La vie continue
De Sam B.
E-mail : SamB
Spoiler : Aucun, enfin je crois
Saison : Avant la mort de Martouf
Genre : Romance Jack/Sam (je les adore
ces deux là)
Résumé : Sam présente
une personne à Jack. Ce qui pourrait bien bouleverser leur vie
ainsi que beaucoup d'autres
.
Avertissement : Les personnages et
la série sont la propriété de Showtime, Gekko et
MGM. Ils ne m'appartiennent pas. Cette histoire ne m'a pas rapporté
d'argent, je l'ai juste écrit pour le plaisir (le mien et j'espère
le votre. Ne pas publier sans mon autorisation.
Note de l'auteur : Faîtes moi
parvenir vos commentaires mais soyez indulgent c'est mon premier fanfic
Soyez honnêtes ça me permettra d'avancer...
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Complexe du SG-C 9h00 : Mess des officiers
Teal'c entra et alla rejoindre le Docteur Jackson à sa table
Teal'c :
-Bonjour Dr Jackson
Daniel :
- Salut Teal'c, alors cet entraînement ?
Teal'c :
- Je n'en ai pas eu le loisir. Le colonel O'Neill n'est pas venu et je
m'en inquiète. Je pensais d'ailleurs le trouver ici.
Daniel :
- Oui, ne vous en faîtes pas mais aujourd'hui je ne pense pas que
Jack soit de bonne humeur.
Teal'c :
- Pourquoi cela ?
Daniel :
- Jack déteste cette période de l'année et je crois
que nous devrions l'éviter aujourd'hui. Je ne tiens pas à
me retrouver six pieds sous terre.
Teal'c :
- Je vous demande pardon.
Daniel :
- C'est une expression. Je ne tiens pas à ce qu'il me tue.
Teal'c :
- Mais le colonel est votre ami. Il ne vous tuerait pas même s'il
en était obligé.
Daniel :
- Ca Teal'c, je n'en suis pas aussi sûre que vous
Teal'c :
- Où est le major Carter ?
Daniel :
- Aucune idée. Je ne l'ai pas vu non plus (en pensant : Si seulement
elle était avec Jack, ça ferait peut-être avancer
les choses) Teal'c, je vais retourner à ma traduction de la stèle
que nous avons rapportée. Vous voulez m'aider ?
Teal'c :
- Avec grand plaisir
Couloirs du SG-C : 10h00
Le colonel O'Neill déambulait dans les couloirs comme tous les
matins. Mais aujourd'hui, il se sentait triste. En effet, cela faisait
maintenant 6 ans que Charlie, son fils, était mort. Il avait voulu
sortir de la base et oublier pendant quelques temps sa vie mais le général
Hammond le lui avait formellement interdit. Ce qu'il l'avait étonné
: chaque année il lui laissait cette journée. Il n'avait
rien pu dire pour le faire changer d'avis. En fait, Hammond craignait
qu'il fasse une bêtise et il ne voulait pas prendre le risque une
année de plus. Il savait très bien que sans le programme
stargate, il se serait suicidé depuis longtemps. Le programme et
les yeux bleus d'un certain major. Il le savait très bien, il n'était
pas dupe. D'ailleurs, toute la base était au courant. Hammond avait
pris sur lui et avait tout organisé avec le président. Malgré
le fait que Jack soit un casse cou, il n'en restait pas moins son second
et un de ses meilleurs éléments. Mais plus que tout, un
ami précieux qui lui avait rendu service au péril de sa
propre carrière. De plus, SG-1 avait sauvé plusieurs fois
la Terre et ainsi que d'autres planètes. Ils méritaient
bien cette faveur.
Après quelques instants et sans s'en rendre compte, le colonel
se retrouva devant le labo de Carter. Il adorait se rendre ici mais pas
pour les théories scientifiques incompréhensibles de son
major préféré. Non, même avec toute sa bonne
volonté, il n'y comprendrait jamais rien. Non, il était
là pour la voir. Il adorait voir cette petite étincelle
qu'elle avait dans les yeux lorsqu'elle parlait de ces manipulations et
son sourire, rien que pour lui, lorsqu'il lui faisait réaliser
qu'il ne voyait pas du tout où elle voulait en venir. Il frappa
à la porte plusieurs fois mais personne ne répondit. Cela
ne le surprit pas : une fois Carter dans ses travaux, rien ne pouvait
l'en faire sortir. Il rentra donc dans la pièce mais à son
grand étonnement, il découvrit le labo vide
Il n'eut
pas le temps de réfléchir à cet événement
qu'il fut appelé par les haut-parleurs de la base : " Le colonel
O'Neill est demandé en salle de briefing, je répète
.
"
Salle de briefing : 10h30
Le major Samantha Elisabeth Carter était là, tournant le
dos à la porte. Elle fixa à travers la vitre de la salle
le Stargate, totalement perdu dans ces pensées. Elle n'entendit
pas le colonel arriver.
Jack :
- Major (Sam sursauta et se retourna) Pourquoi êtes-vous ici ?
Sam :
- Bonjour, mon colonel. A vrai dire, ce n'est pas le Général
Hammond qui vous a fait appeler. (D'une petite voix) C'est moi.
Jack :
- Ecoutez Carter, ce n'est pas réellement le moment de tourner
autour du pot alors
.
Sam (en le coupant):
- Je sais, je le sais très bien. J'étais contre cette idée
mais je lui ai promis et
Jack (en la coupant) :
- Carter, quoi ? Vous avez promis quoi à qui ???
Sam se dirigea alors vers la porte et appela quelqu'un :
- Thomy
chéri, tu peux venir
.
En entendant ça, Jack eut l'impression de sentir son cur
s'arrêter : "chéri". Alors Samantha avait un homme
dans sa vie et c'est aujourd'hui qu'elle voulait lui présenter.
Elle est cinglée. Le cur d'O'Neill reprit son rythme normal
lorsqu'il vit arriver un jeune homme d'une quinzaine d'années entrer
dans la salle. Il était très beau, de la même taille
que Sam avec de magnifiques cheveux châtains et des yeux bleus.
"Ses yeux
c'était les mêmes que ceux de Carter.
Ce ne peut être qu'une coïncidence, se dit-il. Ce ne peut pas
être son
. Oh Jack, tu perds la tête". La voix de
Sam le ramena à la réalité.
Sam :
- Mon colonel, j'aimerai vous présenter Thomas. Thomas, je te présente
le colonel Jack O'Neill.
Thomas (en serrant la main de Jack):
- Je suis très heureux de faire votre connaissance
Jack :
- Moi de même
Sam :
- Bien, je vais vous laisser. (A Jack) Thomas a quelque chose d'important
à vous dire.
Jack :
- Pourquoi partez-vous ? Vous pourriez rester. A vrai dire, je ne connais
pas ce jeune homme
Sam :
- J'ai promis à Thomy que se serait lui qui vous raconterait la
vérité. Ecoutez le jusqu'à la fin, il y tient beaucoup.
(A Thomy) Vas-y doucement, d'accord.
Thomas :
- Juré. Et puis, tu sais très bien que
.
Sam (en sortant):
- Oui, je sais. A tout à l'heure et faîtes-moi appeler quand
vous aurez fini.
Jack était resté sans voix et dévisageait involontairement
le jeune homme en face de lui. Pour le peu qu'il avait comprit, cette
personne avait quelque chose d'important à lui révéler.
Pourtant il ne le connaissait pas et puis Sam n'était pas du genre
à lui faire du mal, surtout un jour comme aujourd'hui.
Salle de briefing : 10h50
Jack avait invité Thomas à s'asseoir dans un des fauteuils
entourant la table, mais celui-ci avait poliment refusé. Il semblait
extrêmement nerveux remarqua O'Neill. Pour Thomas cet instant était
unique, il l'attendait depuis des années.
