ILS ÉTAIENT DES MILLIARDS
Auteur : Sha
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas. Je n'ai pas été payée pour écrire cette histoire, je ne l'ai inventée que pour divertir les fans de la série.
Épisode(s) : aucun
Genre : Difficile à cerner
Résumé : Une nouvelle mission est dévolue à Sg1
Note : Fanfic pour le concours de happytaz. Écrivez-moi pour dire ce que vous en pensez. Merci à tous pour les encouragements et à Scilia pour la correction des fautes.
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"Je suis indirectement responsable de la mort de la moitié de la
planète et pourtant personne ne me montre du
doigt car je souffre autant qu'eux."
La mission du jour de SG1 était une mission de routine comme il y en
avait beaucoup. Ils devaient prospecter tout
en observant faunes, flores, climat et autres paramètres. Le M.A.L.P.
n'avaient rien révélé d'inquiétant ou de
dangereux.
Sg1 franchit la porte.
Une forêt de lances et d'épées les attendaient en bas du
promontoire.
Une vingtaine de femmes armées les encerclaient.
A la vue de O'Neill, Teal'c et Jonas, un murmure s'éleva de la troupe.
L'une d'entre elles, qui semblait être le chef de la troupe, les arrêta
net d'un coup sur son bouclier.
"Madame" dit-elle au major Carter avec déférence, "Une
femme qui possède trois hommes est toujours la bienvenue. Veuillez me
suivre s'il vous plaît"
"Qui possède?" interrogea Carter
"Ces hommes ne sont pas votre propriété?"
"Et bien ...Non. Chez nous hommes et femmes sont égaux...En général"ajouta
t-elle.
"Donc notre reine décidera de leur devenir. C'est par ici."
"Euh... On a peut-être notre mot à dire?" hasarda O'Neill
"Non vous n'avez rien à dire, un homme ne pose pas de question,
ne parle que lorsque il y est invité et marche
toujours derrière la femme."
"Chez nous ce n'est pas comme ça, donc je prendrais la parole si
je veux vu que c'est moi le chef de l'équipe"
s'emporta le colonel, agacé par la condescendance de la femme.
"Tais toi!! hurla t-elle vers O'Neill"
"Je me tairais si je veux" cria t-il encore plus fort.
"Mon colonel" objecta Carter, "calmez-vous cela risque de nous
attirez des ennuis."
"Écoute la femme, elle est de bon conseil avant que je ne te frappe."
Emporté par sa nature, O'Neill allait rajouter quelque chose mais il
sentit la main de Carter sur son bras.
Il la regarda. Elle le fixait. Il pouvait lire dans ses yeux un "arrêtes
Jack s'il te plaît!"
Il se calma et le reste du chemin se déroula sans encombre.
La troupe parvint à une petite ville.
Les rues étaient animées mais il n'y avait que des femmes dans
les rues. Les seuls représentants du sexe
masculin ne dépassait le 1,30m, les 20 kg et les 8-9 ans. Ils étaient
l'objet de toutes les attentions. Pas un seul homme
adulte.
Ils traversèrent la ville au milieu de la cohue. Certaines passantes
regardaient nos trois amis avec un mélange d'étonnement et de
curiosité. D'autres les détaillaient du regard ce qui mettait
O'Neill mal à l'aise. Ce n'était pas
difficile de deviner ce à quoi pensait celles-ci à ce moment là.
Les gardes s'arrêtèrent devant une imposante batisse.
"Voici la demeure de notre reine" précisa le chef des gardes.
Ils entrèrent dans un vaste vestibule puis pénétrèrent
dans ce qui semblait être, en même temps, une bibliothèque
et une salle de lecture. Des milliers de volume étaient alignés
sur des étagères.
"Attendez là, je vais voir si notre reine est disponible."
"Waou" s'écria Carter, "on se croirait à l'université.
Cette femme est très cultivée."
"Oui, il lui pousse du persil dans les oreilles" rajouta le colonel
ironiquement ce qui fit sourire le major Carter
comme de coutume.
La femme revint quelques minutes plus tard.
"Notre reine, Tarawa, va vous recevoir" dit-elle en ne s'adressant
visiblement qu'au major.
SG1 entra dans une espèce de bureau. Une femme d'une trentaine d'années
semblait y travailler.
