardes en armes nous attendent.
Ils nous escortent vers un bâtiment proche.
Ils nous font pénétrer dans une salle, vérifient que nous
ne sommes pas des goaul'ds
et nous enferment.
O'Neill râle un peu.
Plus tard, la porte de la salle s'ouvre et deux personnes entrent.
"Bonjour colonel, je m'appelle Peter Fraisier."
"Fraisier ?" s'exclame le colonel, "de la famille de Janet Fraisier?"
"Oui c'était mon aïeule, plus exactement Cassandra Fraisier
l'était. Vous êtes bien tel qu'elle vous a décrite dans
ses mémoires. Elle se doutait que vous aviez survécus mais
comment se fait-il que vous soyez toujours vivant?"
Le major Carter raconte nos histoires respectives.
"Votre présence ici ne passera pas inaperçue et cela va faire
du bruit."
"Nous sommes là pour une raison bien précise" le coupa
O'Neill, nous connaissons les
coordonnées d'une planète ou des milliers d'humains sont réduis
en esclavage.
Nous espérons que vous allez nous aider, vous les descendants de terriens."
"C'est tentant colonel, mais je ne peux en décider seul. Nous sommes
dix au conseil."
"Pouvons nous voir le conseil? "demande alors le major Carter.
"Je vais l'en aviser" dit Peter Fraisier.
Sur ces mots il nous quitte.
Nous attendons encore. On nous sert à manger dans notre cellule.
O'Neill râle encore : "Ces politiques ont pas changés..."
Peter Fraisier reparaît trois heures plus tard.
"Veuillez me suivre, le conseil a accepter votre requête."
Pour aller à la maison du conseil, nous traversons la ville.
Jonas fait remarquer qu'ils semblent respecter l'environnement. En effet, la
ville est
verte, aérée, en un mot, agréable.
A notre arrivée, on nous guide vers une grande pièce ou neuf hommes
et femmes nous
attendent.
"Je vous présente le conseil de la nouvelle Terre. Conseillers
voici les membres du SGC
et les deux civils dont je vous ai parlé."
Le chef du conseil nous souhaite la bienvenue puis O'Neill et Carter leur répètent
ce qu'
ils avaient dit précédemment.
Après leurs interventions, les membres du conseil se retirent. Ils vont
prendre leur
décision.
Nous attendons encore. Deux heures plus tard, ils reviennent enfin.
"Nous, le conseil de la nouvelle Terre allons vous aider et accueillir
les futurs réfugiés
sur notre planète. Nous sommes restés trop longtemps isolés.
Nous allons reprendre la lutte que nos ancêtres avaient commencé.
Colonel O'Neill, major Carter et à vous tous,
bienvenue ! Vous êtes désormais libre d'aller. Vous êtes
chez vous ici.
...
L'attaque est minutieusement préparée. Elle se fera simultanément
par la porte et par
l'espace.
Avec Tim nous sommes intégrés à l'unité du SGC.
Nous passons la porte.
Les chasseurs ont déjà fait des dégâts.
Les gardes se défendent mais sont vite débordés. Nous libérons
les esclaves. Tim et moi
retrouvons nos proches avec grand plaisir.
Nous leur faisons traverser la porte vers la nouvelle Terre où ils sont
pris en charge
immédiatement.
Les unités d'attaque continuent d'avancer pour libérer d'autres
camps plus importants.
Les gardes sont plus nombreux. Nous piétinons un peu.
O'Neill me crie quelque chose. Une troupe de jaffas arrive sur notre gauche.
Ils ouvrent le feu.
Soudain c'est le néant.
Je reprends doucement conscience. J'ai l'impression que ma tête explose.
Je suis ligotés à une espèce de siège. Une tête
sans visage me regarde.
"J'ai enfin ce que je voulait" dit-elle avec le timbre caractéristique
des goaul'ds,
"je vais enfin pouvoir éliminer les restes de la Taur'i."
"Maître Anubis, que fait-on de l'humain?" demande un serviteur.
"Renvoyez- le dans un camp et crucifiez-le. Cela ôtera aux autres
toute velléité de fuite."
On m'emmène pour le transfert. Malgré tout je garde espoir.
Je suis sur qu'ils vont venir me délivrer.
Oui, oui je suis sur qu'ils vont venir...
FIN