Jack :
- Un café, Mr
Thomas :
- Gates, Thomas Gates. Mais appelez-moi Thomas. Mr est beaucoup trop cérémonieux
pour moi
Jack (en s'asseyant):
- Très bien, alors qu'avez-vous de si important à me révéler
? C'est le secret du siècle, ce n'est pas la boîte de Pandore
j'espère ?
Thomas :
- En fait, c'est une histoire. Mon histoire (d'un ton plus doux). Je sais
ce qui vous est arrivé, il y a 6 ans. Mais j'aimerai aussi vous
dire ce qui m'est arrivé exactement à la même époque.
Jack en avait marre et commençait à se demander s'il ne
faisait pas un cauchemar. "Et puis, comment pouvait-il être
au courant? CARTER. Elle raconte ma vie à tout le monde ou quoi
?". Thomas sentait ce qui se passait dans la tête de son interlocuteur,
et se dit que s'il ne commençait pas maintenant, il n'aurait plus
jamais l'occasion de le faire.
Thomas :
- Pour moi, ce jour est depuis 6 ans mon second anniversaire. A cette
époque je renaissais, en quelque sorte.
Jack (toujours autant dans le brouillard):
- Ah oui
.
Thomas :
- Oui, mais avant d'en arriver à la fin, j'aimerai commencer par
le tout début, si vous le voulez bien.
Jack :
- Allez-y
.
Thomas :
- Très bien
Ma mère a rencontré mon père
alors quand elle avait 16 ans. Ils ont eu le coup de foudre et un an plus
tard je suis né. Ma mère était terrifiée mais
ils étaient fous l'un de l'autre, et ils ont décidé
de me garder. J'avais deux ans quand ils se sont mariés.
Jack :
- Bien, bien, bien
Mais où est le rapport avec moi?
Thomas :
- J'y viens. Ma mère, c'est votre major
Jack :
- Quoi ? C'est une plaisanterie
.
Thomas :
- Oh que non. Je sais très bien qu'elle ne vous a jamais parlé
de moi. Elle avait peur de votre réaction alors elle a préféré
se taire et après, elle ne pouvait plus reculer. Mais ça
la rongeait de devoir vous mentir, de mentir à ses meilleurs amis.
Jack :
- Mais enfin pourquoi ? Avoir peur de nous révéler qu'elle
était mère de famille, ce n'est pas un crime? Et pourquoi
vous aujourd'hui?
Thomas :
- Hé, du calme
Jack :
- Ouais, désolé
Thomas :
- Pas grave. Donc je reprends, maman est rentrée dans l'armée,
tout en poursuivant ses études et en m'élevant. C'était
le bonheur mais ça n'a pas duré longtemps. J'avais 8 ans
et maman 25, quand mon père s'est tué. Un soir avec sa voiture,
il revenait de l'université où il travaillait. Je me souviens
parfaitement. Le téléphone a sonné dans le salon
et ce regard quand maman a répondu. (Il ferma quelque instant les
yeux pour chasser cette image puis les rouvrit) Après ça,
ma mère a reporté tout son amour sur moi.
Jack (ému):
- Ca du être pénible. (comme pour lui-même) J'aurai
jamais pu imaginer ça
Thomas :
- Ca été l'enfer.
Jack réalisa qu'il avait exprimé ces pensées à
haute voie.
Thomas :
- Maman m'a souvent dit que j'avais été sa bouée
de sauvetage. Mais le pire, c'est que ce n'est pas fini. Quelque mois
après, j'ai été pris de malaise et d'évanouissement.
Après des tonnes d'examens tous aussi pénibles les uns que
les autres, surtout pour moi qui déteste ça...
Jack :
- Vous n'êtes pas le seul
Thomas esquissa un sourire. Jack y reconnu le sourire qu'il aimait tant
: il avait hérité ça de sa mère, sa beauté,
son élégance.
Thomas :
- On m'a diagnostiqué une malformation cardiaque. Mon sang n'était
plus assez oxygéné ce qui me m'était en grand danger
bien évidemment. Aucune solution n'était possible à
part la greffe
A ce moment là, la lumière se fit dans l'esprit si embrouillé
de Jack :
- Oh mon Dieu
Thomas :
- Vous avez tout compris n'est pas ?
Jack (faiblement):
- Il y a six ans aujourd'hui que
vous avez été greffé
avec le cur de Charlie
Thomas :
- Maman commençait à perdre espoir malgré ce qu'elle
me répétait. Ce jour là, le téléphone
a sonné et ce n'était pas pour une mauvaise nouvelle. (Il
le regarda droit dans les yeux) C'est pour cela que je suis là
: je voudrai vous remercier d'avoir pris cette décision qui a du
être si pénible.
Jack (se levant et en colère):
- Mais pourquoi Carter, enfin votre mère, ne m'a-t-elle rien dit
?
Thomas :
- Elle l'ignorait jusqu'à il y a quelques semaines. C'est moi qui
aie fait toutes les recherches.
Jack (de plus en plus en colère):
- Elle aurait pu, elle aurait dû me le dire
Thomas (en prenant immédiatement la défense de sa mère):
- Et vous vouliez qu'elle vous le dise comment, hein ? "Au fait colonel,
j'ai oublié de vous dire que j'ai un fils qui vit grâce à
la mort du votre".
Jack :
-
.
Thomas :
- Excusez-moi, je n'aurai pas du m'énerver et vous parler ainsi
Jack (en se calmant):
- Non, non, c'est moi
Thomas :
- Ne lui en voulez pas. C'est moi qui voulais vous l'annoncer. Je voulais
que vous voyiez par vous-même que votre fils n'est pas tout à
fait mort. Il vit en moi et d'ailleurs c'est ma partie la plus importante
: mon cur.
Jack :
- C'est ce que nous voulions avec Sarah : que la mort de Charlie ne soit
pas inutile et qu'elle serve à un autre enfant.
Thomas (en prenant la main de Jack et la plaçant successivement
sur sa poitrine, puis sur celle du colonel):
- Il vit en moi et il sera à tout jamais dans votre cur.
L'amour que vous avez pour lui est éternel, comme l'amour que porte
ma mère à mon père.
Jack prit alors Thomas dans ces bras :
- Merci, merci d'être venu.
Après quelque instant, ils desserrèrent cette étreinte.
Thomas (avec sourire malicieux):
- On devrait appeler maman. Tel que je la connais, elle doit faire les
cent pas dans son labo. Je ne veux pas la rendre folle.
Jack (avec son sourire):
- Vous l'aimez, hein ? Et je veux la vérité
Thomas (du tac au tac, sans se laisser démonter):
- Bien sur. Je l'adore. (Tout en se dirigeant vers la porte il ajouta)
Comme vous.
Jack en resta bouche bée au beau milieu de la pièce. Bouleversé,
heureux, triste
tant d'émotions se mélangeaient en
lui. Trop de choses lui avaient été révélées
en si peu de temps, il avait besoin de quelques minutes pour faire le
tri. Carter, veuve avec un enfant, qui vivait grâce à la
mort du sien. Drôle de situation pour les deux officiers. Et que
venait-il de dire ?
Pendant ce temps dans le labo de Carter
Son fils avait vu juste. Cela faisait à présent plus d'une
heure que Sam errait dans son labo sans savoir à quoi se prendre.
Elle avait pensé finir une expérience ou faire son rapport,
mais elle était tellement nerveuse qu'elle aurait pu faire exploser
la base avec une fausse manipulation. Elle pensait à ce que les
deux hommes pouvaient bien se raconter quand :
Daniel :
- Sam
Sam sursauta :
- Daniel, vous m'avez flanqué une de ces peurs.
Daniel :
- Ce n'était pas mon intention.
Sam :
- Je m'en doute bien Daniel, vous ne voulez pas me voir avec des cheveux
blancs avant l'heure.
Daniel :
- Non, en fait, je m'inquiétais pour vous. Nous ne vous avons pas
vu ce matin au mess. (remarquant son état d'anxiété)
Vous allez bien ?