Sans lever le nez de ses papiers, en ne s'adressant toujours qu'a Carter, elle
lui fit signe de s'asseoir.
"Bonjour, nous sommes des explorateurs. Je suis le major Carter. Voici
le colonel O'Neill, Teal'c et Jonas Quinn."
"Elpscha, mon chef des gardes m'a rapportée que ces hommes ne sont
pas votre propriété?"
"Non, en effet" répondit le major, "comme je l'ai déjà
dit à votre chef des gardes, chez nous, en général, les
hommes et les femmes sont libres et égaux."
"Donc il va falloir leur trouver un propriétaire" rajouta Tarawa.
"Eh", s'écria O'Neill, nous n'avons pas l'intention de rester".
Surprise pas l'intervention du colonel, la reine leva les yeux de son travail
et fixa O'Neill.
"Trois hommes, libres de surcroît, en même temps, cela est
suffisamment rare pour vous garder ici. Par contre,
major Carter, vous, vous êtes libres de partir."
"Si je revendique ces trois hommes" demanda Carter, pourront-ils m'accompagner?"
"Cela dépend des enchères que vous proposerez major."
"Des enchères?"
"Oui major, nous fixons une enchère de départ suivant la
qualité du produit et après il appartient à celle qui
aura proposée le plus d'argent. Oui je sais, vous n'avez pas d'argent
de notre planète mais vous pouvez toujours vendre des affaires personnels!"
Ce que révéla ensuite la reine, laissa l'équipe pantois.
Une dizaine d'années auparavant un mal mystérieux frappa la population
masculine de la planète. En seulement
quatre jours , elle décima la quasi totalité de celle-ci. Les
rares survivants devinrent l'objet de tractations sans fin et
de toutes les attentions. En effet il ne reste que 154 hommes sur la planète.
Ils appartiennent tous à quelqu'un et
nous nous les échangeons suivant un protocole bien établi. Bien
entendu, sa propriétaire reçoit quelque chose en échange
et toutes femmes qui veut une nuit avec l'un des spécimen doit débourser
de l'argent pour cela.
"Mais c'est de l'esclavage et de la prostitution" s'indigna le colonel
O'Neill.
"Vous verrez, vous vous habituerez" lâcha la reine, mi amusée
mi agacée de l'intervention du colonel."
"Et si je ne veux pas. Vous ne pouvez me forcer à... enfin... euh."
"Connaître des femmes, colonel? Et bien si nous avons divers moyens
en notre possession pour vous y obliger.
Heureusement, ils n'ont été employés qu'une seule fois
en dix ans. Vous me suivez?"
Elle se tourna vers les deux gardes en faction.
"Conduisez le major Carter vers ses appartements et veillez à ce
qu'on lui serve un repas et emmenez les trois mâles
vers le quartier réservé à ceux-ci. Une dernière
chose, messieurs. Les hommes, ici, n'ont pas l'habitude de désobéir.
Alors ne déroger pas à la règle!"
"D'ac M'dame" lança O'Neill en tournant ostensiblement le dos
à la reine.
Ils suivirent un long couloir et une femme faisant office de majordome conduisit
Carter vers ses appartements et lui
servit un bon repas. Teal'c, O'Neill et Jonas furent emmenés vers une
autre aile. Là, ils furent placés dans de petites chambre individuels.
L'une des deux gardes se chargea des Teal'c et de Jonas. L'autre fit entrer
le colonel dans la pièce et après avoir
regarder furtivement à droite et à gauche referma la porte derrière
elle.
"On va voir si tu es aussi bon au lit que beau parleur!"
Elle saisit O'Neill pour l'entraîner sur le lit mais le commando d'élite
refit surface et la femme fit un élégant vol
plané a travers la pièce et s'écrasa contre le mur.
"Désolé mais si j'avais eu envie ça n'aurait été
sûrement pas avec vous." lança O'Neill.
Il ouvrit la porte et regarda dans le couloir. Il n'y avait personne.
Il frappa à la porte de Jonas qui lui ouvrit immédiatement.
"Venez Jonas, vite. On s'en va d'ici."
"J'arrive."
Ils frappèrent à la porte de Teal'c.
"Teal'c, ouvrez!"
Celui-ci ouvrit la porte.