Sam :
- Bien sur, aucun souci
Daniel :
- Vous mentez très mal, vous savez.
Sam :
- Ecoutez Daniel je n'ai vraiment pas
.
Mais soudain : "Le major Carter est demandé immédiatement
en salle de briefing, je répète
."
Celle-ci ne demanda pas son reste à Daniel et fila hors du labo.
Elle le laissa totalement médusé. Le comportement de son
amie l'inquiétait. Elle n'avait jamais été aussi
nerveuse et anxieuse depuis l'époque où Jack était
resté "prisonnier" sur Edora. "Hé, peut-être
y a t-il anguille sous roche, pensa-t-il en sortant de la pièce"
Salle de briefing : 12h00
Après avoir appelé sa mère, Thomas était
revenu dans la salle avec le colonel et parlait de tout et de rien avec
celui-ci. Le regard triste du colonel avait fait place à un regard
joyeux, et il commençait réellement à apprécié
ce jeune homme : il était beau, intelligent et même intéressant.
Bref, tout le portrait de sa mère.
Sam entra timidement dans la pièce, craignant la réaction
de son supérieur envers elle. Une grande partie de ces craintes
s'envola en voyant son fils discuter paisiblement avec le colonel et surtout,
lorsque celui-ci se tourna vers elle avec cette nouvelle lueur dans les
yeux.
Sam :
- Alors ?
Thomas, voyant sa mère dans l'embrasure de la porte, se leva pour
l'embrasser.
- Tu sais que tu as un colonel vraiment sympathique.
Sam :
- Oui, beaucoup trop gentil pour être un supérieur mais je
parlais de
Jack (en la coupant):
- J'espère que vous savez aussi que vous avez un fils vraiment
exceptionnel
Sam (en pinçant malicieusement la joue de Thomas):
- Oui, je le sais. Thomy, tu peux nous seuls quelques instants
Thomas (pince en rire):
- Pourquoi ? Tu as l'intention de faire quelques chose d'interdit au mineur
avec ton colonel ?
Sam (en prenant son air le plus outragé):
- Thomas Michael Gates !
Thomas :
- Je plaisante, maman. Bon, je vais aller voir grand-père enfin,
si j'arrive à le trouver.
Sam :
- Il est en salle des commandes
Thomas :
Ok. Alors je vous laisse. A tout à l'heure.
Sam :
- On vous rejoint
Jack :
- A plus.
Thomas sortit, les laissant seul dans la salle. Sam avait suivit Thomas
du regard et lorsqu'il fut sorti reporta celui-ci sur son CO.
Après quelques instants, Sam décida de briser le silence
qui s'était instauré :
- Vous me haïssez, n'est ce pas?
Jack :
- QUOI ?
Sam :
- Mon fils est en vie et de surcroît, grâce au votre. Je suis
sincèrement navrée. Je n'aurai jamais dû l'autorisez
à venir vous parler. Quelle idiote, j'ai été.
Elle voulut partir mais Jack la rattrapa par le bras et la força
à le regarder
Jack :
- Carter, écoutez-moi bien : vous m'avez permis de comprendre que
la mort de Charlie était inévitable. Sans elle je ne serai
pas rentrer au SG-C, votre fils serait mort ainsi que toute la Terre.
Charlie serait mort de toute façon.
Sam :
- Peut être mais je continue de voir mon fils grandir, jouer au
base-ball, rentrer à l'université
Jack :
- C'est ce que nous voulions avec Sarah : qu'une autre famille puisse
profiter de leur enfant. Et je suis heureux que se soit votre fils qui
en ait profité. Lui et vous.
Sam :
- C'est vrai ?
Jack :
- Oui, promis juré. Maintenant venez par-là.
Il la conduisit vers les fauteuils qui entourait la table, la fit asseoir
et pris place juste à coté d'elle. Ils étaient tournés
l'un vers l'autre.
Jack :
- J'aimerais que vous éclairiez plusieurs points pour que je comprenne
un peu mieux toute l'histoire. Si vous le voulez bien sur ?
Sam :
- C'est vraiment le moins que je puisse faire.
Jack :
- Et si on commençait par votre mari.
Sam (en inspirant profondément) :
- Très bien. A l'époque où j'ai rencontré
Rick. (en souriant) Rick surtout pas Richard sinon il aurait été
capable de vous étranglez. Bref, j'avais 16 ans et j'étais
mal dans ma peau. Ma mère était morte deux ans plus tôt
et la maison, c'était à reculons que j'y retournais chaque
soir.
Jack :
- A cause de votre père ?
Sam :
- On ne se parlait plus et quand c'était le cas, ce n'était
que des disputes tout comme avec mon frère. Quand il est parti
de la maison, je l'ai suivi quelques temps après (en voyant le
visage de Jack) J'ai demandé à aller à l'université
californienne de Berkeley. C'est là-bas que je l'ai rencontré.
Jack :
- Il étudiait à Berkeley ?
Sam :
- Oui, en troisième année et moi, j'étais la petite
nouvelle, avec 2 ans d'avance, qui rivalisait avec les meilleurs. J'étais
à peine arrivée que j'avais déjà des ennemis
(elle eut un sourire magnifique) Mais pas lui.
Jack sentait que Sam lui parlait à cur ouvert de sa vie,
de ses sentiments et il en fut réellement touché.
Jack :
- Votre fils m'a dit que vous aviez eu le coup de foudre
Sam :
- Exact. La première fois que je l'ai vu, c'était au cours
d'un match de foot. Il était joueur dans l'équipe de la
fac et ils avaient gagné. Rick était en train de se faire
draguer par toutes les filles du campus. Mais j'ai croisé son regard,
je
.. Aucun de nous n'a été capable de se détacher.
Je l'ai ensuite croisé plusieurs fois et nous avons fini par pouvoir
nous parler un jour où j'étais à la bibliothèque.
(sans le vouloir elle éclata de rire, après s'être
calmée, elle poursuivit) Il serait plus juste de dire le jour où
IL était à la bibliothèque, vu que moi j'y passait
des heures entières et que lui il n'y allait que très, très
peu. Il obtenait des mentions sans se forcer et il ne s'en privait pas.
(avec un soupir) Et nous avons eu Thomas. J'étais morte de trouille
: mère à 17 ans. Mais Rick est resté, il m'a soutenu
dès l'annonce de ma grossesse. Et la vie a continué. Rick
obtint un poste d'assistant à l'université et moi, j'ai
poursuivis mes études d'astrophysique en parallèle avec
l'armée et bien sur, m'occuper de notre fils.
Jack :
- Et ben ça fait beaucoup chose tout ça, surtout un bébé
Sam :
- Oh oui. Et en plus un casse-cou
Elle avait dit ça avec un magnifique sourire qui illumina tout
son visage. Un sourire dont elle avait le secret, et qui faisait craquer
Jack à tous les coups. Mais son visage si radieux devint sombre,
et O'Neill compris que le conte de fée que Sam venait de lui racontait,
touchait à sa fin. Il avait raison. Sam se leva de son fauteuil
et se mit à arpenter la pièce tout en continuant son récit.
Sam :
- Mais tout a basculé : Rick a eu ce foutu accident et tout s'est
arrêté. Il est mort sur le coup. D'après la police,
mon mari attendait à un feu, quand il a démarré un
chauffard lui est rentré dedans en grillant le feu rouge.
Sam avait les larmes aux yeux en disant cela. Timidement, Jack se rapprocha
d'elle et malgré sa peur, il la prit dans ses bras. Sam se laissa
faire, trop heureuse que l'homme qu'elle aimait ne lui en veuille pas
pour cette partie de sa vie qu'elle lui avait dissimulée.
Après quelques instants, Jack se sépara légèrement
d'elle et demanda :
- Quelqu'un est au courant de cette histoire ici à la base ?
Sam :
- Non, même pas Janet
. Enfin si, il y a le général.