La seconde garde gisait par terre, inconsciente.
"Elle m'a fait des propositions à caractère sexuelle. J'ai
refusé et comme elle insistait je l'ai neutralisé."
"Allez venez Teal'c, allons chercher Carter et partons de cette planète
de... Folle! Euh, Teal'c, Jonas, vous vous
rappelez de la direction à suivre? Ces couloirs, on s'y perds."
"Oui O'Neill, suivez moi."
Ils se faufilèrent à travers les couloirs sans rencontrer âme
qui vive.
Ils quittèrent l'aile des hommes et se dirigèrent vers les quartiers
des invités.
Ils allaient arrivés à la chambre du major quand ils se trouvèrent
nez a nez avec une patrouille.
"Alerte ! Alerte!"
Ils furent rapidement cernés.
Ammenés devant la reine, elle les dévisagea. Carter, prévenue,
arriva immédiatement.
"Vous m'aviez donnée votre parole, colonel, de ne rien faire de
semblable" lui dit Tarawa.
"Oui c'est vrai, je n'ai qu'une parole mais, malheureusement je n'ai pas
de mémoire..."
"Emmenez les et enfermez les cette fois. Vous m'amènerez aussi les
deux gardes!"
Ils furent reconduit à leurs chambres et bouclés à doubles
tours.
"Major Carter" reprit la reine, "vous n'étiez pas au courant
de leur projet bien entendu?"
"Non reine, mais il y a une règle sur notre planète qui dit
que toute personnes qui est retenue contre son gré a pour devoir d'essayer
de s'enfuir, c'est tout."
"Bien n'en parlons plus. Vous êtes libres de partir ou de rester.
J'aurais un poste pour vous car avec vos
connaissances militaires vous nous seriez infiniment précieuse, ou bien
vous pouvez retourner vivre sur
votre planète. C'est à vous de choisir."
"Merci, mais j'ai besoin de réfléchir. Nous verrons demain"
dit le major Carter.
Elle ne dormit que très peu cette nuit là. Elle réfléchissait
à toutes les options possibles. Rester, faire évader le reste
de l'équipe, partir puis revenir avec une mission de sauvetage. Elle
pesait le pour et le contre de chaque possibilité.
Le lendemain, elle se présenta devant Tarawa.
"Alors qu'avez décidé major Carter?"
"Je vais partir mais j'aurais une dernière requête."
"Allez-y?"
"J'aimerais rencontrer une dernière fois les membres de mon équipe."
"C'est d'accord mais un garde restera à la porte."
Deux heures plus tard, le major Samantha Carter passait la porte.
"Major carter, que s'est-il passé? Cela fait deux jours que vous
aviez disparus. Ou sont le reste de l'équipe?"Le général
Hammond pressait Carter de questions.
"Mon général, je vous expliquerais tout au débriefing
car cela risque d'être long."
"C'est d'accord debriefing dans deux heures mais d'abord infirmerie."
"A vos ordres!"
Deux heures plus tard, le major Carter narra toute l'histoire au général
Hammond;
"Alors major, que préconiseriez-vous?"
"Une opération de sauvetage rapide car la vente aux enchères
est pour demain et une fois vendus, ils seront
très difficile à retrouver. Trois ou quatre équipes composées
uniquement de femmes, armées de zat et vêtues
comme les habitantes de cette planète: une mode paysanne du 19e siècle,
longue robe, tablier et chignon bas.
Celles qui ont les cheveux courts, devront mettre une perruque."
"C'est d'accord major", fit le général.
"Mon général, quelles sont les personnels féminins
présents à la base?"
"Tous sauf ceux de SG4 et SG9, actuellement en misson longue durée."
"Il nous faudrait les convoquer au plus tôt."
"Alors, dans une heure en salle de briefing, major."
"Bien général."
Une heure plus tard, 15 femmes volontaires et le major Carter se trouvaient
en salle de briefing ou le général
Hammond leurs expliqua la situation. Toutes furent d'accord pour effectuer la
mission.
On leur fit parvenir les vêtements et chacune reçus un zat'.
Quatre équipes furent constitués.
La première était commandée par le major Carter. Hailey
en faisait partie également; La seconde par le major
Collins; la troisième par le capitaine Connelly; la quatrième
par le major Jenkins.
"Bien mesdames, tout est paré. Départ demain matin à
04h00. Rompez!"
Le lendemain, les quatre équipes passèrent la porte. Dans chacune
des équipes, un personnel était équipé d'une
oreillette et d'un micro dissimulé dans la robe ce qui permettait à
celles-ci de rester en communication constante
entre elles.
Elles se fondirent dans la foule qui se pressaient vers la place en vue des
enchères.
" Équipe 2 à équipe 1."
"Oui équipe 2?"
"Nous avons entendus parler des passantes. Elle savent ou sont gardés
les hommes comment elles disent.
Elles ont l'air dans un état second quand elle parlent des hommes."
"Oui c'est normal, il n'y a presque plus d'hommes sur cette planète
et certaine femmes n'ont pas, disons eut
d'hommes depuis 10 ans, alors c'est compréhensible. Regroupement dans
15 mn dans le coin nord de la place. "
"Oui équipe."
Les quatre équipes se réunirent dans un coin de la place.
"Elles ont dit qu'ils étaient dans un bâtiment appelé
le gymnasium ou ils seront lavés et apprêtés pour les enchères."
Carter eut un petit sourire en imaginant O'Neill, Teal'c et Jonas déshabillés,
lavés et rhabillés par une nuée de servantes.
"J'ai vu ou c'était sur un plan de la ville, c'est à deux
pâtés de maison d'ici."
Cinq minutes après, elles étaient devant la porte du bâtiment
en question.
Bien entendu, la porte était gardée et une foule se pressait pour
essayer d'apercevoir les trois spécimen.
Elle décidèrent de chercher un autre moyen d'entrée.
"Major Carter, pourquoi ne pas passer par dessus le mur a travers ce qui
semble être des jardins. Personne ne
nous attendra là. Le mur fait environ 3 mètres et elles ne penseront
jamais que quelqu'un va passer par là."
"Excellente idée lieutenant Hailey, Allons-y.
Elles escaladèrent le mur relativement facilement compte-tenu des habits
qu'elles portaient et se retrouvèrent
dans un jardin arboré.
Elles suivirent l'allée pour arriver à une porte, fermée.
Carter allait donner un coup de zat mais Connelly l'arrêta.
"J'ai bien mieux et plus discret major." Elle prit une de ses barrettes
et commença à farfouiller dans la serrure
et quelques instants après, la porte s'ouvrit avec un petit cliquetis.
"Ou avez-vous appris cela capitaine?"
"J'ai vécu une partie de mon enfance à Brooklyn, cela servait
de temps en temps."
"Bien on se sépare. La première équipe qui les repère
prévient les autres. C'est parti!"
C'est l'équipe quatre qui les repéra en premier.
On s'apprétait à les habiller pour la vente.
Les trois autres équipes arrivèrent dans l'instant.
Au signal de Carter, elles pénétrèrent dans la salle. Un
coup de zat pour neutraliser les servantes et les gardes
Le tour était joué sans éveilller les soupcons.
"On a failli attendre mes dames" lança O'Neill avec un grand
sourire.
"Allez venez mon colonel, on s'en va!"
"Volontiers major"
La troupe reprit le chemin inverse.
Ils allaient sortir de la ville par des chemins détournés quand
une patrouille les surprit.
" Au nom de la reine Tarawa, arrêtez!"
Les zat entrèrent de nouveau en action. La patrouille fut mise hors de
combat en un instant.
Ils parvinrent à la porte sans plus d'encombre à la porte.
Au moment de passer celle-ci, le major Carter vacilla. Le colonel O'Neill la
rattrapa in extremis.
"Ça va comme vous voulez, major?"
"Ce n'est rien, juste un étourdissement, la tension de la mission
sûrement."
"Oui, sûrement."
Tout le monde se retrouva sur la passerelle.
"Ravi de vous revoir tout les trois" déclara Hammond.
"Et nous donc, mon général" répliqua O'Neill.
"Tout le monde à l'infirmerie et debriefing dans deux heures."
Ils se rendirent tus à l'infirmerie pour le check-up habituel.
"Pour une fois, je suis content de vous voir, doc" lança O'Neill.
"Ah bon?"
"Je préfère encore vos piqûres à ce que j'allais
subir là-bas."