Jack :
- Vous devriez leur dire. Vous voyez, je ne vous ai pas mangé.
Sam :
- Ils n'auront plus confiance en moi.
Jack :
- Surtout pas. ON va leur expliquer toute l'histoire du début à
la fin et ils vont tout comprendre. Enfin sauf Daniel, on va devoir lui
expliquer en long, en large et en travers pour qu'il puisse tout saisir.
Sam sourit joyeusement à cette idée, ce qui eut pour effet
de la détendre. C'était justement le but que poursuivait
le colonel, et il fut ravi du résultat.
Sam :
- Et si on allait rejoindre Thomas ?
Jack :
- Très bonne idée. (ils se dirigeaient vers la porte quand
Jack la stoppa) Votre fils a bien dit qu'il allait voir son grand père
(Sam hocha la tête) Mais Jacob n'est pas là.
Sam :
- Non, il parlait de Georges.
Jack (surpris) :
- Georges
.. Le général Hammond ?
Sam :
- Ce n'est pas réellement son grand-père mais c'est mon
parrain, et un second père pour moi. Il m'a fait sauter sur ses
genoux quand j'étais bébé. De plus, c'est lui qui
l'a vu grandir. Je suis restée bien plus en contact avec lui, qu'avec
mon père tout au long de ces années. Mais mon père
l'adore aussi. L'un n'empêche pas l'autre.
Jack :
- Il vous a fait sauter sur ses genoux ?
Sam :
- Oui, et il considère Thomas comme son petit-fils.
Jack (l'écoutant à peine) :
- C'est très intéressant ça. Il doit avoir quelques
anecdotes à raconter.
Sam (souriante) :
- N'y compter pas trop. Secret défense. Allez, venez.
Salle des commandes : 13h30
Sam et Jack arrivèrent côte à côte, et trouvèrent
le général et Thomas en grande conversation avec Simmons.
Thomas :
- Hé, maman. Tu sais que le vortex de la porte est constitué
de particules quantiques qui sous l'effet de
(mais en jetant un
regard au colonel) Oups, désolé colonel.
Jack :
- Quoi, je n'ai rien dit.
Thomas :
- Mais vous alliez le faire. J'ai vaguement entendu parler de votre aversion
pour les sciences et les scientifiques.
Tous sourirent à cette idée.
Sam :
- Et si on allait déjeuner ?
Thomas :
- Tu veux te débarrasser de moi avec la bouffe de l'armée
?
Hammond :
- Ce n'est pas comme on peut le croire.
Thomas :
- Ah bon, c'est pire ? Je plaisante. Tu viens avec nous grand-père
? Si le commandant de cette base vient, ils n'oseront pas m'empoisonner.
Hammond :
- Bien sur que je viens, fiston.
Sam :
- Vous venez colonel ?
Jack :
- Je ne voudrais pas vous déranger, vous êtes en famille
et
..
Sam :
- Sans vouloir être présomptueuse, colonel, VOUS faîtes
partit de cette famille et vous ne nous dérangez sûrement
pas. Alors vous vous joignez à nous ?
Jack :
- Ok, j'arrive.
Tous se dirigèrent alors vers le mess. Thomas et le général
devant, Jack et Sam fermaient la marche quelques pas derrière.
Jack :
- Sam
Sam se retourna et le découvrit derrière elle. Elle était
étonnée qu'il l'appelle par son prénom mais "étrangement"
cela ne la choqua pas le moins du monde.
Sam :
- Oui. Qu'y a-t-il mon colonel ?
Jack :
- J'aimerai vous remercier pour ce cadeau.
Sam :
- Vous n'avez pas à le faire : vous aviez le droit de savoir.
Jack :
- Je ne parlais pas de cela, mais du fait que vous me considériez
comme un membre de votre famille. J'en suis très touché.
Sam était aussi émue que lui et ne trouva rien d'autre
à dire, que de lui offrir un des ses magnifiques sourires.
Sam :
- Allons les rejoindre. Il serait capable de ne rien nous laisser.
Le déjeuner se passa très bien, dans une grande convivialité.
Et pendant celui-ci, ils se mirent d'accord pour mettre le reste de Sg-1
et Janet au courant de la nouvelle. C'est ainsi qu'ils furent tous convoqués
en salle de briefing.
Salle de briefing : 15h00
Thomas était assis à la place de Hammond.
Thomas :
- Dis-moi grand-père, tu dois bien apprécier cette place
et commander tous tes hommes à la baguette.
Tout le monde éclata de rire pour ce qu'il venait de dire mais
également, pour le ton employé.
C'est à ce moment là que le reste de Sg-1 et le Dr Frasier
firent leur entrée. Ils furent tous étonnés de cette
bonne humeur, à laquelle Jack était mêlé. Daniel
avait trouvé préférable de mettre Janet et Teal'c
au courant de la signification de cette journée pour Jack. Lorsqu'ils
avaient été appelés, ils pensaient plutôt trouver
des visages fermés et non souriants. Sam fit discrètement
signe à Thomas de se lever et le général repris alors
sa place.
Hammond :
- Mesdames, messieurs asseyez-vous, s'il vous plait.
Tout le monde pris alors place autour de la table : Jack et Sam du même
côté, Thomas entre Sam et le général et le
reste du groupe de l'autre côte de la table. Les nouveaux arrivants
saluèrent Thomas sans savoir qui il était et surtout, pourquoi
il était ici.
Daniel :
- Un problème Général ? Une mission en perspective
? Il n'y en avait pourtant pas de prévu avant deux jours ? Nos
alliés ont des ennuis ?
Hammond :
- Du calme, Dr Jackson. Et la réponse est non à toutes vos
questions. En fait, l'objet de ce briefing est strictement personnel.
Mais je vais laisser la parole aux personnes intéressées.
Sam, c'est à toi ?
Sam :
- Merci. Voilà, si vous êtes tous présents ici c'est
pour une bonne raison. Je voudrais vous présenter quelqu'un. (Elle
eut le même sourire malicieux que son fils arborait depuis le début
de la réunion) Vous avez tous remarqué qu'une personne de
plus était présente ici. (Elle se leva, se plaça
derrière Thomas en posant les mains sur les épaules de celui-ci).
Voilà, je voudrais vous présenter Thomas Gates, mon fils.
Les trois compères étaient abasourdis. Daniel et Janet
étaient comme figés sur place et Teal'c avait haussé
un sourcil.
Jack (étouffant son rire) :
- Un conseil Daniel : la bouche fermée c'est plus chic. Non, sans
rire, vous allez finir par gober une mouche.
Les quatre personnes au courant de toute l'histoire pouffèrent
de rire.
Daniel (réagissant enfin) :
- J'ai dû mal entendre : votre fils ?
Teal'c :
- Je crois que c'est exactement ce qu'a dit le major. N'est ce pas ?
Sam :
- Exact, Teal'c.
Thomas :
- Je suis très heureux de faire enfin votre connaissance. Maman
m'a tellement parlé de vous.
Daniel :
- Nous de même. A la différence que nous ignorons tout de
vous.
Janet (le choc passé était quelque peu en colère)
:
- Sam, je pensais que nous étions amies, de très bonnes
amies. Pourquoi ne nous avoir rien dit, ne m'avoir rien dit ?
Jack :
- Du calme Janet, laissez-la s'expliquer.
C'est ainsi qu'il furent mis au courant de toute la vie de Carter, sans
omettre un seul détail. Chacun à tour de rôle : Sam,
Jack, Thomas et même Hammond. Expliquant les joies, les peines,
le désarroi face à la mort et la maladie.
Sam :
- Janet, pardonnez-moi. Je ne savais pas comment ?????
Janet (avec les larmes aux yeux):
- Non, ne vous excusez pas? Je comprends parfaitement la situation dans
laquelle vous étiez.
Daniel :
- Si on allait fêter cette nouvelle ? Et pour être franc Sam,
je ne vous aurais jamais imaginé en mère de famille.
Jack :
- Daniel, ce n'est pas vraiment un compliment.
Daniel :
- Désolé, mais je garde toujours l'idée d'aller fêté
cette nouvelle
Au restaurant ?
Janet :
- Très bonne idée, je suis tout à fait d'accord.
Jack :
- Aucun problème.
Hammond :
- Je n'y vois aucun inconvénient. Je vous accorde à tous
une permission. De plus, vous n'avez pas de mission de prévue avant
deux jours donc
..
Jack :
- Donc nous avons la permission de minuit.
Hammond :
- Exact.
Thomas :
- Ne faîtes pas tout ça pour nous.
Hammond :
- Laisse-les faire. De toute façon, tu ne pourras pas les arrêter.
Quand ils s'y mettent tous, rien ni personne ne peut les arrêter,
pas même moi.
Thomas :
- Ni Apophis.
Jack :
- Surtout pas lui. Trêve de plaisanterie, où allons-nous
? Daniel, c'est vous qui avez eu l'idée, alors
Daniel :
- Pourquoi pas Le Parisien ? C'est un restaurant français. Il est
très bien et la nourriture y est délicieuse.
Jack :
- Vendu. Enfin, pour moi.
Tous :
- Pour nous aussi.
Janet :
- J'emmènerai Cassie. (en parlant à Thomas) Elle pourra
faire votre connaissance.
Thomas :
- Maman m'a parlé d'elle. Elle a mon âge n'est ce pas ?
Sam :
- Oui, c'est vrai. Janet, je ne pense pas que se soit une très
bonne idée.
Janet et Thomas :
- Pourquoi ?
Jack et Daniel :
- Et oui ça, pourquoi ?
Sam :
- Thomas a hérité quelque chose de son père, et je
ne tiens pas à ce que Cassie en face les frais.
Thomas :
- Maman
..
Sam :
- Oh, je te connais et Cassandra est une jeune fille ravissante.
Thomas (avec un regard angélique) :
- S'il te plait, maman
Sam :
- Inutile de me faire ce regard
.. C'est pas vrai, je craque à
chaque fois !
Thomas :
- Je sais. Ca aussi, je l'ai hérité de papa
.
Jack :
- Youhou !!! On est là.
Sam :
- Désolée, c'est d'accord. (à Thomas) Toi, tu as
intérêt à te tenir
Thomas (en levant la main comme pour prêter serment) :
- Promis, juré.
Hammond :
- Très bien, je vais réserver. (en revenant de son bureau)
C'est fait, à 8h00 ce soir.
Tous :
- Génial.
Mais tout à coup l'alarme se mit à résonner dans
toute la base.
- Ouverture non autorisée de la porte
.
Thomas :
- C'est quoi, ça ?
Sam (en se levant) :
- L'alarme de la porte
Hammond :
- On n'a pas d'équipe de sortie pourtant
Tout le monde quitta la salle et se rendit en salle des commandes.
Salle des commandes : 16h30
Ils étaient tous arrivés et regardaient les chevrons s'enclencher
un à un. Puis, la porte s'ouvrit dans son éternel remous.
Hammond :
- Fermez l'iris.
Sergent :
- A vos ordres.
Thomas (ayant assisté à l'ouverture était émerveillé)
:
- C'est magnifique.
Sergent :
- Réception d'un signal. Ce sont les Tokras, mon général.
Hammond :
- Ouvrez l'iris.
Sergent :
- A vos ordres.
Jack :
- Quelle tuile va encore nous tomber dessus ?
Sam (d'un ton désapprobateur) :
- Mon colonel. (à Thomas) Tu vas peut être voir ton grand
père.
Thomas :
- Ouah, les deux dans la même journée
.
Salle d'embarquement : 16h35
Tous arrivèrent au moment où trois Tok'ras passaient la
porte. Il y avait Anise, Martouf et bien sûr, Jacob.
Anise :
- Veuillez recevoir les salutations du Haut Conseil des Tokras.
Tous les saluèrent. Martouf se dirigea vers Sam pour la saluer.
Celle-ci avait déjà embrassé son père.
Martouf :
- Samantha, je suis très heureux de vous revoir.
Sam :
- Moi de même, Martouf.
Jack sentait la rage l'envahir. "Samantha, Samantha"
Mais il fut soudain tiré de ses pensées. Jacob venait de
remarquer la présence de Thomas qui était resté en
retrait pour lui faire la surprise.
Jacob :
- Thomas ? Mais
Thomas (malicieusement) :
- Bonjour
Il ne put résister plus longtemps et courut dans les bras de son
grand-père.
Thomas :
- Tu m'as manqué, si tu savais
Jacob :
- Oh toi aussi, fiston
Jacob lança un regard à sa fille et celle-ci le compris
parfaitement.
Sam :
- Je leur ai tout dit. Tout, du début à la fin.
Jack :
- Et je suis très heureux qu'elle l'ait fait.
Jacob et Thomas se séparèrent et Jacob alla serrer la main
de Jack.
Jacob :
- Vous avez sauvez la vie de mon petit-fils. Merci de tout mon cur.
Jack :
- Je suis très fier que mon fils ait sauvé Thomas.
Jacob :
- Bienvenue dans la famille.
Les deux autres Tokras ne comprenaient rien de la scène qui se
passait devant eux. Sam prit alors son fils par le bras et fit les présentations.
Sam :
- Thomy, je te présente Martouf l'hôte de Lantash et Freya
l'hôte d'Anise.
Thomas :
- Enchanté
Sam :
- Martouf, Anise, je vous présente mon fils, Thomas Gates.
Martouf :
- Votre fils
.
Jack :
- Et oui, Martouf. Carter est maman. Remettez-vous. Alors quel bon vent
vous amène sur la Tauri ?
Anise :
- Jacob voulait vous rendre visite et
..
Jack :
- Et vous n'avez trouvé rien de mieux à faire que de l'accompagner.
Sam et Hammond :
- Colonel
Daniel :
- Jack
Jack (en haussant les épaules) :
- Bah quoi ? C'est la vérité, non ?
Martouf :
- C'est vrai, nous voulions également vous rendre visite.
Jack (sarcastiquement) :
- Mais cette Terre est la votre.
Daniel :
- JACK
Jack :
- Oui je sais, je ferais mieux de me taire.
Hammond :
- Très bonne initiative Colonel, juste avant que je ne vous l'ordonne.
Tous les terriens, y compris Jacob, esquissèrent un sourire.
Thomas :
- Nous allons tous au restaurant ce soir, vous vous joignez à nous
? Enfin, je parle à Martouf et Anise. Grand-père, tu y es
obligé.
Jacob :
- Mais je n'avais aucune intention de me défiler. Et eux, non plus
(en leur jetant un regard qui ne leur laissait pas d'autre choix de dire
oui) Ils viendront.
Jack :
- Quelle joie !
Hammond :
- Colonel O'Neill
Jack :
- Désolé
Ils quittèrent tous la salle d'embarquement et s'éparpillèrent
dans la base : Janet s'occupa d'Anise et de lui trouver une robe de soirée,
la petite famille Carter fraîchement recomposé s'éclipsa
bien vite de la base, et Jack avec Teal'c, Daniel et Martouf. Les deux
terriens s'occupaient des deux aliens pour qu'ils soient tous deux présentables
au dîner. Martouf essaya de glaner le plus d'informations possibles
sur Thomas, et sur le fait que le colonel faisait parti de la famille
Carter. C'était cette dernière partie qui lui déplaisait
le plus.
Restaurant : 20h00
Tout le monde, comme il avait été convenu, se retrouva
là-bas. Daniel était passer chercher Janet, Cassie et Anise.
Ceux-ci arrivèrent en premier. Ils furent suivis du Général
et de sa femme Helen, puis vint ensuite Jack, Teal'c et Martouf.
Daniel :
- Jack, vous voulez qu'une horde de goa'ulds nous attaque ? Vous êtes
à l'heure et pas le dernier.