"Alors en place" ordonna Fraisier avec jubilation.
Deux jours passèrent. Le général n'avait pas autorisé
SG1 à repartir en mission pendant 1 semaine du fait de
leur mésaventure.
O'Neill, en profita, sur les injonctions de Hammond pour commencer ses rapports
en retard, Jonas lut sur la terre et ses coutumes, Teal'c pratiqua son kelnor'eem
et Carter expérimenta de nouveau composé chimique découvert
par
SG11 sur P2X541.
L'équipe au complet déjeunait au mess et la conversation vint
tout naturellement sur ce qui c'était passé lors de leur
dernière mission.
"Alors O'Neill" demanda Teal'c, votre point de vue sur les femmes
ne va t-il pas changer après cette mission?
"Voyez-vous Teal'c" dit O'Neill avec un sourire en coin et en regardant
Carter, "je conviendrais volontiers que les
femmes sont supérieur aux hommes si ça pouvait les dissuader de
se prétendre nos égales!"
Il n'avait pas fini sa phrase qu'il reçut un assortiment de serviettes
en papier et autres Kleenex à la figure.
Carter le regardant avec un grand sourire.
"Vous pensez réellement cela, O'Neill"
"Non Teal'c, c'est de l'humour."
Teal'c leva son sourcil en guise d'incompréhension.
"Décidément l'humour de la Taur'is est parfois difficile
à cerner" se dit-il.
"Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une bonne après-midi"
dit O'Neill à ses coéquipiers. Il s'effondra.
Carter bondit sur le téléphone: "Une équipe médicale
au mess, d'urgence" hurla t-elle dans le combiné.
O'Neill fut transporté à l'infirmerie.
Le reste de l'équipe attendait au dehors.
Fraisier sortit de la pièce avec sa mine des mauvais jours.
"Alors Janet?" supplia presque Carter.
"Je ne sais pas ce qu'il a pour l'instant. Ses analyses vont bientôt
arriver et on en saura plus. Je ne comprends pas,
il y a deux jours elles étaient normales.
"Excusez-moi docteur" intervint un des ses assistants, "les analyses
sont revenues."
A la vue des résultats, Janet Fraisier blêmit.
"Qui y a t-il Janet?" demanda le major Carter.
"C'est...C'est..."
Carter lui arracha presque les papiers des mains et lut. Teal'c n'aurait pas
été là, elle se serait effondrée.
"Major Carter, qui y a t-il de si terrible sur ces papiers?" demanda
le jaffa.
D'une voix blanche, le major répondit :"La quasi totalité
des caryotypes Y du colonel sont détruit."
"Ce qui signifie qu'il va mourir dans les 48 heures"poursuivit-elle.
A ces mots le grand jaffa changea de couleur comme personne ne l'avais encore
vu.
"O'Neill va nous quitter?"
"J'en ai bien peur Teal'c" dit Jonas. "En effet tout corps humain
contient 23 paires de chromosomes, portant les gènes, dans le noyau de
chaque cellule.
Ce bagage génétique provient en partie de la mère (23 chromosomes)
et du père (23 chromosomes).
La 23ème paire est différente selon le sexe : Les femmes héritent
d'un chromosome X de chaque parent ;
tandis que les hommes ont un chromosome Y provenant du père et un chromosome
X de la mère.
Les femmes sont donc XX et les hommes XY.
Si Y est attaqué par un virus ou quelque chose d'autres, l'individu meurt
rapidement."
"Merci des ces explications Jonas Quinn" fit Teal'c en inclinant la
tête.
"Il faudrait nous aussi faire des analyses" reprit Jonas, nous avons
été avec le colonel."
"Bonne idée Jonas Quinn, allons-y fit Teal'c"
Carter sortit de sa torpeur.
"Puis-je voir le colonel, Janet?"
"OK mais rapidement."
Elle entra. O'Neill était allongé, inconscient. Une infirmière
épongeait le sang qui coulait régulièrement de son nez.
"Les hémorragies, déjà" pensa t-elle.
"Une équipe médicale en salle 109, je répète, une équipe médicale en salle 109!"
Toujours au chevet du colonel, elle vit passer un brancard.
"Que ce passe t-il Janet?"
"Même symptômes que le colonel, semble t-il."