Jack :
- Ha Ha Ha ! Votre humour est de plus en plus déplorable, Daniel.
Daniel :
- Je crois que vous commencez à déteindre sur moi.
Jack :
- Alors c'est pas bon signe.
C'est à ce moment là que les Carter firent leur entrée.
Tout d'abord Jacob. Celui-ci anticipa la question qui brûlait les
lèvres de tous ceux déjà présent.
Jacob :
- Ils arrivent. Thomas est parti garer la voiture et Sam a tenue à
l'accompagner.
Jack :
- Maman poule ?
Jacob :
- Pas tant que ça Mais vous comprendrez que c'est tout naturel.
Sam fit alors son entrée au bras de son fils. Celui-ci était
très élégant en costume et Sam
. Jack crut qu'il
rêvait. Il ne pouvait détacher les yeux de son major. Elle
était splendide dans une robe bleue nuit. Elle était lacée
dans le dos ce qui le laissait visible, et mettait en valeur ses épaules
nues et longues, mais avec une grande fente sur le côté droit
qui remontait jusqu'au-dessus du genou. Thomas n'était réellement
pas gêné de se montrer avec sa mère. Il était
même très fier d'être à ses cotés.
Sam et Thomas :
- Bonsoir tout le monde.
Après avoir complimenté Sam, tous prirent place autour
de la table qui leur avaient été réservée.
Etant donné que Thomas et Helen était au courant du projet
Stargate, le repas se déroula dans les rires et sans aucunes retenu.
A la fin, Thomas invita Cassie à danser. Il devait bien l'avouer
: il était tombé sous le charme de cette jeune fille.
Sam :
- Je t'ai à l'il, Thomy.
Celui-ci parti vers la piste de danse avec Cassie à son bras,
non sans avoir lancer un sourire narquois à sa mère.
Janet :
- Ne vous inquiétez pas.
Sam :
- Vous ne le connaissez pas. J'ai du mal à suivre le fil de ses
petites amies.
Jack :
- Vous avez bien changé son père. Notre Cassie le changera
peut-être.
Sam :
- Espérons-le. Mais ne rêvez pas trop.
Les deux jeunes gens dansaient réellement très bien, ce
qui donna envie aux autres de les rejoindre. Daniel invita Janet, Jacob
: Anise, Hammond : sa femme, et Jack se lança enfin en invitant
Sam. Ils laissèrent donc Martouf et Teal'c à leur table.
# Jacob et Anise :
Jacob :
- Alors les danses terriennes ne sont pas trop dures ?
Anise :
- Assez et je tenais à m'excuser de vous marcher sur les pieds.
Jacob :
- Ce n'est rien, juste les dures lois de l'apprentissage. Pour ma fille,
ça été pire. J'avais les pieds en compote lorsque
je lui ai appris quand elle était petite.
Anise :
- J'ai donc de la marge. (en observant Sam dansant avec le colonel) Vous
devez être un excellent professeur : le major danse très
bien.
Jacob :
- Oui mais elle a également un excellent cavalier.
Anise (tristement) :
- Oui
Jacob :
- Déçue ?
Anise (peu convaincante) :
- Non, bien sur que non. Vous m'apprendrez les différents pas de
danse ?
Jacob :
- D'ici la fin de la soirée, vous serez une vraie pro
# Daniel et Janet :
Daniel :
- J'aimerais tellement que cela fasse avancer les choses.
Janet :
- Entre Sam et le colonel ?
Daniel :
- Oui
Janet :
- Apparemment, vous avez été exhaussé.
Elle avait dit cela au moment où Jack entraînait Sam sur
la piste de danse.
Daniel :
- Oh merci Seigneur d'avoir enfin répondu à mes prières.
Janet (en souriant) :
- Il en a plutôt eu marre de vous entendre.
Daniel :
- Peut-être bien. C'est même fort possible.
# Thomas et Cassandra :
Cassie :
- Tu sais, tu es un très bon danseur.
Thomas :
- C'est ma mère qui m'a appris.
Cassie :
- En parlant d'elle. Regarde, elle a l'air heureuse avec Jack.
Thomas :
- J'en suis très content. Elle mérite de retrouver le bonheur.
Cassie :
- Ca ne te gène pas ?
Thomas :
- Non, au contraire. J'apprécie énormément Jack.
Je ne le connais que très peu mais je sais que c'est un homme honnête
qui tient beaucoup à Maman.
Cassie :
- Oh oui, il l'aime et depuis très longtemps. Elle aussi d'ailleurs.
Mais il y a ce fichu règlement avec cette règle de non-fraternisation.
Thomas :
- Non il y avait. Grand-père va arranger tout ça.
Cassie :
- Je plaiderai leur cause. Ils m'ont sauvé, je leur dois bien ça.
Thomas :
- Toi et des millions de personnes. Mais toi, heureusement. Je n'aurai
jamais pu te rencontrer sinon
Cassie :
- Ta mère a raison : un vrai dragueur.
Thomas :
- Je
Cassie :
- Et ne me sort pas l'excuse de la génétique.
Thomas :
- Alors je me tais
. Je devrais peut-être les laisser seul
ce soir, on ne sait jamais.
Cassie :
- Tu ne peux pas venir à la maison : déjà que ta
mère était contre l'idée que je vienne à cette
soirée.
Thomas :
- J'irai dormir à la base "histoire de passer plus de temps
avec mon grand-père".
Cassie :
- Menteur.
Thomas :
- Hé, c'est pour le bien de tout le monde.
Cassie :
- Accordé Gates, mais que je ne vous y reprenne plus
# Hammond et sa femme :
Helen :
- Tu vas avoir plusieurs mariages dans pas longtemps.
Hammond :
- Comment ça plusieurs ?
Sa femme désigna alors les couples formés par Daniel et
Janet ainsi que Jack et Sam.
Hammond :
- Je devrai leur dire qu'il ne risque rien
Helen :
- Ils ne veulent pas briser la carrière de l'autre.
Hammond :
- J'irai les voir demain : ce soir, on pense à nous deux.
Helen :
- A vos ordres, Général.
# Teal'c et Martouf :
Un silence s'était installé entre les deux hommes, après
que les couples étaient partis danser. Martouf essayait, en vain,
de trouver un sujet de conversation. Il semblait qu'il n'avait pas encore
compris que Teal'c n'était pas très loquace.
Martouf :
- La nourriture de la Tauri est vraiment excellente.
Teal'c :
- Je confirme.
.
Martouf :
- Vous savez danser ?
Teal'c :
- Cassie m'a appris quelques pas de danse.
Martouf :
- Je vois
# Jack et Sam :
Jack conduisit Sam sur la piste de danse, garda la main de Sam dans la
sienne et plaça l'autre sur les hanches de la jeune femme. Celle-ci
plaça sa main libre sur l'épaule du colonel. Chacun était
intimidé mais cette timidité s'estompait au fil de la danse.
Ils avaient l'impression d'être seuls au monde : une troupe de jaffa
aurait pu débarquer, ils s'en seraient fichu comme de leur première
chemise. Le bon sens, et non la volonté, obligea Sam à rompre
ce moment magique.
Sam :
- Regardez-les. S'il fait souffrir Cassie, il a beau être mon fils,
il sera en très mauvaise position.
Jack :
- Ne vous inquiétez pas pour eux. Mais visez plutôt Daniel
et le Doc.
Sam :
- Oh, eux ça traîne depuis longtemps. Je me demande pourquoi
ils ne sont pas encore ensemble.
Jack :
- Ah oui, Doc et le Petit Scarabée ? Dîtes-moi vous en avez
encore d'autre.
Sam :
- Secret de fille
Jack :
- Je peux vous l'ordonner.
Sam :
- Mais vous ne le ferez pas. Je vous connais assez pour le savoir.
Jack :
- Exact, vous me connaissez très bien.
Il avait dit cette phrase d'un ton si doux que Sam, intimidé,
baissa les yeux. Jack ne se laissa pas intimider et, au fil de la danse,
rapprocha Sam jusqu'à la coller contre lui. Celle-ci, malgré
sa gêne, plaça sa tête contre le torse de son colonel.
Il ramena sa main qui tenait celle de Sam contre son torse (si quelqu'un
a vu Buffy et Angel au bal de promo). Ils restèrent ainsi quelques
instants mais la vue de Hammond ramena Sam à la réalité,
la dure réalité.
Sam :
- Jack, on ne devrait pas.
Jack :
- Et pourquoi ?
Sam (se dégageant de Jack) :
- Vous ne comprenez rien. On ne peut pas.
Elle partit alors précipitamment de la salle de restaurant, laissant
O'Neill au milieu de la pièce. Mais il la suivit rapidement, pour
la retrouver dans le fond du parc entourant le restaurant à regarder
les étoiles. Elle avait le dos tourné et ne changea pas
de position en le sentant derrière elle.
Jack :
- Sam, écoute. Pourquoi ne pas nous laisser une chance ?
Sam (se retournant pour lui faire face) :
- Contrairement à vous, MON colonel, j'ai lu le règlement
de l'armée.
Elle avait insisté sur le MON COLONEL pour bien lui faire comprendre
dans quelle situation ils étaient.
Sam (en baissant les yeux) :
- Je ne veux pas briser votre carrière.
Jack :
- Ma carrière
Sam c'est plutôt à moi de penser
à ça. Tu en as une brillante qui t'attends dans l'armée.
La mienne, si tu savais à quel point je m'en fous. Je t'aime tellement
: je ne veux pas gâcher ta vie, ta carrière et encore moins
te faire souffrir
Sam (relevant les yeux et le regardant abasourdie) :
- Qu'est ce que tu viens de dire ?
Jack (en se rendant compte):
- Que je ne voulais pas te faire souffrir.
Sam :
- Non, non, non. Juste un peu avant.
Jack (souriant) :
- Oui, c'est vrai
je t'aime. Je t'aime comme un fou. Je ne pensai
pas pouvoir ressentir ça un jour.
A ce moment là, toutes les barrières que Sam avaient tentées
de dresser entre elle et Jack tombèrent. Elle se jeta dans ses
bras. Jack la serra fort de peur qu'elle s'en aille.
Sam :
- Moi aussi, je t'aime
. Tellement.
Ils se séparèrent et se regardèrent dans les yeux
puis s'embrassèrent. Ce baiser était doux et tendre. Un
second prit le relais mais celui-ci fut plus intense et passionné
que le précédent. C'est à bout de souffle qu'ils
le rompirent.
Sam (doucement) :
- Jack, écoute : il y aura toujours un part de moi qui aimera Rick
C'est le père de mon fils, je ne peux pas
Jack ( en remettant une mèche blonde de Sam) :
- Je sais chérie, je sais. C'est normal et je le comprends parfaitement.
Il la serra alors encore plus fort dans ces bras.
Sam :
- Merci.
Jack :
- De quoi ?
Sam :
- Mais de me prendre telle que je suis.
Jack :
- Je t'aime.
Sam :
- Moi aussi, je t'aime (après l'avoir embrassé) Chéri,
non que je ne me plaise pas dans tes bras, mais nous devrions rentrer
à l'intérieur. Ils vont se demander où nous sommes
passé et ce que nous faisons.
Jack :
- Oui
Allons-y.
Ils repartirent alors main dans la main vers le restaurant mais se séparèrent
à l'entrée de la salle. Ils se dirigèrent vers leur
table où presque tout le monde avait repris sa place, à
part Cassie et Thomas.
Daniel :
- Regardez qui revient... Hum, très souriants, je me demande ce
qu'ils ont bien pu faire.
Une fois que le couple fut près de la table.
Hammond :
- Que nous vaut ce sourire ?
Jack :
- Mais rien du tout.
Sam :
- En fait, nous avons vu
. Une étoile filante.
Jack :
- Voilà, une étoile filante.
Jacob (n'y croyant pas un seul instant) :
- Ah oui et quel était ton vu ?
Sam :
- Mais si je te le dis, il ne pourra pas se réaliser.
Hammond (malicieusement) :
- Et je peux y faire quelque chose ?
Sam (se prêtant au jeu) :
- Peut-être que oui, peut-être que non. (en regardant la piste)
C'est pas vrai, ils ne vont pas se décoller.
Jacob :
- Du calme, on le surveille Georges et moi.
Sam :
- Alors je n'ai pas de soucis à me faire.
Teal'c :
- Et moi aussi. S'il fait du mal à notre Cassie, je lui dirais
moi-même ma façon de penser.
Tout le monde le regarda ébahis
Sam :
- Hé Teal'c me l'abîmez pas trop. C'est mon fils, j'y tiens.
Teal'c :
- Je disais seulement ça pour plaisanter.
Daniel :
- Mon dieu, si Teal'c se met aussi à l'humour, on est mal barré.
Jack :
- Surtout que je commence à déteindre sur vous.
Hammond :
- C'est un vrai cauchemar. Que vont devenir mes petits briefings ?
Tout le monde éclata de rire. C'est à ce moment là
que la musique se tut et que Thomas raccompagna Cassie à la table.
Thomas :
- Coucou.
Sam :
- Enfin, je me demandais si je ne devrais pas emprunter une canne à
pêche au colonel pour pouvoir te ramener.
Thomas :
- Très drôle.
Daniel :
- Alors bien cette danse ?
Cassie :
- Thomas danse très bien. Mes pieds te remercient, Sam.
Sam :
- Mais de rien.
Jack :
- On pourrait suivre ?
Thomas :
- Maman m'a appris à danser.
Cassie :
- Et mes pieds n'ont pas souffert.
La suite de la soirée se déroula dans la bonne humeur et
la fin arriva bien vite.. Le général et sa femme partirent
en premier et le reste du groupe se dirigeait vers les voitures.
Thomas :
- Maman, je suis obligé de rentrer à la maison ?
Sam :
- Thomas Michael Gates c'est non, et définitivement non.
Thomas :
- Attends une minute. Je voudrais aller dormir à la base avec grand-père.
Jacob (prenant sa défense, comprenant parfaitement où il
voulait en venir) :
- Je n'ai pas vu mon petit-fils depuis des semaines. On pourra passer
plus de temps ensemble avant que je ne reparte.
Sam :
- Très bien, j'abdique. Et elle est belle ton idée mais
comment on fait pour rentrer ?
Daniel (se mettant de la partie) :
- Thomas peut ramener les Tok'ras à la base, moi je ramène
Cassie, Janet et Teal'c. Si bien sur, vous voulez dormir chez moi ?
Teal'c :
- J'en serai ravi, Daniel Jackson.
Daniel :
- Bien, génial. Et Jack peut vous ramener.
Jack (n'attendant pas la réponse de Sam) :
- Vendu. C'est partit.
Tout le monde se dit bonsoir et ils se quittèrent.
# Voiture de Daniel :
Daniel :
- C'est sur, Dieu m'a entendu
Janet :
- Et toi ma puce : bonne soirée ?
Cassie :
- Délicieuse. Je me suis beaucoup amusée.
Daniel :
- Surtout avec un certain jeune homme.
Janet :
- Fais attention
Cassie :
- Je sais : c'est un tombeur. Mais je l'apprécie beaucoup, on verra
ensuite.
Teal'c :
- Dr Jackson, pourquoi Dieu vous aurait il entendu ?
Daniel :
- Sam et Jack
Teal'c :
- Je comprends parfaitement
# Voiture de Thomas :
Thomas :
- Merci de m'avoir aider grand-père.
Jacob :
- J'avais compris ton plan et d'ailleurs, je t'approuve totalement.
Thomas :
- Tu m'encourage à mentir à maman ?