Elle se rassit près du lit, perdue dans ses pensées.
Une heure plus tard, Janet la secoua légèrement. Elle s'était
endormie.
"Sam, il faut partir."
"Hein? Ah oui d'accord."
Elle jeta un dernier regard au colonel, toujours aussi pâle.
"On a un problème, Sam" dit Janet. "Depuis 1 heure, dix hommes se sont effondrés, souffrant des mêmes symptômes que le colonel."
Le major Carter s'écria: "La même maladie que sur P4Z125."
Elle narra l'histoire à Janet.
"Docteur" les coupa un infirmier,"voici les analyses de Teal'c
et de Jonas Quinn."
Le docteur Fraisier prit les feuilles et lut les résultats, positif tout
les deux.
Le symbiotes lui-même était atteint et ne pouvait rien faire pour
Teal'c.
Il refusa l'aide médicale.
"Un jaffa affronte la mort avec courage."
Quelques minutes plus tard, il tomba dans le coma.
Jonas le suivit de peu.
A la fin de la journée, déjà 54 hommes de la base était
dans le coma.
Bien entendu, toutes les missions furent annulées. SG4 et SG9 furent
maintenues offworld et la base fut mise en
quarantaine.
Le second jour, la presque totalité des hommes de la base était
contaminés.
L'infirmerie ne suffisait plus. Les salles attenantes furent transformées
en salles communes.
Le général, lui-même avait succombé. Auparavant,
il avait laissé des instructions. Le commandement de la base
revenait au major Carter.
Une nouvelle fit l'effet d'une bombe. En écoutant le journal TV, elles
découvrirent que la maladie s'était répandue
à l'extérieur.
Déjà 500 millions d'hommes étaient décédés.
Les pays non contaminés essayaient tant bien que mal d'enrayer
l'avancée du fléau mais rien n'y faisait.
Le troisième jour, deux milliards d'hommes étaient atteints ou
morts.
Au SGC, il n'y avait plus que les femmes. Les derniers personnels masculins
agonisaient.
Hammond mourut sans reprendre connaissance.
Teal'c demanda à Janet et Sam d'embrasser Dre'ac et Ry'ac pour lui.
Jonas était déjà mort.
Le colonel O'Neill mourut en début de matinée. Le major lui teint
la main jusqu'au bout. Elle pensait à tout ce
qu'ils n'avaient pu se dire.
En début de soirée 80% des hommes de laterre étaient morts.
Les femmes restaient seules.
Le matin du quatrième jour, la porte s'activa.
"Major c'est P4Z125."
"Comment?"
"P4Z125, major. Il y a une communication audio et video."
"Taur'is, quatre jours sont passés, vos hommes doivent être
morts."
"Osiris!"
"Oui major Carter. Cette fois ci, mon plan a fonctionné."
"Votre plan?"
"Toute la mission sur cette planète n'était qu'une mascarade.
Le peuple ou les hommes étaient morts dix ans auparavant et tout et tout!
Le virus est une petite chose de mon invention. Mais il lui fallait un vecteur
et un
transporteur. Qui de plus approprié que vous , major comme vecteur et
que votre cher colonel comme transporteur.
Paix à son âme!
Je savais l'attachement que vous portiez au colonel et j'ai misé là
dessus. Et j'ai gagné" hurla le goaul'd avec une joie presque hystérique.
"Donc presque sûr de ne pas vous revoir" continua t-il, "J'ai
parié sur un dernier au revoir. J'ai eu raison.
Le tour était joué, le temps faisait son office. Maintenant Taur'is,
vous ne représentez plus aucun danger sans hommes. Je vous attaquerais
quand je le voudrait. Que des femmes se sera facile et mes jaffas pourront se
divertir ensuite . Il s'esclaffa. Adieu!"
La communication s'interrompit.
Un silence de mort s'était fait dans la salle de contrôle.
Le major Carter vacilla et du s'asseoir. Une nausée sourde, implacable
monta en elle. Les choses s'étaient éclairées et la vérité
s'était imposée à elle comme une évidence au fur
et à mesure du récit du faux dieu.
C'était elle qui avait, involontairement, avec le colonel O'Neill propagés
le virus.
La nausée l'enveloppa complètement et elle s'évanouit.
Il y avait une autre raison à cela
FIN