Jacob :
- Surtout pas mais là, c'était pour la bonne cause.
Martouf et Anise étaient à l'arrière du véhicule,
et ne partageaient pas du tout l'enthousiasme des deux autres. Chacun
des deux perdaient la personne qu'il aimait, sans vraiment l'avoir eu.
# Voiture de Jack :
Ils avaient décidé de se rendre à la maison de Jack.
Au cas où Thomas aurait eu une soudaine envie de rentrer à
la maison au beau milieu de la nuit.
Jack :
- Je trouve que ton fils a eu une excellente idée.
Sam :
- Oui, excellente.
Ils étaient arrivés chez Jack et se dirigeaient vers la
porte.
Jack :
- Tu n'as pas l'air très convaincue
Sam :
- Oh non, je trouve l'idée géniale ce n'est pas ça.
Jack :
- Alors ?
Sam :
- Je suis sûre que Thomy a eu cette idée mais pas pour les
raisons qu'il nous a dit.
Jack (ouvrant la porte) :
- Peut être mais j'adore cette idée.
Il prit alors Sam dans ses bras sans la prévenir. Celle-ci poussa
un petit cri de surprise qu'il étouffa d'un baiser, entra à
l'intérieur et ferma la porte à l'aide d'un coup de pied
savamment dosé. Il porta alors Sam jusqu'à la chambre à
coucher, tel deux jeunes mariés, et l'allongea sur le lit. Inutile
de vous dire que la nuit fut très longue pour nos deux tourtereaux
: longue et câline.
Chambre de Jack (lendemain matin) : 9h30
Sam dormait paisiblement dans les bras de Jack, la tête posée
sur le torse. Celui-ci la contemplait, un sourire au lèvres. Il
se demanda s'il ne rêvait pas. Il avait passé une nuit magnifique,
comme il n'en avait passé et comme il avait souvent rêvé
de vivre avec elle.
Il embrassa les cheveux de Sam et lui caressa les épaules nues
en descendant jusqu'au bras ce qui la réveilla en douceur.
Sam (souriante) :
- Bonjour.
Jack :
- Bonjour, ma chérie. Bien dormi ?
Sam :
- Oui mais tu ne m'as pas laissé beaucoup de temps.
Jack :
- Hum, c'est vrai. Tu regrettes ?
Sam :
- Laisse moi réfléchir
.
Pour toute réponse, elle se pencha vers lui et l'embrassa en lui
disant :
- Je t'aime.
Jack (le renversant pour mieux l'embrasser) :
- Moi aussi je t'aime, Sam.
Ils commencèrent à s'embrasser, les caresses étaient
de plus insistantes, quand quelqu'un sonna à la porte.
Jack :
- Oh non, c'est pas vrai. Y a pas moyen d'être tranquille.
Mais il n'arrêta nullement sa nouvelle occupation préférée
avec son major alors la personne insista.
Sam :
- Jack, vas y.
Jack :
- Je suis trop occupé.
Sam :
- J'adore quand tu es occupé comme ça mais
c'est peut
être important.
Jack :
- Très bien. (il revêtit son peignoir) Surtout, tu ne bouges
pas.
Sam :
- Croix de bois, croix de fer
.
Jack se dirigea vers la porte au moment où il sonnait encore :
Jack :
- Oui, j'arrive, minute. (plus bas) Je sais pas qui c'est mais il va m'entendre.
(en ouvrant) OUI, Général Hammond (visiblement gêné)
Bonjour. Que me vaut cette visite de si bon matin ?
Hammond :
- Bonjour colonel. J'avais quelque chose à vous remettre, à
vous et à Sam mais en passant chez elle, j'ai vu qu'il n'y avait
personne alors
..
Jack :
- Quelque chose à me remettre ?
Hammond :
- Oui. Je sais très bien les sentiments qui vous unissent au major,
même si vous les réprimer. Et d'après mon intuition,
je pense que les choses ont évolués entre vous.
Jack :
- Général, je ne veux pas que la carrière de Sam
en pâtisse. Je prendrais tout sur moi. S'il le faut, je démissionnerais.
Hammond :
- Du calme, Jack. Il est hors de question que l'un de vous deux démissionne.
Jack :
- Mais
..
Hammond :
- Vous êtes mes meilleurs éléments et, eu égard
de vos états de service, je me suis permis de demander (en brandissant
un papier officiel) une dérogation.
Jack (abasourdi):
- Une
Je vous demande pardon ?
Hammond :
Vous avez le droit d'être ensemble, sans aucun risque. Même
le Président est d'accord.
Jack (en prenant le papier) :
- Merci
je sais pas quoi dire.
Hammond :
- Vous allez juste me promettre une chose ?
Jack :
- Laquelle ?
Hammond :
- Prenez soin de Sam et aussi de Thomas.
Jack :
- Aucun problème, vous pouvez compter sur moi.
Hammond :
- Allez-lui annoncer. Vous n'attendez que ça. Tenez-moi un peu
au courant quand même.
Jack :
- Vous saurez tout.
Hammond :
- Oui, et bien je préfèrerai sans les détails. A
demain à la base.
Jack :
- A demain.
Jack referma la porte et de dirigea vers la chambre. Là, il découvrit
Sam les yeux fermés qui somnolait paisiblement. Il avança
sans bruit et l'embrassa tendrement sur les lèvres en assoyant
sur le lit.
Jack :
- Coucou, mon ange.
Sam (en s'étirant) :
- Alors qui était-ce ?
Jack :
- Hammond.
Sam :
- Oh mon Dieu, que voulait-il ? Il a tout découvert ? Il s'est
passé quelque chose à la base ?
Jack :
- Du calme, tout va bien. A vrai dire, c'est une bonne nouvelle qu'il
m'a annoncée. Ferme les yeux.
Sam :
- Jack
.
Jack :
- Ferme les yeux.
Sam (résigné, en fermant les yeux) :
- Très bien
Jack (en lui mettant la dérogation juste devant elle) :
- Tu peux les rouvrir
Sam (regardant alternativement la dérogation et Jack) :
- Alors on a le droit ?
Jack :
- Et oui.
Sam :
- C'est vrai ?
Jack :
- C'est vrai
Elle plaça alors le bout de papier qui signifiait tant pour eux
sur la table de chevet et entoura de ses bras le cou de son bien aimé.
Sam :
- Alors il n'y a plus rien entre nous ?
Jack (en la serrant dans ces bras) :
- Rien du tout.
Sam (malicieusement) :
- Rien ?
Jack :
- Rien du tout.
Il s s'embrassèrent. Je vous laisse deviner la façon dont
ils ont fêté la nouvelle.
Epilogue :
De retour à la base, ils annoncèrent la bonne nouvelle
à tout le monde. Vous imaginez Daniel ? Il a sauté au plafond.
Huit mois plus tard, on assista à un double mariage Jack et Sam,
Daniel et Janet. Magnifiques mariages interstellaires où furent
conviés les principaux alliés de la Terre. Jacob conduisit
fièrement sa fille à l'autel. Thomas et Teal'c furent les
témoins des mariés, Cassie et la femme du frère de
Sam les demoiselles d'honneurs. La cérémonie eut lieu à
la surface de la base ainsi le frère de Sam pu y assister. Thomas
était très content pour sa mère et aussi d'avoir
un beau-père comme Jack. Ces deux là s'appréciaient
énormément ce qui faisait très plaisir à Sam.
Sam donna naissance à des jumeaux quelques temps plus tard : Megan
et Rick. Thomas pris très à cur son rôle de
grand frère.
Janet, elle, dut si reprendre à trois fois et eut : Kitty, Sharé
et Quentin.
Après 4 ans de bonheur, Thomas et Cassie échangèrent
leurs vux. Et oui, Cassie avait bien réussi à le changer.
A croire que Jack était devin.
Tout se termine bien, peut être un peu trop bien mais c'est tout
ce que l'on peut souhaiter à nos héros favoris.
FIN
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